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Thomson (James),
poète
anglais, né à Ednam (comté de Roxburgh) en septembre
1700, mort le 27 août 1748. Fils d'un pasteur et petit-fils d'un
jardinier, il fit ses études à l'Université d'Edimbourg,
s'affilia au club frondeur des « grotesques », résolut
de se consacrer uniquement à la littérature
et, dans ce but, vint s'établir à Londres
en 1725. Fort bien accueilli par lord Minto et Duncan Forbes, il dut occuper,
pour vivre, les fonctions de précepteur du jeune Thomas Hamilton
(lord de Haddington). Elles lui laissaient des loisirs qu'il donnait à
la lecture; à la poésie et à la fréquentation
des grands hommes du temps, Gay, Pope,
Arbuthnot.
En 1726, Thomson publiait un poème,
Winter
(Londres, in-fol.), qui attira tout de suite l'attention des lettrés
et qui lui valut l'admiration et l'amitié, de deux femmes du monde,
Frances Seymour, duchesse de Somerset, et Sarah Sloane, qui firent beaucoup
pour propager sa naissante réputation. Bientôt parurent Summer
(Londres, 1727, in-8); Spring (1728); Autumn (1730). Ces
poèmes réunis formèrent The Seasons Thomson, maintenant précepteur de
Charles Richard Talbot, fils du chancelier, voyagea en France Les Saisons On a élevé à Thomson, dans l'abbaye de Westminster, un monument placé entre ceux de Shakespeare et de Rowe. (GE).
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Thomson
(Thomas), chimiste écossais, né à Crieff (Perthshire)
le 12 avril 1773, mort à Kilmun (Argyleshire) le 2 juillet 1852:
Il fut d'abord professeur de chimie à Edimbourg (1807-1811), puis
à Glasgow (1817-1841), et fonda, dans
cette dernière ville, le premier laboratoire d'enseignement pratique
de la chimie qui ait fonctionné en Angleterre![]() ![]() ![]() Outre un nombre considérable de mémoires et d'articles parus dans le Journal de Nicholson, dans les Annals of Philosophy, qu'il fonda en 1813 et qui fusionnèrent en 1822 avec le Philosophical Magazine, dans les Transactions des sociétés royales d'Edimbourg et de Londres, dans l'Encyclopaedia Britannica, etc., il a publié : System of chemistry (Edimbourg, 1802, 4 vol. ; 7e édit., 1831 ; trad.. franç. et allem.), son ouvrage principal, qui l'entraîna avec Berzélius dans une longue discussion; Elements of Chemistry (Edimbourg, 1810); Attempt to establish the first principles of chemistryby experiments (Londres, 1825, 2 vol.); Outlines of heat and electricity (Londres, 1830; 2e édit., 1840); History of chemistry (Londres, 1830-1831, 2 vol.); Outlines of Mineralogy, geology and mineral analysis (Londres, 1836, 2 vol.); Chemistry of organic bodies (Londres, 1838, 2 vol.), etc. |
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Thomson
(Charles Wyville). - Naturaliste anglais, né à Bonyside le
5 mars 1830, mort à Bonyside le 10 mars 1882. Dès l'âge
de vingt ans, il fit un cours de botanique au King's College d'Aberdeen,
et l'année suivante fut attaché au Marischal College, puis
en 1853 devint professeur d'histoire naturelle au Queen's College, à
Cork,
et passa en 1854 à Belfast. Enfin,
en 1870, il fut nommé professeur d'histoire naturelle à
Edimbourg.
C'est sur son inspiration qu'eurent lieu, en 1868 et 1869, les expéditions
du Lightning et du
Porcupine, avec dragages.
Mais il est surtout connu par la célèbre expédition du Challenger qui dura trois ans et demi, de 1872 à 1876. Il dut renoncer à son enseignement en 1879 pour cause de maladie. (Dr. L. Hn.).
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Joseph John Thomson
est un physicien né
le 18 décembre 1856 près de Manchester
en Angleterre, mort le 30 août 1940 à Cambridge, en Angleterre.
Sa découverte de l'électron et ses
contributions à la compréhension de la structure
atomique lui ont valu le prix Nobel de physique en 1906.
Thomson étudie d'abord à l'université de Manchester où il décroche son diplôme en mathématiques, puis, à partir de 1880, il poursuit ses études supérieures à l'université de Cambridge, où il travaille avec le physicien expérimental Joseph Larmor. En 1884, il est nommé professeur de physique expérimentale dans cette même université, où il succèdera un peu plus tard à John W. Rayleigh à la tête du laboratoire Cavendish Ainsi, en 1897, J. J. Thomson conduit une série d'expériences utilisant des tubes à décharge cathodique (aujourd'hui connus sous le nom de tubes de Crookes) pour étudier les rayons cathodiques. Il découvre alors que ces rayons sont en réalité constitués de particules chargées négativement, qu'il appelle d'abord corpuscules, puis électrons. En se basant sur ses découvertes sur les électrons, Thomson propose en 1907 un modèle atomique dans lequel les électrons sont dispersés dans une "soupe" ou un "pudding"de charge positive uniforme. Cette idée contredit les modèles atomiques précédents, tels que le modèle de l'atome indivisible de John Dalton, mais donne un sens nouveau à la vieille notion d'atome. Par la suite, J. J. Thomson travaillera encore sur la structure atomique, l'ionisation des gaz et la radioactivité. |
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Thomson
(Joseph), explorateur né à Penpont (comté de Dumfries)
le 14 février 1858, mort à Londres
le 2 août 1894. Fils d'un tailleur de pierre, il témoigna
de bonne heure un goût prononcé pour la géologie et
l'histoire naturelle et publia quelques travaux
dans des recueils provinciaux. Il fut remarqué par Geikie qui le
fit entrer à l'Université d'Edimbourg.
En 1878, Thomson fut attaché à l'expédition de Johnston,
au centre de l'Afrique![]() ![]() Après de nouveaux voyages dans l'Afrique
orientale, vers le lac Baringo et le Masai (1881-1884), il fut chargé
de négocier des traités au Soudan (1885) et visita le Maroc
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Thomson
(William), ou lord Kelvin (voyez cette page pour
une biographie plus complète). - Savant anglais, né à
Belfast
en 1824, mort en 1907. Dès l'âge de vingt-deux ans, il fut
chargé de professer la physique à Glasgow
; il devint président de la Royal Society
de Londres en 1890. Peu après, il
prit la direction du Journal de mathématiques de Cambridge
et de Dublin, qu'il dirigea de 1846 à
1855.
Il s'est surtout adonné à
l'étude de la chaleur, du magnétisme terrestre et de l'électricité,
et nous citerons parmi ses découvertes son électromètre
portatif, son électromètre en quart de cercle, son siphon
enregistreur, son galvanomètre miroir, etc. Ses recherches sur les
décharges oscillantes, sur l'énergie solaire, la compression,
etc., constituent des travaux de premier ordre. Citons, entre autres, sa
découverte du phénomène connu sous le nom d'effet
Thomson. On lui doit aussi la découverte du siphon-recorder.
En 1892, il reçut le titre de lord Kelvin.
Il contribua dans une large part, en 1866, à l'immersion du câble
transatlantique qui relie l'Angleterre |
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Thomson
(James). - Frère du précédent, professeur de génie
civil à Glasgow, mort en 1892, a eu part à ses recherches
relativement à l'influence de la pression sur le point de congélation
de l'eau. Il est, en outre, l'auteur d'une théorie des glaciers![]() |
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