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Alphonse, comte de Poitiers et de Toulouse, quatrième fils de Louis VIII, né, selon la chronique de Saint-Denis, le 11 novembre 1220, mort en Italie le 21 août 1271. Son père lui avait assigné comme apanage propre, dans son testament, le Poitou et l'Auvergne. Blanche de Castille le fiança dès l'âge de neuf ans à Jeanne, fille unique de Raimond VII, et héritière du comté de Toulouse; quand il eut atteint sa majorité, Louis IX lui conféra solennellement, à Saumur, la chevalerie (24 juin 1241), et parvint non sans peine à lui constituer son domaine, et à lui en donner la jouissance. En 1248, Alphonse prit la croix avec saint Louis (Les Croisades), et, après avoir fait d'immenses préparatifs, s'embarqua (26 août 1249) à Aigues-Mortes avec Jeanne sa femme, puis, la mort de Raymond VII étant survenue peu après (27 septembre), il se trouva être le plus puissant feudataire du royaume, et se disposa à rentrer en France pour recueillir la succession de son beau-père. Fait prisonnier à Mansourah avec le roi de France et le comte d'Anjou, il fut promptement délivré et regagna ses États, où il débarqua avec sa femme Jeanne en septembre 1250. Après avoir reçu à Beaucaire les hommages de plusieurs vassaux, il contraignit la ville d'Avignon, qui avait refusé de le reconnaître après la mort de Raimond VII, à se soumettre et à lui voter le subside du vingtième pour l'aider à payer les sommes qu'il avait empruntées pour sa rançon. Il jura qu'il maintiendrait les prérogatives et les biens temporels du clergé d'Avignon, et qu'il conserverait aux bourgeois leurs privilèges (7 juin 1251) : aussi sa domination fut elle acceptée. Mais il souleva par tous ses États de graves protestations lorsqu'il résolut de faire casser le testament de Raimond VII et qu'il fit examiner sa validité par une commission de jurisconsultes toulousains qui lui étaient dévoués, sous prétexte que son beau-père avait donné une trop grande partie de ses biens aux églises et aux monastères. Alphonse eut ensuite une entrevue à Lyon avec Innocent IV, et voyagea en Angleterre pour engager le roi à prendre la croix et éloigner ainsi de la France le danger d'une invasion anglaise; quand il revint, il mit tous ses soins à la bonne gestion de ses affaires et à la bonne administration de ses provinces. Une de ses résidences favorites était l'hôtel de Poitiers, à Paris; il l'avait fait construire lui-même, non loin du Louvre, afin de pouvoir plus fréquemment jouir de la présence et des conseils de son frère le roi de France, son guide le plus précieux et son ami le plus cher. Mais, malgré ce séjour habituel à Paris, Alphonse ne s'occupait pas moins activement de son gouvernement: sa volumineuse et très curieuse correspondance en fait foi. Du reste il visitait quelquefois ses domaines, pour surveiller par lui-même ses officiers et se rendre un compte exact de l'état des esprits. De graves infirmités, une ophtalmie, la paralysie, vinrent de bonne heure condamner Alphonse au repos. Néanmoins on eut recours à ses offices lorsqu'en 1252 Blanche de Castille mourut; Alphonse de Poitiers et Charles d'Anjou, qui l'avaient considérablement aidée dans les dernières années de sa vie, prirent de fait la régence en mains jusqu'au retour du roi; et ils ne contribuèrent pas peu à la conclusion du traité qui devait terminer à l'amiable les grosses questions pendantes entre la France et l'Angleterre. Une partie des provinces revendiquées par Henri III étaient devenues le lot d'Alphonse, soit par suite du legs de son père Louis VIII, soit par héritage du comte de Toulouse, Raimond. Par le traité de Paris de 1259, Louis IX abandonna au roi d'Angleterre, dans le cas où son frère mourrait sans postérité légitime, la partie de la Saintonge située à gauche de la Charente, l'Agenais et le Bas-Quercy. Dès lors les relations d'Alphonse avec l'Angleterre et particulièrement avec Marguerite de Provence devinrent plus régulières et l'on trouve dans la correspondance qu'ils échangèrent trace des affaires politiques auxquelles prit part le comte de Poitiers. C'est à cela d'ailleurs que se bornent les renseignements que nous possédons sur sa biographie pendant une longue période. Il voulait absolument partir pour une nouvelle croisade son état maladif l'en avait toujours empêché. Enfin, en 1270, il se disposa à suivre le roi de France en Orient, écrivit à tous ses officiers pour se procurer d'importantes sommes d'argent et pour déterminer les conditions exigées de ceux qui l'accompagneraient dans ce voyage. Mais, avant de s'embarquer, Alphonse et Jeanne sa femme voulurent parcourir leurs provinces, aussi bien pour réchauffer le zèle en faveur de la croisade que pour s'assurer de la tranquillité de leurs sujets pendant leur absence. Ils passèrent à Poitiers, à Niort, à La Rochelle, donnant partout aux bourgeois des villes des preuves certaines qu'ils ne toucheraient pas à leurs libertés, puis, par Saint-Jean-d'Angély, Saintes, Agen, Montauban et Toulouse, ils arrivèrent à Aigues vers la fin de mai 1270. Là, ils firent tous deux leur testament, ils instituaient pour leurs héritiers ceux qui devaient naturellement l'être en vertu de la coutume, mais on verra plus loin ce qu'il en advint; ils firent encore d'importants legs en faveur des établissements religieux de leurs domaines, et affranchirent tous leurs serfs et leurs enfants. Déjà Alphonse avait, l'année précédente, doté des abbayes, des léproseries. D'ailleurs, jusqu'au moment de son embarquement, il eut à coeur de s'occuper des affaires publiques, et l'un de ses derniers actes fut un traité terminant par des concessions réciproques des difficultés pendantes entre lui et l'abbaye de Saint-Maixent, en Poitou. Ce n'est pas le lieu de raconter ici l'expédition de Louis IX en Afrique; Alphonse et Jeanne, après avoir échappé à la peste, passèrent l'hiver en Sicile. Au printemps, ils gagnèrent l'Italie mais bientôt la maladie les rejoignit et la mort les surprit tous deux, à trois jours de distance. Alphonse mourut à cinquante et un ans, au château de Corneto en Toscane d'après Guillaume de Nangis, à Saint Pierre-d'Arena près de Gênes, d'après l'historien génois Caffari, mais bien plus probablement à Savone (Bernard Guy, dans Dom Bouquet, XIX, 228), le 21 août 1271, sans laisser d'enfant. Son corps fut ramené à Saint-Denis, et son coeur trouva place à l'abbaye de Maubuisson; les restes de Jeanne furent transportés à l'abbaye de Gercy en Brie qui lui devait sa fondation. Presque tous les États d'Alphonse, le Poitou, la Saintonge, le comté de Toulouse, l'Auvergne, furent réunis de plein droit et sans contestation au domaine royal. Seul, l'Agenais fut restitué au roi d'Angleterre. Le comtat Venaissin fut abandonné au Saint-Siège. Les prétentions de Charles d'Anjou furent repoussées en 1283 par un arrêt du parlement. Des troubadours, des ménétriers chantèrent les louanges du prince défunt, qui avait tenu toute sa vie à protéger d'une manière spéciale les lettres et les arts. Les éloges de Rutebeuf n'ont d'ailleurs rien d'exagéré si l'on tient compte de tous les bienfaits répandus par Alphonse dans ses États. Sa mort prématurée fut pour le midi de la France une perte véritable. Il avait su, en prince éclairé, et par un esprit de modération et de justice, faire passer sans secousse le Poitou de la maison des Plantagenets sous la domination capétienne, et faire oublier au Languedoc les haines terribles que la guerre des Albigeois y avait soulevées. Pacificateur modeste et honnête homme, il a joué un rôle important dans la construction de l'unité nationale. Alphonse simplifia et unifia l'organisation de ses différents États. En Languedoc, il respecta presque sans modifications l'ordre de choses établi depuis longtemps et peu différent de l'administration des domaines de la couronne, c'est-à-dire qu'il conserva les sénéchaux non héréditaires tels qu'ils existaient auparavant; en Auvergne ce fut un simple changement de nom, car le connétable devint le sénéchal, avec les attributions ordinaires de cet officier; en Poitou les nombreuses subdivisions du territoire ne subsistèrent pas, et Alphonse, en agrandissant ses domaines par confiscation, à la suite de la révolte du comte de la Marche, créa en 1255 une sénéchaussée de Saintonge à côté de celle de Poitou. Il réprima des abus invétérés par une ordonnance célèbre de 1254, calquée sur l'ordonnance de Louis IX, et réglant les attributions respectives de tous ses officiers. Le sénéchal avait un pouvoir militaire absolu, convoquait les vassaux, dirigeait les expéditions, et se trouvait être en même temps châtelain du chef-lieu de son bailliage. Il remplissait à peu près toutes les fonctions qu'exercent aujourd'hui les agents tant administratifs que financiers du pouvoir central, percevait les revenus royaux, dirigeait les opérations du fisc, payait les gages des officiers et fixait les redevances dues par les tenanciers, recevait les aveux et dénombrements, et servait d'arbitre et de tuteur pour les personnes nobles ou roturières, ecclésiastiques ou laïques. Enfin les attributions très étendues du sénéchal en matière judiciaire lui donnaient une grande notoriété, une importante situation morale vis-à-vis des populations. La plupart des sénéchaux dans les États d'Alphonse étaient des hommes du Nord. Ils restaient peu de temps en résidence dans le même pays et ne pouvaient épouser qu'une femme étrangère au territoire de leur sénéchaussée; ils devaient toujours avoir à coeur de se conformer strictement aux us et coutumes des pays où ils représentaient les intérêts du prince. Après les différentes réformes accomplies, les États d'Alphonse se divisaient en sept sénéchaussées, d'après Boutaric : Poitou, Saintonge, Auvergne, Agenais et Quercy, Rouergue, Toulouse et Albigeois, Venaissin. Au-dessous des sénéchaux était une hiérarchie d'agents subalternes sur lesquels nous essaierons de donner un rapide aperçu. D'abord les prévôts ou bayles (le nom variant suivant les contrées), dont la fonction était vénale, avaient des pouvoirs judiciaires et financiers; les viguiers, dont l'institution était spéciale au Languedoc, s'occupaient des menus détails de l'administration et de l'expédition des affaires courantes et présidaient les tribunaux ordinaires d'où les causes étaient portées en appel devant la cour du sénéchal; enfin les châtelains, chargés militairement de la garde d'une place forte, mais empiétant fréquemment sur les fonctions des autres officiers, les leurs étant restées toujours mal définies. Le nombre des prévôtés et des baylies était variable; Boutaric en a compté 9 dans la sénéchaussée de Poitou, 9 en Saintonge, 26 en Auvergne, 30 dans la sénéchaussée d'Agenais Quercy, 8 en Rouergue, 18 dans la sénéchaussée de Toulouse et Albigeois, et 9 dans la sénéchaussée de Venaissin. Les viguiers n'existaient que dans quelques villes du Languedoc, Béziers, Carcassonne, Alès, Nîmes, Beaucaire, par exemple. Enfin les châtelains n'étaient guère plus de vingt-six dans toute l'étendue des États d'Alphonse de Poitiers. L'administration se complétait par un grand nombre d'agents divers, clercs, juges, receveurs, sergents, notaires, banniers et clercs enquêteurs. Ces derniers, établis par le comte sur le modèle des enquêteurs du roi, avaient pour mission spéciale de surveiller l'administration des hauts fonctionnaires et spécialement des sénéchaux, de signaler les excès de pouvoir et de remédier aux injustices; leur tournée achevée, ils faisaient un long rapport au roi, et grâce à quelques-uns de ces mémoires qui nous ont été conservés nous connaissons leurs noms, leurs travaux et leurs décisions. Ce furent d'importants personnages; ils avaient nom Guy Foucois (qui devint plus tard pape sous le nom de Clément IV), Guillaume Rolland, Pons Astoaud, Philippe d'Eaubonne. Leur rôle était d'autant plus considérable et d'autant plus nécessaire que le comte Alphonse, comme nous l'avons dit, ne résida jamais dans ses États à partir de 1251; par les clercs enquêteurs seuls il était tenu au courant des faits et gestes de ses nombreux officiers. Fidèle et intelligent instrument de la politique de son frère, Alphonse de Poitiers sut à chaque instant faire sentir à ses hauts barons sa main ferme et son autorité équitable; il s'immisça quand il lui plut dans leurs propres affaires, régla les conflits qui s'élevaient fréquemment entre les juridictions seigneuriales et s'opposa plus d'une fois aux empiétements commis par les uns au détriment des autres. Jamais il ne souffrit les usurpations de ses propres officiers aux dépens des justices particulières; on en a cité de nombreux exemples. Mais, en cas d'iniquité évidente ou de déni de justice, il n'hésita pas à ne tenir aucun compte des réclamations des vassaux. Il admettait les plaintes formulées contre ses plus hauts fonctionnaires, et soumettait les questions litigieuses à des commissaires spéciaux. Trop de zèle ou trop de violence lui répugnait également; il lui arriva un jour de désavouer complètement son sénéchal de Poitou, Thibaud de Neuvy, qui, peu scrupuleux dans le choix de ses moyens, avait saisi en vertu du droit de régale les biens de l'évêché de Poitiers devenu vacant (décembre 1257). Alphonse renonça à ses droits et ordonna d'en donner aussitôt main-levée. Plus tard, les paroissiens de Saint-Sernin de Toulouse refusant de payer une dîme qui se levait depuis longtemps dans le diocèse, l'abbé les excommunia et, l'intervention des officiers du comte étant devenue nécessaire (1267), Alphonse leur ordonna de faire droit aux réclamations de l'abbé. Mais aussi les agents du comte eurent à résister aux usurpations des officiaux. Alphonse a rendu encore une ordonnance, dont le texte ne nous est pas parvenu, qui interdisait à tout laïque de citer un autre laïque devant un tribunal ecclésiastique pour des causes dont la connaissance n'appartiendrait pas de droit à ce tribunal. Dans ses rapports avec le tiers-état, Alphonse agit différemment suivant les pays. Tandis qu'il témoignait une véritable et constante sollicitude pour les villes du Poitou, cherchant à ramener à lui les villes et confirmant leurs privilèges (Niort, Poitiers, la Rochelle), tandis qu'il dotait la ville de Carpentras d'une mémorable institution, en lui donnant le droit d'élire ses magistrats communaux (1269), tandis qu'il signait les remarquables coutumes de Najac en Rouergue (1255), et de Riom, en Auvergne (1270), popularisées sous le nom d'Alphonsines, il se montra beaucoup moins tendre à l'égard des populations du Languedoc et renouvela seulement les anciennes chartes de coutumes, sans vouloir confirmer leurs privilèges. Aucune des nombreuses coutumes concédées par le comte à ses villes neuves ne contient de libertés politiques. Très tenace dans la défense de ses droits ou de ses prérogatives, Alphonse n'admettait pas qu'un ancien privilège lui fût opposé et ce manque de conciliation, ces parti-pris contre de grandes villes se considérant presque comme indépendantes, Toulouse, par exemple, lui créèrent de longs différends avec les consuls et les députés des villes. Son besoin continuel d'argent fut peu de nature à lui concilier les bourgeois, déjà opprimés par la guerre albigeoise et toujours en butte aux excès des uns et aux usurpations des autres. Enfin, le comte de Poitiers conserva toujours une grande amitié et une véritable estime pour le roi de France son frère; vivant près de lui, il partagea ses idées et modela ses principes administratifs sur ceux de Louis IX. Il ne pouvait assurément mieux faire. Rarement il se trouva en désaccord avec lui : lorsqu'Alphonse fit battre monnaie à Montreuil-Bonnin, en Poitou, il adopta d'abord le type des monnaies poitevines de Richard Coeur de Lion, puis, pour avoir l'uniformité dans ses monnaies du Poitou, de Toulouse et d'Auvergne, il fit copier les derniers tournois du roi. Son frère le lui défendit, mais il n'écouta pas cette interdiction. Louis IX déclara alors (1265) de nulle valeur les deniers poitevins et toulousains, jusqu'à ce que l'édit fut révoqué à condition que le nouveau type serait différent du modèle adopté par le roi de France. En partant à Tunis pour la croisade (1270), le comte de Poitiers confia le gouvernement de ses domaines à quelques procureurs fondés, ecclésiastiques et clercs, formant un conseil de régence à Paris. Il signa une ordonnance de réformation qui dénote chez ce prince une préoccupation à peu près exclusive de la sauvegarde de ses droits. Elle traite des bayles, des juges, des notaires; elle fixe les droits de justice, elle établit dans chaque châtellenie, où se tenaient les assises judiciaires, des notaires publics, nommés par le comte et chargés spécialement d'empêcher les bayles d'aliéner ou de diminuer les droits du comte; elle fixe l'étendue de leurs charges, leurs honoraires, leurs cas de révocation; elle soumet les bayles à la surveillance de prud'hommes choisis et destitués au gré du sénéchal; elle oblige les sergents de chaque baylie à prêter serment; elle contraint les juges à avoir une parfaite connaissance du droit, à rester indépendants, à n'exiger des parties que les sommes prévues par le droit, et à n'avoir que le moins de rapports possible avec les bayles; elle dissout les confréries illicites, enfin, défend aux châtelains de se mêler de l'administration des baylies et de donner asile aux malfaiteurs. L'esprit et l'importance de cette ordonnance n'a échappé à aucun des historiens du XIIIe siècle. En un mot, Alphonse de Poitiers, longtemps éclipsé par la renommée de son frère, a eu le mérite d'être conciliateur et d'apaiser des populations diverses et troublées; loin d'être initiateur, il s'est borné à suivre un excellent modèle et ne s'est pas écarté des idées administratives que Louis IX voulait faire admettre par ses sujets. Ses efforts n'ont pas été vains, et les pays soumis à sa domination ont ressenti longtemps après lui l'heureuse influence de son gouvernement. Si des torts sérieux peuvent lui être reprochés, s'il prêta main-forte à l'Inquisition, si l'expulsion des Juifs du Poitou (1249) lui fait peu d'honneur, s'il ruina par là en partie le commerce de Niort, si parfois il se servit de procédés mesquins et étroits à l'égard de populations qu'il croyait mal intentionnées envers lui, il resta du moins toujours honnête, loyal et modéré. La supériorité de son administration sur toutes celles qui l'ont précédée et suivie lui assure une place à part dans l'histoire du Moyen âge français. Le portrait d'Alphonse de Poitiers se reconnaît difficilement, la miniature étant très effacée, dans une lettre initiale d'un manuscrit contemporain (Bibl. nat., manuscrit français 13565). On a également de ce prince plusieurs sceaux dont la représentation et la légende varient suivant la date et la province; le plus communément on lit au droit : Alfonsus comes Pictavie et To.; et au revers : Marchio Provincie. (Henri Stein). |
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