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Conformément à l'étymologie, l'écriture hiéroglyphique des anciens Égyptiens était leur écriture sacrée. Les hiéroglyphes sont des dessins d'objets empruntés aux trois règnes de la nature, aux métiers, aux arts, etc., et qui expriment les uns des idées, les autres des sons. Utilisée concurremment à d'autres écritures (hiératique, démotique, La langue égyptienne), c'était la plus élaborée et la plus artistique : elle servait à l'ornementation des monuments et à la rédaction des inscriptions et des ouvrages funèbres. On la voulait à même de survivre au temps. Dans l'écriture hiéroglyphique, tous les signes employés, quels qu'ils fussent, consistaient en images. La manière la plus simple de s'y prendre est de dessiner l'image évoquée par le mot qu'ils prononcent; le mot lion, par exemple, est rendu par le dessin d'un lion, le mot étoile par le dessin d'une étoile. Certains des signes utilisés dans l'écriture hiéroglyphique sont donc ainsi purement figuratifs. Mais par ce procédé rudimentaire on ne peut traduire que des idées matérielles et encore parmi ces idées matérielles, il en était que leur complexité rend presque intraduisibles. Lorsque les Égyptiens avaient à rendre l'idée combat, il eût été peu pratique pour eux de peindre les mille détails d'une mêlée. Ils eurent recours au symbole : l'idée combat fut rendue par l'image de deux bras tenant, l'un une pique, l'autre un bouclier. Il en fut de même pour les idées abstraites. La joie fut rendue par un homme dansant ou levant les bras au ciel, etc. On avait alors affaire à des signes symboliques. Mais pour écrire des phrases, tous ces signes ou idéogrammes n'étaient pas encore suffisants. Les Égyptiens recouraient donc également à des caractères phonétiques, ou phonogrammes. Ainsi la bouche ne servait pas seulement à exprimer l'idée de bouche, mais la syllabe rô et la lettre r; la main, l'idée de la main et la lettre d. L'on conçoit dans ces conditions que chaque substantif pouvait s'écrire de deux manières, ou par la représentation pure et simple de l'objet, ou par le nom, l'appellation écrite en caractères phonétiques. Ainsi un boeuf pouvait s'écrire simplement en représentant un boeuf, ou bien en écrivant, avec des caractères devenus phonétiques, le nom de la langue parlée.
C'est dans l'emploi de ces deux systèmes différents - idéographique et phonétique - que consistait principalement la différence des écritures hiéroglyphique pure, hiératique, et démotique. L'écriture hiéroglyphique employait presque toujours les caractères figuratifs et symboliques; dans l'écriture hiératique ou cursive, aucun de ces signes, quels qu'ils fussent, ne consistaient en images, mais en caractères conventionnels dérivés des images de l'écriture hiéroglyphique; quant à l'écriture démotique, elle recourait presque exclusivement aux caractères phonétiques. | |||||||
La pierre de Rosette Un officier du génie, attaché à la division de l'armée l'Égypte qui occupait la ville de Rosette, trouva, en août 1799, dans les fouilles exécutées à l'ancien fort, une pierre de granit noir, dont la face, bien polie, offrait trois inscriptions en trois caractères différents. L'inscription supérieure, détruite ou fracturée en grande partie, est en écriture hiéroglyphique; le texte intermédiaire appartient à une écriture égyptienne cursive, appelée enchoriale ou démotique; et une inscription en langue et en caractères grecs occupe la troisième et dernière division de la pierre. La traduction de ce dernier texte, contenant un décret du corps sacerdotal de l'Égypte, réuni à Memphis pour décerner de grands honneurs au roi Ptolémée Epiphane, donnait la pleine certitude que les deux inscriptions supérieures contenaient l'expression fidèle du même décret, puisqu'il était dit dans les dernières lignes que cette inscription avait été gravée sur une pierre dure en trois caractères, caractères hiéroglyphiques, caractères enchoriaux ou démotiques, et caractères grecs. Une fois ce point bien établi, voici comme on procéda pour arriver au déchiffrement de, l'inscription démotique, la seule sur laquelle on pût s'exercer comme étant bien complète. C'est Silvestre de Sacy qui le premier se donna à ce travail. Il remarqua que certains noms, notamment ceux de Ptolémée et d'Alexandre, étaient répétés un assez grand nombre de fois dans l'inscription grecque; il chercha donc, dans l'inscription démotique, des groupes de caractères semblables, répétés autant de fois et à peu près aux mêmes places que dans l'inscription grecque. Il reconnut aussi, par le nombre de caractères, égal à peu près dans les deux inscriptions pour représenter les mêmes noms que les caractères étaient simplement alphabétiques. Le résultat de ces recherches, publié en 1802 dans une lettre adressée au comte Chaptal, alors ministre de l'intérieur, renferme les premières bases du déchiffrement du texte intermédiaire, par la détermination des groupes de caractères répondant aux noms propres de Ptolémée, Arsinoé, Alexandre et Alexandrie, mentionnés en différentes occasions dans le texte grec. Bientôt après, Akerblad, orientaliste que distinguaient une érudition très variée et une connaissance approfondie de la langue copte, suivant l'exemple de Silvestre de Sacy, publia une analyse des noms propres grecs cités dans l'inscription en caractères démotiques, et déduisit en même temps de cette analyse un court alphabet égyptien démotique. Mais, si heureux dans la lecture des noms propres grecs, Akerblad échoua lorsqu'il voulut appliquer son alphabet au reste de l'inscription. Une des plus grandes causes de sa non-réussite, c'est qu'il ne pensa pas que les Égyptiens avaient pu écrire les mots de leur langue en supprimant une grande partie des voyelles médiales, comme cela s'est pratiqué de tout temps chez les Hébreux et les Arabes. Toutefois il resta prouvé, par les travaux de Silvestre de Sacy et du docteur Akerblad, que les Égyptiens exprimaient les noms propres étrangers par des caractères purement alphabétiques. 1° que l'écriture de l'inscription intermédiaire de la pierre de Rosette était la même que celle des papyrus, corrompue par la main du peuple;Ainsi Young revenait à cette opinion que l'écriture égyptienne était purement idéographique, et dès lors on courait les risques de retomber dans les explications erronées données par le Père Kircher au XVIIe siècle. Reprenant une opinion déjà en vogue de son temps selon laquelle l'écriture égyptienne était idéographique, Athanasius Kircher s'était livré avec persévérance à l'étude des hiéroglyphes. Mais s'abandonnant aux hypothèses les moins naturelles, il avait prétendu reconnaître dans les textes hiéroglyphiques gravés sur les obélisques, sur les statues, sur les momies et les amulettes (Religion égyptienne) de style égyptien toute la science cabalistique et les rêveries de la démonologie la plus raffinée. C'est ainsi que pour le mot autocrator (empereur), qui se trouve sur un obélisque, Kircher avait donné la traduction suivant :Il reviendra finalement à Champollion d'accomplir les pas décisifs dans le déchiffremement des hiéroglyphes. Les travaux consciencieux auxquels ce savant se livrait depuis longtemps lui permirent de publier, en 1821 et 1822, deux Mémoires lus à l'Académie, dans lesquels il établit le premier que les Égyptiens avaient, comme on l'a dit, trois espèces d'écriture : l'écriture hiéroglyphique pure, employée principalement sur les monuments; l'écriture hiératique ou sacerdotale, celle des papyrus, qui n'était, pour ainsi dire, qu'une tachygraphie des hiéroglyphes, puisqu'on y retrouvait toutes les formes de ces derniers; et enfin l'écriture démotique, qui différait des autres par l'absence ou du moins l'emploi moins fréquent des signes symboliques. La différence de ces écritures ressortira plus nette lorsque nous donnerons l'explication du système graphique. Mais avant d'aller plus loin, nous allons donner des exemples de la lecture faite par Champollion de noms grecs écrits en hiéroglyphes, lecture qui l'a conduit à reconnaître que les Égyptiens employaient dans leur écriture des signes purement phonétiques, c'est-à-dire exprimant des sons.L'auteur de la fécondité et de toute végétation est Osiris, dont la faculté génératrice est tirée du ciel dans son royaume par le saint Mophta.On peut deviner par ce seul exemple à quel système aussi complexe que vain il en était arrivé. Les noms dans les cartouches C'est à la lettre écrite en 1824 par Champollion à un certain M. Dacier secrétaire de l'Institut, que nous emprunterons ces exemples, et l'on y verra le résultat de toutes les tentatives faites jusqu'alors. Il avait été reconnu, nous l'avons noté, que les Égyptiens se servaient de caractères démotiques auxquels ils avaient attribué la faculté d'exprimer des sons pour introduire dans leurs textes les noms propres étrangers. En raisonnant par analogie, Champollion conclut qu'il devait en être de même pour les hiéroglyphes purs. Pour s'assurer de la vérité de cet aperçu, pour reconnaître l'existence et discerner même la valeur de quelques uns de ces signes, il aurait suffi d'avoir sous les yeux, écrits en hiéroglyphes purs, deux noms propres de rois grecs préalablement connus, et contenant plusieurs lettres employées à la fois dans l'un et dans l'autre, tels que Ptolémée et Cléopâtre. Le texte hiéroglyphique de l'inscription de Rosette donnait celui de Ptolémée; un obélisque, trouvé dans l'île de Philae et transporté à Londres, était lié à un socle portant une inscription grecque qui est une supplique des prêtres d'Isis à Cléopâtre. On avait reconnu depuis longtemps, par l'inspection des papyrus et de l'inscription de Rosette, que les noms des souverains étaient renfermés dans un encadrement elliptique auquel on a donné le nom de cartouche. Le cartouche qui se trouvait sur l'obélisque de Philae devait donc nécessairement renfermer le nom de Cléopâtre : Ce fut sur ce cartouche et sur celui qui, dans l'inscription de Rosette, renferme le nom de Ptolémée, que Champollion fit son épreuve. Voici ces deux noms en caractères hiéroglyphiques et en caractères démotiques.
Le deuxième, un lion au repos qui doit représenter le L, est tout-à-fait semblable au quatrième signe du nom de Ptolémée, qui est aussi un L (PTOL). Le troisième signe, qui est une plume ou une feuille, représenterait la voyelle brève E; on voit aussi, à la fin du nom de Ptolémée, deux feuilles semblables, qui auraient la valeur de deux E brefs ou un E long, le Ê des Grecs. Le quatrième caractère du cartouche de Cléopâtre, représentant une espèce de fleur avec, une tige recourbée, répondrait à l'O du nom grec de cette reine (KLEO); Il est en effet le troisième caractère du nom de Ptolémée (PTO). Le cinquième du nom de Cléopâtre, qui a la forme d'un parallélogramme, doit représenter le P (KLEOP); car il est aussi le premier du nom de Ptolémée. Le sixième signe, répondant à la voyelle A de Cléopâtre (KLEOPA), est un épervier, et ne se voit pas dans le nom de Ptolémée, ce qui doit être en effet. Le septième caractère est une main ouverte représentant le T de Cléopâtre (KLEOPAT); mais cette main ne se retrouve pas dans le nom de Ptolémée, ou la deuxième lettre T est exprimée par un segment de sphère, et nous sommes conduits à penser que ces deux signes s'employaient pour représenter le même son. Le huitième signe, de Cléopâtre, qui est une bouche vue de face, et qui serait le R (KLEOPATR), ne se retrouve pas dans le cartouche de Ptolémée, et ne doit pas s'y retrouver non plus. Enfin le neuvième et dernier signe du nom de la reine, qui doit être la, voyelle A (KLEOPATRA), est en effet l'épervier que nous avons déjà vu représenter cette voyelle dans la troisième syllabe du nom. Ce nom propre est terminé par les deux signes hiéroglyphiques qui sont remarqués comme, signe distinctif de tous les noms féminins, et celui, de Ptolémée l'est par un autre signe qui consiste en un trait recourbé et répondant au S des Grecs Ainsi lecture faite le nom de Ptolémée donne Ptolmés, nom grec de Ptolémée, et Celui de Cléopâtre - Kleopatra, nom grec de cette reine. En faisant le même travail sur les noms en caractères démotiques, Champollion a obtenu des résultats à peu près semblables et a retrouvé les mêmes caractères, comme on peut s'en convaincre par la seule inspection. de ces noms. 1° Que les Egyptiens avaient trois espèces d'écriture, - hiéroglyphique, hiératique et démotique;Conduit donc à reconnaître à certains signes une valeur toujours la même, Champollion a cherché à appliquer l'alphabet qu'il en avait déduit aux autres mots des différentes écritures égyptiennes. La composante idéographique La Lettre à M. Dacier de Champollion ne représente qu'une petite étape du déchiffrement des hiéroglyphes. Champollion a ensuite peiné pendant une dizaine d'années pour comprendre la logique des écritures égyptiennes. On ne peux plus suivre pas à pas ce travail; on se contentera d'en résumer les principaux résultats : Les signes figuratifs. Nous ignorons quels furent, dans ce prétendu genre d'écriture; les premiers essais des Égyptiens. Des poteries décorées de l'époque gherzéenne (3500 à 3200 ans avant notre ère), montrent sans doute les esquisses de ce que seront plus tard les véritables hiéroglyphes. Mais ce n'est pas encore une écriture. Mais à partir de l'Ancien Empire, c'est déjà un système achevé d'écriture que l'on observe. Les bas-reliefs qui décorent les monuments de cette époque sont tous accompagnés de légendes hiéroglyphiques semblables, dans les formes, les combinaisons et l'arrangement de leurs signes, aux légendes qui accompagnent, sur les derniers produits de l'art égyptien; les images des rois grecs et celles des empereurs romains Ainsi l'écriture égyptienne ne se présente jamais que dans son état d'achèvement, quelque anciens que soient les textes dans lesquels nous pouvons l'étudier. L'histoire de la formation du système hiéroglyphique ne pouvant être que l'objet d'hypothèses, contentons-nous, de reconnaître que dans leur écriture il existe une, classe de caractères qui sont une image des objets mêmes dont ils sont destinés à rappeler l'idée : ces signes sont ceux qu'on appelle figuratifs ou idéographiques. Quand on a reconnu la valeur purement figurative d'un certain nombre de signes, on est loin d'avoir une idée exacte de ce singulier système; car les signes de cet ordre se trouvent pour ainsi dire perdus au milieu d'une grande quantité d'autres, dont un certain nombre montrent par leur forme seule qu'ils tiennent à une méthode d'expression fort différente de celle des premiers. Des observations de Champollion, appuyées sur les témoignages des auteurs grecs, il résulte qu'une partie de ces caractères sont, pour reprendre la terminologie de l'époque, symboliques et énigmatiques. Les signes symboliques. Le procédé suivi pour exprimer ceux des objets de nos idées qui ne tombent pas sous les sens, fut et devait être forcément semblable à celui qu'on mit primitivement en pratique pour la création des mots. De la même manière, une écriture hiéroglyphique, n'ayant plus le pouvoir de donner aux signes de certains objets les formes mêmes de ces objets, doit s'efforcer de les peindre par l'image d'autres objets physiques, dans lesquels se trouvent des qualités analogues. Ils s'appliquèrent à exprimer les idées d'objets tout à fait intellectuels et sans formes sensibles par les images corporelles présentant des rapports plus ou moins éloignés avec l'objet de l'idée qu'il s'agissait de noter. Ces signes ont été nommés symboliques et énigmatiques. Dans la détermination des signes symboliques, les Égyptiens procédèrent principalement : 1° En se contentant de peindre la partie pour exprimer le tout : ainsi deux bras tenant un arc et un trait signifiaient une bataille; deux bras élevés vers le ciel, une offrande, etc.On doit principalement comprendre, parmi ces signes symboliques énigmatiques, ceux qui, dans les textes égyptiens, tiennent la place des noms propres des différentes divinités. Les noms divins symboliques sont de deux espèces. Les uns se forment d'un corps humain avec ou sans bras, assis, mais dont la tête est remplacée par celle d'un animal quelconque. Ces têtes d'animaux ainsi ajoutées au corps d'un homme ou d'une femme caractérisent spécialement chaque divinité (Religion égyptienne). Un homme à tête de bélier exprime l'idée d'Amon-Cnouphis; un homme à tête d'épervier surmontée d'un disque, celle du dieu Phré, etc. Ces caractères ne sont, en réalité, que les images symboliques des dieux eux-mêmes. Ces alliances inattendues étaient motivées sur les similitudes que les Égyptiens avaient établies entre certains dieux et certains animaux , dont les qualités dominantes ou les habitudes leur parurent propres à rappeler à la pensée les qualités ou les fonctions des personnages mythiques. C'est comme si les Grecs, qui consacrèrent aussi divers animaux à chacun de leurs dieux, eussent représenté Zeus avec une tête d'aigle, Héra avec celle d'un paon, Athéna avec celle d'une chouette, etc., au lieu de placer simplement ces animaux aux pieds de la statue de chacune de ces divinités. La deuxième espèce de caractères symboliques divins consiste simplement dans la représentation entière de l'animal consacré à chaque dieu ou déesse, avec les insignes propres à la divinité dont ils sont les emblèmes. Ainsi un épervier avant un disque sur la tête exprime symboliquement le dieu Phré; un bélier les cornes surmontées de longues plumes, Amon-Ra, etc. Voici plusieurs divinités égyptiennes ainsi représentées :- Les signes phonétiques De fait, il était impossible de faire des phrases en accolant des images les unes à la suite des autres : après avoir peint les idées, on comprit qu'il était indispensable de peindre les sons. Comment y parvint-on? au moyen du rébus. Pour l'expliquer bien clairement à des lecteurs francophones, je vais être obligé dans un premier temps de commettre un anachronisme en faisant parler le français à des Égyptiens. Je supposerai donc que lorsqu'un Égyptien montrait à un autre Égyptien l'image d'un chat, celui-ci lisait : chat. Lorsqu'il lui montrait une peau de bête, celui-ci lisait : peau. De l'habitude d'accompagner le dessin d'un objet du nom de cet objet est né l'usage d'attribuer pour toujours à ce dessin le son auquel répondait l'objet représenté et cela sans plus tenir compte du sens figuratif originel. Pour écrire le mot chapeau, par exemple, on eût tracé un chat et une peau. Ainsi voilà deux « signes d'idées » devenus « signes de sons ». C'est ce qu'on appelle le passage de l'idéographisme au phonétisme; mais ce n'était qu'un premier pas de fait; il restait encore bien du chemin à parcourir. Tel fut en effet le principe qui présida au choix des images destinées à représenter les voix et les articulations des mots introduits dans le système hiéroglyphique. Accrue de ce nouvel ordre de signes, l'écriture hiéroglyphique resta parfaitement homogène quant à ses formes matérielles. Elle n'employa toujours que des signes images d'objets physiques mais les uns, caractères figuratifs s'exprimant directement les objets mêmes dont ils retraçaient l'image; les autres, caractères symboliques ou énigmatiques; exprimant indirectement des idées avec lesquelles l'objet qu'ils imitaient dans leur forme n'avait que des rapports fort éloignés; et enfin les caractères phonétiques, n'exprimant que des sons et des articulations simples.-
(M. P.). Alphabet phonétique général. |
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