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Département de Guyane |
4 00 N, 53 00 W | La Guyane française est un département et une région d'outre-mer de la France. a une superficie est de 91 000 m² et la population d'environ 200 000 habitants. Comprise entre le 2° et le 6° denré de latitude boréale, elle est bornée au Nord par l'océan Atlantique; à l'Ouest par le Maroni, l'Aoua et l'Itany qui la séparent du Suriname; au Sud par des collines nommées monts Tumuc-Humac appartenant à la ceinture du bassin de l'Amazone, et à l'Ouest par l'Oyapock. La côte de la Guyane, orientée du Nord-Ouest au Sud-Est depuis l'embouchure du Maroni jusqu'à l'estuaire de l'Oyapock, n'est creusée d'aucune baie et ne présente aucun bon port. La ligne de démarcation entre la terre ferme et l'océan n'y est accusée que par la végétation des palétuviers; elle change fréquemment de place, tantôt les eaux boueuses de la mer gagnant dans l'intérieur et tantôt la terre vaseuse du littoral s'avançant dans les flots. Pas de grandes îles, pas même d'écueils sur cette côte incertaine, à l'exception de la petite île dite l'île Verte et de l'îlet Saracou non loin de l'embouchure du Sinnamarie, des trois îles du Salut (île du Diable, île Royale, île Saint-Joseph) où se trouvait le pénitencier et des rochers ou îles qui sont à l'Est de Cayenne, à savoir : le rocher de l'Enfant-Perdu, les îlots nommés le père, la Mère et les Deux-Filles, l'îlet de Malingre et les deux rochers du Grand et du Petit Connétable. Géographie physique. Ces fleuves peuvent être rangés en deux groupes dont le premier constitue un versant Nord-Ouest et le second un versant Sud-Est. Les principaux fleuves du versant Nord-Ouest sont le Maroni, avec ses deux grands affluents, le Tapanahoni et l'Aoua; la Mana, l'Iracoubo, le Sinnamarie, grossi du Couriège, le Kourou et la rivière de la Comté appelée encore la Cayenne, l'Oyak ou le Mahuri et qui a pour principal affluent l'Orapou. Les deux cours d'eau les plus importants du versant Nord-Est sont l'Approuague et l'Oyapok qui reçoit le Camopi. Tous ces fleuves ont leurs lits embarrassés de rochers et entrecoupés de cascades ou sauts ainsi que de rapides se succédant à de faibles intervalles. Aussi ne sont-ils pas navigables, si ce n'est dans la petite partie de leur cours qui peut être considérée comme leur estuaire. Le profil de chacun d'eux figure plutôt un escalier qu'un plan incliné. Le climat de la Guyane est uniformément tropical, avec une température moyenne annuelle comprise entre + 28°C et + 31°C. Il n'y règne que deux saisons : celle des pluies pendant les mois de décembre, janvier, février et mars, et celle des chaleurs qui sont surtout très grandes depuis le commencement de juillet jusqu'à la fin de novembre. Le nombre des jours de pluie est de 160 à 180 par an, et ces pluies sont tellement diluviennes qu'elles fournissent une couche d'eau de plus de 3 mètres d'épaisseur en moyenne. C'est environ six fois la quantité d'eau qui tombe sous le climat de Paris. Carte de la Guyane Française. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte détaillée). Végétation et faune. Pami les espèces de mammifères, toutes les espèces de singes américains y pullulent : ouistitis, tamarins, sapajous, singes roux, singes hurleurs, peuplent l'immense forêt guyanaise. Les chauves-souris sont représentées par le vampire qui a la réputation de sucer le sang des bestiaux et même, dit-on, des humains endormis. Le jaguar, quoique assez rare, se rencontrerait encore. Il y existe aussi des biches, des chevreuils, des porcs sauvages; l'agouti est fort commun. Le pays nourrit également le tapir, le tatou, le paresseux. Les forêts sont peuplées d'oiseaux au plumage éclatant, connus sous les noms de papes, évêques, cardinaux, colibris; l'ibis à aigrette poursuit les insectes et l'urubu ou vautour noir fait l'office de nettoyeur. Les reptiles comptent parmi leurs espèces les iguanes, les alligators, les caïmans, le boa constrictor, le serpent à sonnettes, le liane, le trage, des tortues de terre et d'eau; le crapaud pipa est au nombre des batraciens. L'abondance des poissons est énorme dans les rivières et le gymnote électrique hante les ruisseaux et les marais. Peu de pays ont autant d'insectes lumineux que la Guyane qui possède les fulgores porte-croix, les fulgores porte-lanternes, les mouches à feu. Des insectes suceurs fort nombreux y tourmentent les humains, depuis le petit maringoin jusqu'au gros maque. On y voit des guêpes sans raison, des fourmis dites de feu dont la piqûre est très douloureuse, des scorpions de la taille d'une écrevisse, la monstrueuse araignée crabe, des scolopendres ou mille-pattes; la chique se glisse sous les ongles et y dépose ses oeufs; mais la mouche hominivore, beaucoup plus redoutable, pond les siens dans les narines et ses larves le rongent ensuite et le font mourir par inflammation des méninges. Economie. L'agriculture, concentrée surtout le long de la zone côtière, là où se trouve l'essentiel de la population, représente moins de 20% du PIB de la Guyane française. Les cultures les plus importantes sont celles du maïs, du riz, du manioc (tapioca), de la canne à sucre, cacaoier, du caféier et du du roucouyer. L'économie repose surtout sur les aides de la Métropole. Après le Centre spatial de Kourou (qui contribue au PIB à hauteur de 25%), la pêche et l'exploitation forestière sont les principales activités économiques. Les forêts et les zones boisées représentent 90% de la superficie du pays. |
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