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L'eau et ses rituels

L'eau joue un rôle important dans la plupart des religions, soit comme divinité, soit comme principe primitif des êtres, soit comme moyen d'ablution et de purification. Beaucoup d'anciens peuples considéraient l'eau comme une divinité. On rendait un culte aux fontaines, aux puits, aux fleuves, à la mer, à la pluie, etc. Voici quelques exemples de ces conceptions :

Chez les Grecs.
Hésiode recommande, comme un devoir de religion, d'adresser sa prière aux dieux des fleuves, le visage tourné vers leurs eaux, et de s'y laver les mains avant que de les traverser. 

« Les dieux, ajoute-t-il, font sentir leur colère à ceux qui traversent un fleuve sans s'y être lavé les mains. »
Des philosophes grecs ont également considéré cet élément comme le principe de toutes choses (La matière antique : les éléments). Ils pensaient que l'eau existait antérieurement à l'organisation matérielle des autres parties du globe. Ce principe de l'humidité fut suivant les philosophes était la mère et la nourrice des êtres.

L'eau dans le Parsisme.
Les Parsis joignent au culte du feu celui de l'eau. Leurs livres sacrés leur défendent d'en faire usage pendant la nuit, de peur de la profaner; ou, si on ne peut éviter de s'en servir, de ne l'employer qu'avec beaucoup de précautions. Les mêmes livres recommandent, lorsqu'on met un vase d'eau sur le feu, d'en laisser vide environ un tiers, de peur qu'en bouillant elle ne se répande sur le foyer. Pour que l'eau des étangs ne soit ni troublée, ni salie, ils doivent la débarrasser des animaux qui l'infectent , comme les tortues, les grenouilles, etc.

L'eau dans l'Hindouisme.
La divinité de l'eau est reconnue pour un article de la croyance des Hindous (A. Cabaton, Le Culte des rivières et des eaux dans l'Inde et l'archipel indien, texte en ligne). Le brahmane l'adore et lui adresse des prières, lorsqu'il fait ses ablutions quotidiennes; il invoque alors les rivières saintes, entre autres le Gange, et tous les étangs sacrés; il fait souvent à l'eau des offrandes, en jetant dans les rivières et les étangs, surtout aux lieux où il se baigne, de petites pièces d'or et d'argent, et quelquefois des perles et d'autres bijoux de prix. Les marins, les pêcheurs, toutes les personnes qui fréquentent la mer, se rendent de temps en temps sur ses bords , pour lui offrir des adorations et des sacrifices. Lorsque, après une longue sécheresse, une pluie fécondante, venant ranimer l'espoir du laboureur, remplit ces grands réservoirs où les eaux sont recueillies pour servir ensuite à l'arrosage des champs de riz, aussitôt les habitants y accourent. La dame est arrivée! s'écrient-ils avec des signes d'allégresse, et en s'inclinant, les mains jointes, vers l'eau qui remplit la citerne : des boucs ou des béliers sont ensuite immolés en son honneur. 

A l'époque de l'année ou le Kavéri débordé inonde les plaines brûlantes et stériles qui longent son cours, et y répand la fraîcheur et la fertilité, ce qui arrive ordinairement vers le milieu de juillet, les habitants se rendent en foule sur ses bords, quelquefois de fort loin, pour féliciter la Dame sur son arrivée, et lui consacrer des offrandes de toute espèce : ce sont des pièces de monnaie qu'on lui jette, afin qu'elle ait de quoi fournir à ses dépenses; des pièces de toile pour se vêtir; des bijoux pour se parer; du riz, des gâteaux, des fruits et autres comestibles, pour assouvir sa faim; enfin des ustensiles de ménage , tels que corbeilles, vases de terre, etc., comme si tout cela lui était nécessaire pour vivre dans l'aisance et jouir des commodités de la vie.

Lorsque les Hindous font la cérémonie journalière appelée Sandhya, ils adressent à l'eau les invocations suivantes :

« Eau de la mer, des fleuves, des étangs, des puits, et enfin de tout autre endroit quelconque, soyez favorable à mes prières et à mes voeux! Ainsi qu'un voyageur fatigué par la chaleur trouve du soulagement à l'ombre d'un arbre,ainsi puissé-je trouver en vous du soulagement à mes maux, et le pardon de mes péchés!

Eau! vous êtes l'oeil du sacrifice et du combat! vous êtes d'un goût agréable! vous avez pour nous les entrailles d'une mère , vous en avez aussi les sentiments! Je vous invoque avec la même confiance que celle d'un enfant qui, à la vue de quelque danger, va se jeter entre les bras d'une mère qui le chérit tendrement; purifiez-moi de mes péchés, et purifiez tous les hommes avec moi.

Eau! dans le temps du déluge, Brahma, la sagesse suprême, dont le nom ne contient qu'une lettre, existait seul, et il existait sous votre forme. Ce Brahma, répandu et confondu avec vous, fit pénitence et par le mérite de sa pénitence il créa la nuit. Les eaux, éparses sur la terre, s'étant retirées dans un même lieu , formèrent la mer. De la mer furent créés le jour, les années, le soleil, la lune, et Brahma à quatre visages. Ce dernier créa de nouveau le ciel, la terre, l'air, les mondes inférieurs, et tout ce qui existait avant le déluge.-»

Chez les Zuni.
Le peuple de Cibola (Zuni) en Amérique du Nord, si l'on s'en rapporte à Francisco Vasquez, n'adorait que l'eau , parce que, disait-il , c'est l'eau qui fait croître les grains et les autres aliments; ce qui montre qu'elle est l'unique soutien de la vie.

L'eau d'ablution.

Chez les Hébreux.
Les Hébreux étaient soumis à une multitude d'ablutions, car ils devaient se baigner toutes les fois qu'ils avaient contracté nue souillure légale ou corporelle; mais d'après la Bible, il ne paraît pas qu'ils fussent assujettis à des pratiques particulières, à des rites déterminés pour prendre ces bains. Il suffisait qu'ils se lavassent dans une eau pure.

Chez les Musulmans.
Il n'en est pas de même des Musulmans, qui, outre les rites et les formules qui doivent accompagner leurs ablutions, doivent encore faire attention à la nature du liquide et à une multitude de prescriptions et de prohibitions imposées par leur code religieux. Ainsi, l'eau requise pour les ablutions doit être pure, et on peut prendre indifféremment de l'eau de pluie, de source, de fontaine, de ruisseau, de fleuve, de neige, de glace, et de la mer, parce que toutes ces eaux peuvent être considérées comme eaux du ciel : mais, de plus elles doivent avoir les trois qualités qui leur sont propres, à savoir, le goût, la couleur et l'odeur. Le défaut d'une de ces qualités ne les rendrait pas impures; mais s'il en manque deux à la fois, l'eau est réputée impure, et comme telle, impropre aux purifications. Nulle boisson composée, comme le sorbet; nulle eau de senteur, comme l'eau de rose; nulle; eau chargée d'aromates, de feuilles d'arbres ou de fruits; le vinaigre, ni le bouillon, ne peuvent servir aux ablutions, ni pour les vivants, ni pour les morts. La plus légère immondice qui tombe dans une eau dormante la rend impure, à moins que cette immondice ne suit imperceptible, et que le bassin où l'eau est contenue n'eût dix pieds de longueur sur dix de largeur, avec trois doigts d'eau, de sorte qu'en en prenant avec le creux de la main, il ne fût pas possible d'en soir le fond. L'eau qui aurait déjà servi à une purification, ne peut être employée pour une autre. Il en serait de même de l'eau d'un puits ou d'un bassin, dans lequel un homme impur serait entré, même sans aucune intention de s'y purifier. L'eau est également impure s'il s'y trouve une bête morte, à moins que ce ne soit les cadavres des poissons qui y vivent habituellement. Cependant les insectes dont le sang ne circule pas, comme les mouches, les moustiques, les abeilles, les scorpions, etc., ne rendent pas l'eau impure.
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Fontaine d'ablutions dans une mosquée du Caire.
Fontaine d'ablutions octogonale de la mosquée Mohammed Ali du Caire.
Source : The World Factbook.

Un puits souillé par le mélange ou par la chute d'un objet impur, doit être purifié par l'extraction d'un certain nombre de seaux d'eau; si c'est un rat, un moineau, un reptile, il suffit d'en tirer trente seaux pour que le reste de l'eau soit pure; si c'est un pigeon, une poule, un chat, il en faut soixante; mais si c'est un chien, un mouton, ou si l'animal, quel qu'il soit, se trouve déjà tout gonflé, on bien si c'est un homme noyé, alors le puits ou la citerne est entièrement impur, et exige d'être vidé jusqu'à siccité. Si l'eau est continuellement alimentée par une source, il faut en tirer au moins la quantité qui s'y trouvait au moment de la souillure, ce qui ne doit jamais être au-dessous de trois cents seaux. Les purifications faites par mégarde avec une eau souillée doivent être réitérées, ainsi que les prières qui les ont suivies. Si on n'a pas été témoin de la chute du corps impur, l'eau est censée souillée depuis vingt-quatre heures; mais si l'objet est gonflé ou dissous, l'impureté de l'eau compte depuis trois jours, et jamais au-delà.

Les ablutions chez les Hindous.
Les Hindous ont des règles encore plus minutieuses à l'égard de l'eau requise pour leurs ablutions.

L'eau lustrale. 
Chez les Hébreux.
Les anciens Hébreux avaient de l'eau lustrale; elle était faite d'eau vive dans laquelle on mettait de la cendre provenant d'une vache rousse, offerte en sacrifice, suivant le rite indiqué au livre des Nombres, chapitre XIX. On s'en servait pour purifier ceux qui avaient contracté quelque impureté, par l'attouchement d'un cadavre, d'un sépulcre; on en purifiait aussi les maisons ou les tentes dans lesquelles s'était trouvé un corps mort. Il ne semble pas qu'il y eût besoin pour cela de l'intervention des prêtres ou des lévites. Un homme pur prenait de l'hysope, la trempait dans cette eau, et en aspergeait les objets et les personnes; mais, chose singulière, celui qui portait l'eau lustrale et celui qui faisait l'aspersion devenaient impurs, tandis que ceux qui en étaient aspergés recouvraient la pureté.

Chez les Grecs.
Chez les Grecs, on employait pour les purifications l'eau de mer, quand on pouvait s'en procurer, mais le plus souvent on se servait d'eau lustrale; c'était une eau commune dans laquelle on avait plongé un tison ardent, pris sur l'autel pendant que la victime était brûlée. On en remplissait des vases dans les vestibules des temples, dans les lieux où se tenait l'assemblée générale, et autour des cercueils où les morts étaient exposés à la vue des passants. Cette eau servait à purifier les enfants d'abord après leur naissance, ceux qui entraient dans les temples, ceux qui avaient commis un meurtre, même involontaire, ceux qui étaient affligés de certains maux regardés comme des signes de la colère céleste, telle que la peste, la frénésie, etc.; tous ceux enfin qui voulaient se rendre agréables aux dieux. Cette cérémonie fut insensiblement appliquée aux temples, aux autels, à tous les lieux que la Divinité devait honorer de sa présence; aux villes, aux rues, aux maisons, aux champs, à tous les endroits profanés par le crime, ou sur lesquels ou voulait attirer les faveurs du ciel.

L'eau lustrale dans l'Hindouisme.
Voici comment les brahmanes procèdent à la confection de l'eau lustrale : Après avoir préalablement purifié avec de la fiente de vache un lieu quelconque, on l'arrose avec de l'eau; puis le Pourohita, qui préside à la cérémonie, s'assied le visage tourné vers l'orient. On place devant lui une feuille de bananier, sur laquelle on met une mesure de riz; à côté on place un vase de cuivre plein d'eau, et dont les parois extérieures ont été blanchies à la chaux; on couvre de feuilles de manguier l'orifice du vase, et on le pose sur le riz. On met auprès un petit tas de safran pour représenter le dieu Ganesh, auquel on offre des adorations, du sucre brut et du bétel. On jette ensuite dans le vase, en récitant des formules sacrées, de la poudre de sandal et des grains de riz teints de safran, et, par cette opération, l'eau contenue dans le vase devient l'eau sacrée du Gange. Enfin, on offre au même vase un sacrifice, des bananes et du bétel. L'eau lustrale ainsi fabriquée purifie les lieux et les personnes qui ont contracté des souillures.

Mais quelle que soit la vertu de cette eau lustrale, elle n'approche pas de la sainte efficacité de la mixtion appelée Pantcha-Karya , c'est-à-dire les cinq substances qui sortent du corps de la vache, à savoir : le lait, le caillé, le beurre liquéfié, la fiente et l'urine de cet animal. Ce précieux mélange, pris soit à l'extérieur, soit à l'intérieur, purifie toute  sorte de péchés. 

L'eau bénite.
L'eau chez les Chrétiens est employée dans trois occasions différentes : au sacrifice de la messe, pour la collation du sacrement de baptême, et pour l'aspersion, ou la bénédiction des personnes et des choses.
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La signification de l'eau chez les Catholiques

L'eau bénite est, dans l'Eglise catholique, un symbole et un moyen de purification; non pas qu'une personne qui en fait usage ou qui en est aspergée soit regardée comme purifiée de ses souillures corporelles ou spirituelles, quelles que soient d'ailleurs ses dispositions, ainsi que cela a lieu chez les Musulmans, les Hindous et autres peuples; mais l'Eglise croit que le juste qui en use peut, par ce moyen, contribuer à chasser le démon, à éloigner on affaiblir les tentations, à expier ses péchés véniels, etc., et que le pécheur peut, en en prenant avec foi et avec un désir sincère de se convertir, prédisposer par là son âme à se convertir. Pour ceux qui en prennent en entrant dans l'église, elle exprime la pureté de coeur avec laquelle ils doivent s'approcher de Dieu. Cet usage est fort ancien, et l'Eglise, en recevant dans son sein les gentils convertis à la foi de Jésus-Christ, a substitué l'eau bénite à l'eau lustrale des païens de la Grèce et de Rome.

Les Protestants ont rejeté l'usage de l'eau bénite comme une superstition grossière. 

L'eau et la messe.
Avant de procéder à l'oblation du sacrifice, après que le diacre a versé dans le calice le vin destiné à être consacré, le sous-diacre y ajoute une ou deux gouttes d'eau. La croyance veut que ce mélange soit d'institution divine, quoiqu'on ne lise pas dans les Evangiles que Jésus l'ait opéré; du moins comme c'est une pratique observée par toutes les Eglises tant de l'Orient que de l'Occident, il est probable que ce sont les apôtres qui l'ont établie. On donne à ce mélange trois raisons symboliques :

a) le vin représente Jésus-Christ, et l'eau le peuple fidèle; l'union des deux liqueurs exprime l'unité du corps mystique que forme l'Eglise unie à son divin chef ; c'est pourquoi le célébrant bénit l'eau et non pas le vin. Dans les messes des morts, on ne bénit pas l'eau , parce que le sacrifice est offert spécialement pour les âmes des défunts sur lesquelles le prêtre ne saurait avoir de juridiction;

b) le mélange de l'eau au vin est le symbole de la sobriété que les chrétiens doivent apporter dans leurs repas;

c) enfin, il est la figure de l'eau qui sortit avec le sang du côté de Jésus, lorsqu'un soldat lui porta un coup de lance sur la croix; c'est sans doute la raison pour laquelle, dans les Eglises orientales, on fait chauffer l'eau avant de la mettre dans le calice.

L'eau et le baptême.
L'eau du baptême, appelée aussi eau baptismale, doit être pure, naturelle, c'est-à-dire qu'elle ne doit être affectée d'aucun mélange qui lui ôte sa qualité d'eau. On la bénit solennellement le samedi saint et la veille de la Pentecôte, parce que c'étaient autrefois les jours auxquels on administrait publiquement le baptême aux catéchumènes. Le prêtre prononce une longue prière modulée sur un chant particulier, pendant laquelle il exprime avec l'eau plusieurs actions symboliques; ainsi il en jette vers les quatre parties du monde, en souvenir des quatre fleuves qui sortaient du paradis terrestre, et pour exprimer que toutes les nations du monde sont appelées à la grâce du sacrement; il fait dessus des signes de croix, pour exprimer que les eaux du baptême tirent leur vertu de la croix et de la mort du Fils de Dieu; il y plonge par trois fois le cierge pascal allumé, symbole de la vertu fécondante du Saint-Esprit; il verse dans cette eau de la cire fondue du cierge pascal, pour la sanctifier; enfin, il la consacre en y versant de l'huile des catéchumènes et du saint chrome, qui sont employés dans l'administration du baptême. Mais avant cette dernière cérémonie, on puise dans les fonts baptismaux de l'eau qui vient d'être ainsi bénite, et on la verse dans de grands vases préparés à cet effet, où se trouve déjà une certaine quantité d'eau qui est ainsi sanctifiée par ce mélange aver, l'eau sainte. Les fidèles viennent puiser de cette eau et en emportent dans leurs oraisons. Quant à l'eau baptismale mélangée d'huile et de saint chrême, elle est uniquement réservée pour le baptême.

L'eau des fonts batismaux et des bénitiers.
L'eau bénite, proprement dite, est celle qui est tirée des fonts baptismaux avant l'infusion des huiles saintes, ainsi que nous venons de le dire. On la bénit encore d'une autre manière, tous les dimanches, avant la messe paroissiale. Le célébrant prononce sur elle des exorcismes, des bénédictions et des prières, et y mélange du sel pareillement exorcisé et bénit. Puis il en asperge les autels, les croix, les images, le clergé et enfin tout le peuple assemblé dans l'église, pendant que le choeur chante des antiennes analogues à la cérémonie. Cette bénédiction n'a pas lieu les jours de Pâques et de la Pentecôte, parce qu'en ces deux fêtes on se sert de l'eau bénite la veille dans les fonts baptismaux. On emploie cette eau bénite indifféremment de l'une ou de l'autre manière dans la plupart des bénédictions et des consécrations des personnes et des choses. Presque tous les objets offerts à la bénédiction des évêques ou des prêtres doivent être aspergés d'eau bénite. On en met aussi à la porte des églises, dans des vases appelés bénitier; les fidèles y plongent l'extrémité de leur mains ou de leurs doigts, et en font le signe de la croix, en entrant dans le temple. 

Les plus pratiquants des Catholiques en emportent aussi dans leurs maisons, car elle est regardée connue un préservatif contre les dangers du corps et de l'âme; c'est pourquoi on la dépose dans de petits bénitiers que I'on place le plus souvent auprès du lit, afin d'en prendre en se levant et en se couchant; plusieurs en aspergent leurs appartements quand il tonne, ou quand ils ont quelque accident à redouter. Enfin elle sert au prêtre qui vient administrer les sacrements à domicile, et lorsqu'une personne est décédée, tant que le cadavre reste dans la maison. (A. Bertrand).

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Dictionnaire Religions, mythes, symboles
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