 | Les noms de Vénus Elle est la seule planète dont Homère, ait parlé; il la désigne par l'épithète de Callistos, la Belle : "Esperos, le plus bel astre-étincelant dans le Ciel " (Iliade , XXII - 318), Dans un autre chant de l'Iliade (Ib. XXIII, 226), Homère parle encore de Vénus " l'étoile matinale", phôsphoros, qui annonce la lumière au monde et paraît suivie de l'Aurore . On lit aussi dans la Bible ces mots qui paraissent se rapporter à Vénus : "Ô Lucifer, toi qui paraissais si brillant au point du jour!" (Isaïe, XIV, 12 ). Chez les Égyptiens, elle était nommée P-nouter-tiaou, le dieu du matin, et «Vennou hesiri », l'oiseau Vennou d'Osiris . Les hiéroglyphes la représentent sous la forme de cet oiseau, et aussi sous celle d'une étoile accompagnant le symbole d'Osiris : Chez les Indiens, Vénus était appelée Sukra, c'est-à-dire l'éclatante, Daitya-Guru, la souveraine des Titans . Chez les Babyloniens, elle portait le nom d'Anadid, mot écrit plus tard Nana, dans le livre des Maccabées (Liv. 1, chap V, 13 et 15) ( Ancien Testament ) et Nahit dans les Actes des martyrs. On l'appelait Nahid chez les Persans. Chez les Arabes, elle portait le, nom de el Zohra, qualification qui appartient à la même racine que l'hébreu Zohar, « splendeur du ciel ». Dans les livres religieux des Sabéens , elle est nommée "flamme, chaleur, esprit". Sa qualification orientale ordinaire était «la lumineuse». Il y à bien des siècles que son nom a été donné par les astronomes chaldéens au sixième jour de la semaine, - le vendredi : Veneris dies. En Chine, Vénus était nommée T'ai-pé, la grande blanche, très certainement à cause de son éclatante lumière. Elle portait aussi primitivement deux noms : Khiming, l'ouvreuse de la clarté, comme étoile du matin, et, comme étoile du soir Tchang-Kang, la tardive. Cette planète était affectée à l'occident, mais on avait déjà remarqué qu'elle était de temps à autre visible pendant le jour. On a même dit que ses phases aient été connues, car il est écrit que quand elle est parfaitement arrondie, la paix doit régner dans l'univers. | [1] Cicéron, De natura deorum, lib. Il. |