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On
appelle littérature anglaise, la littérature en langue
anglaise des îles Britanniques
(Grande-Bretagne et Irlande). Dans les pages consacrées à cette littérature
on trouvera aussi de rapides indications sur les oeuvres dans d'autres
langues parlés ou écrites dans ces îles (latin,
langues
celtiques, anglo-saxon).
Le Moyen âge.
On a conservé quelques chants des
bardes
bretons (VIe siècle). Pendant la période
anglo-saxonne ,
la littérature latine fut cultivée
concurremment avec celle de la nation conquérante. L'époque la plus florissante
de l'une et de l'autre fut le VIIIe siècle,
âge d'Alcuin, d'Aldhelm,
de Bède et de Ceolfrid. Pendant plus d'un siècle
après l'invasion franco-normande, il n'y eut plus d'autre langue littéraire
que le latin et le français.
En latin écrivirent
Lanfranc,
Anselm,
Alexandre
de Hales,
Duns Scot, Guillaume
d'Occam,
Roger Bacon et Michel
Scot, qui furent les plus grands philosophes de leur époque : Laurence
de Durham, Jean de Salisbury, Jean
de Hauteville, Nigellus Wirker, Alexandre Neckham et Walter Maps, poètes
renommés; Joseph d'Exeter ,
Orderic
Vital, Guillaume de Malmesbury, Geoffroy
de Monmouth, Ingulphe, Henry de Huntingdon,
Giraldus Cambresis, Roger de Hoveden, Mathieu
Paris et Jocelyn de Brakelonde, chroniqueurs dont les écrits font
connaître l'histoire de cette période. Les premiers ouvrages en français
paraissent dater du commencement du XIIe
siècle. Il se forma alors une école poétique dont les trois chefs furent
Wace,
Gaimar, et Benoît de Sainte-Maure.
La langue des vaincus, obscurément reléguée dans des monastères,
fut cultivée par des annalistes dont les oeuvres réunies constituent
la Chronique saxonne.
Vers 1200, parut en langue usuelle un ouvrage
qui dénotait déjà un certain mélange du français
et de l'anglo-saxon, et que l'on considère
comme le plus ancien texte de la littérature anglaise : c'était une traduction
par Layamon du Roman de Brut ,
de Wace. Bientôt se répandirent d'autres traductions du français ou
du latin; puis les chroniques rimées de
Robert de Gloucester et de Robert Manning. Le premier poète national fut
Laurence Minot, auteur de plusieurs ballades
sur les victoires de ses compatriotes (1350). Jusqu'au temps de Chaucer,
il n'y eut d'autre production vraiment remarquable que Visions de Guillaume
au sujet de Pierre le Laboureur, attribuée à Robert Langlande.
-
Enfin, Chaucer vint, qui est considéré
comme le premier grand écrivain de l'Angleterre
(fin du XIVe siècle). Il introduisit et
employa avec facilité le pentamètre iambique
ou vers héroïque encore admiré chez les Anglais. A la même époque
que Chaucer, mais très inférieur à celui-ci en génie et en style, vécut
Gower.
Jusqu'Ã l'accession d'Elisabeth, on compta
de nombreux versificateurs dont les meilleurs furent : John le Chapelain,
Occleve, Lydgate, Hawes, Skelton, Barclay, le
comte de Surrey, sir Thomas Wyatt, George Gascoyne, Thomas Tosser et Thomas
Sackville (plus tard, lord Buckhurst). Des poètes de cette époque, Surrey,
mort en 1547, fut le plus estimé.
La prose anglaise commence avec les traductions
des récits dans lesquels Jehan de Mandeville (sir John Mandeville) raconte
ses voyages (1355); mais cette narration, d'abord
écrite en latin, puis en français et ensuite traduite en langue anglaise,
n'a rien de bien remarquable au point de vue littéraire. Au siècle suivant
seulement, la prose acquit un certain degré de supériorité, sous la
plume de Wycliffe traduction de la Bible, de Chaucer, de sir John Fortescue
Différence entre la monarchie absolue et la monarchie limitée.
-
Geoffrey
Chaucer.
Les XVIe
et XVIIe siècles.
Spencer, auteur de la Reine Faerie
(1590) a donné son nom à une strophe particulière, imitation de l'ottova
rima des Italiens, avec l'addition
d'un alexandrin, genre de poésie resté en
usage. Parmi les contemporains ou les successeurs immédiats de Spencer,
on distingue sir Philip Sidney, Robert Southwell, Samuel Daniel, Michael
Drayton, sir Henry Wotton, sir John Davies, l'évêque Hall, John
Donne, Phineas, Giles Fletcher et George Herbert.
La ballade avait commencé à jouir d'une
grande vogue, vers la fin du XVe siècle,
grâce à la geste de Robin Hood ;
elle eut son âge d'or au temps de Marie,
reine d'Ecosse .
(Dans ce dernier pays, s'étaient déjà fait remarquer une série de poètes,
parmi lesquels Barbour (mort vers 1396), Wyntoun,
l'aveugle Harry, Gawin Douglas; et William Dunbar).
Le théâtre, pour sa part avait prit naissance
vers le XIIe siècle, époque où l'on
jouait dans les villes des pièces analogues aux mystères;
ce genre de spectacle atteignit une grande perfection pendant le règne
de Henri VII et surtout pendant le règne
de Henri VIII, sous la plume de John Heywood.
La première comédie anglaise fut écrite
par Nicholas Udall, vers le temps d'Edouard
VI, et la première tragédie l'avait
été par Thomas Sackville et Thomas Norton, en 1362. La fin du XVe
siècle et le commencement du XVIe est
la période dite des vieux auteurs anglais. La littérature de cette époque
(1580-1640) atteignit un très haut degré de force, de variété et d'originalité;
le drame, surtout, prédomina d'une façon décidée avec Shakespeare,
Marlowe, Ben Jonson, Beaumont, Fletcher, Chapman,
Decker, Webster, Middleton, Marston, Massinger, Ford, Thomas Heywood et
Shirley.
Pendant la République, dirigée par les
Puritains, on ferma tous les théâtres.
Ce fut en vain que sir William Davenant essaya
de faire des pièces dans le goût moral de son temps ; il n'obtint qu'un
médiocre succès. La Restauration rétablit le théâtre; mais elle ne
protégea que des farces où la vertu, la sincérité
et la sagesse étaient ridiculisées. Parmi les écrivains licencieux de
cette période de corruption, il faut citer Wycherly, Congreve,
Farquhar
et Vanbrugh.
La tragédie
brilla d'un certain éclat avec Thomas Ottway (1651-1685), Southerne, Rowe
et Lee. John Dryden surpassa tous ses contemporains dans la satire,
la poésie didactique et lyrique
et dans le drame. L'influence du puritanisme
produisit Milton, que ses compatriotes placent
bien au-dessus du vieil Homère, de Virgile
et de Dante. En même temps que cet illustre poète,
brillaient à des titres divers : Thomas Carew, Francis Quarles, George
Wither, sir John Suckling, Robert Herrick, Richard
Lovelace, sir Richard Fanshawe, Richard Crashaw,
Abraham
Cowley, Henry Vaughan, sir John Denham, sir
William
Davenant, Edmund Waller,
Samuel Butler. Le
Hudibras
de Butler appartient à la fin du XVIIe
siècle. Parmi les poètes contemporains de Dryden,
quelques-uns méritent une mention : Marvell, Rochester, Charles
Cotton, Sedley, John Philips, Oldham, Roscommon, Mulgrave, Dorset,
Pomfret.
En ce qui concerne la prose, au règne
de Henri VIII appartient l'Histoire
d'Edouard V dans laquelle Thomas More donna
le premier exemple d'un style clair et correct. L'Utopia
du même auteur fut d'abord publiée en latin.
Avant Elisabeth ou au commencement de
son règne, furent écrits : la biographie de Wolsey,
par Cavendish (1641); les traductions de la Bible
par Tyndale et par Coverdale, les sermons et les lettres
de Latimer, et le Toxophilus de Roger Ascham,
le premier savant qui daigna écrire en langue vulgaire. Le meilleur prosateur
du règne d'Elisabeth fut Richard Hooker (1553-1600) dont la Constitution
ecclésiastique est l'un des chefs-d'oeuvre de l'éloquence anglaise.
Le Novum Organum
de Bacon (1561-1626), fut publié en latin; ses
Essais
sont considérés comme le chef-d'oeuvre de la langue
anglaise. Les productions contemporaines furent l'Arcadia et
la
Défense de la poésie par sir Philip Sidney; l'Histoire du Monde
par sir Walter Raleigh; les Chroniques
de Raphael Holinshed; les récits de voyages,
par Richard Hakluyt; les Pèlerinages de Purchase,
par Purchase; l'Histoire des Turcs, par Richard Knolles; les sermons
de l'évêque Andrews et ceux du Dr Donne.
Au temps d'Elisabeth
les Euphues de John Lilly donnèrent naissance à l'euphuisme,
genre littéraire qui se distingua par son affectation. Sous Jacques
Ier, parut
une traduction de la Bible ,
qui est restée comme un modèle de la langue populaire. Entre
Bacon
et Locke, se place Thomas
Hobbes, le plus subtil des métaphysiciens anglais (1588-1679). Vers
la même époque vivaient William Cambden, sir
Henry Spelman, sir Robert Cotton, John Speed; John Selden, l'archevêque
chronologiste Usher; Joseph Hall (1574-1656) et
Jeremy Taylor (1613-1667) qui furent les plus éloquents parmi les théologiens.
Robert
Burton (mort vers 1640) publia sa curieuse
Anatomie de la mélancolie;
et Thomas Browne produisit son Urne funéraire
et sa Religion du Médecin (1605-1682). L'oeuvre la plus importante
de Locke (1632-1704) est son Essai sur l'entendement
humain; l'évêque Burnet mit au jour son Exposition des 39 articles.
Plusieurs autres écrivains se distinguèrent; parmi eux on remarque :
Baxter,
Leighton, Owen, Henry; les quakers'
George
Fox, Robert Barclay, William Penn et Thomas Ellwood; les savants Wilkins,
Thomas
Burnet, Evelyn, John Ray, Robert
Boyle, Newton,
Thomas
Fuller; les historiens Clarendon, William Temple, Gilbert Burnet, John
Bunyan.
Le XVIIIe
siècle.
Avec la reine Anne
(1702-1714) commença une ère nouvelle appelée Age d'Auguste de la
littérature anglaise. Une école poétique, formée d'après les modèles
du grand siècle de Louis XIV, eut pour adepte
principal Alexander Pope (1688-1744) et conserva
sa supériorité pendant tout le XVIIIe
siècle. C'est à cette époque que s'illustrèrent les poètes Addison,
Swift,
Gay,
Parnell, Allan Ramsay, James Thomson, Edward
Young, Blair, Watts, Prior, Tickell, Garth,
Blackmore,
Ambrose Philips, Somerville, et Anne, comtesse de Winchelsea. Leur genre
poétique fut encore illustré après eux par Savage, Johnson, Collins,
Akenside, Gray, Goldsmith, Beattie, Darwin et Cowper. Parmi les petits
poètes du XVIIIe siècle, on cite Shenstone,
Mallet, Ferguson, Mickle, Falconer et Cunningham.
Le genre tragique français régna avec Addison, Mason, et Johnson, dont
les pièces sont des poèmes dramatiques plutôt que des tragédies. Celles
qui obtinrent le plus de succès furent la Revanche de Young, le
Barberousse
de Brown, le Joueur de Moore, l'Elvira de Mallet et le
Douglas de Horne. Mais c'est pendant cette période que se produisirent
les plus belles comédies du théâtre anglais;
elles sont ordinairement écrites en prose et pleines d'esprit et de sentiment.
Les meilleures sont dues à Steele, Hoadley,
Colman,
Garrick,
Murphy, Kelly, Cumberland, Goldsmith, Sheridan, Cowley, Fielding, Macklin,
Townley, Coffey, et Foote.
Les prosateurs du XVIIIe
siècle se divisent en journalistes, philosophes, historiens, théologiens
et romanciers. Les premiers fondèrent un grand nombre de publications
périodiques : Tatler, Spectator, Guardian, Rambler, Idler, etc.,
qui publièrent les essais de Richard Steele, d'Addison,
de Johnson et de plusieurs autres.
Principaux auteurs d'ouvrages philosophiques:
l'évêque Berkeley, le comte de
Shaftesbury,
Hutcheson,
Hume,
Adam
Smith, Reid,
Beattie,
Hartley,
Price,
Ferguson, Tucker, Priestley,
Lord
Kames, Blair, Campbell,
Bentleyet
Aterbury. Historiens et biographes : Hume, Robertson, Gibbon,
Echard,
Strype, Smollett, Tytler, Ferguson, Middleton,
Watson, Lyttelton, Russel et Jortin. Théologiens influents, Clarke,
Lowth, Hoadley, Leslie, Whiston, Doddridge, Butler,
Warburton, Wesley, Lardner, Farmer, et Leland.
Johnson, Goldsmith et Burke se rendirent célèbres
par leurs oeuvres mélangées; Mary Wortley Montagu
et lord Bolingbroke brillèrent au premier
rang dans le genre épistolaire.
Le roman prit
une importance qu'il a conservée depuis Daniel de
Foé (1661-1731) donna le premier à la fiction un intérêt dû Ã
la simplicité du sujet. Les autres grands romanciers furent : Swift,
Arbuthnot,
Fielding,
Richardson,
Smollett, Sterne, Johnson, Goldsmith,
Horace
Walpole, Mackenzie et Burney.
Le XIXe
siècle.
Avec la Révolution
française commence une nouvelle période dans la littérature anglaise.
Il y eut une réaction contre tout ce qui pouvait rappeler le genre classique,
en France. Une renaissance poétique
préparée par Cowper,
Robert
Burns (1759-1796) et plusieurs écrivains écossais, eut pour chefs
principaux : Wordsworth (1770-1850), Samuel
Taylor, Coleridge, Southey,
Scott,
lord Byron, Keats, Leigh
Hunt, Shelley, Moore,
Crabbe, Rogers, Campbell, Lamb, Hood, Hogg (the
Ettrick Shepherd), Allan Cunningham, Motherwell,
Walter Savage Landor, Wolfe, James Montgomery, Pollok, Bowring, Praed,
Heber, Aytoun, Robert Bulwer Lytton (Owen Meredith),
Matthew et Edwin Arnold, et Buchanan. Hemans, Elizabeth Barrett Browning,
Mary Howitt, Norton, Blackwood, Flora Hastings, Harriet Drury, Camilla
Toulmin (Mrs. Crosland), Ogilvy, Frances Browne, Christina Rossetti, Jean
lngelow, Mulock-Craik, Eliza Cook et Adelaide Procter furent de célèbres
poétesses.
Au XIXe
siècle, on cite comme poètes Tennyson, Browning
et Marris. Auteurs dramatiques qui obtinrent le plus de succès : Joanna
Baillie, Maturin, Knowles, Edward Bulwer Lytton,
Mitford, Talfourd, Milman, Colman le Jeune, Inchbald, Thomas Holcroft,
John Tobin, O'Keefe, Reynolds, Morton, Poole, Planché, Marston, Jerrold,
Buckstone, Brooks, Tom Taylor, Boucicault, Gilbert, Holliday, Robertson,
et H. J. Byron.
Romanciers de la première partie du XIXe
siècle : Charlotte Smith,
Holcroft, Godwin,
Radcliffe, Dr John Moore, Inchbald, Lewis, Beckford, Sophia et Harriet
Lee, Edgeworth, Opie, Austen,
Scott,
Brunton, Elizabeth Hamilton, Anna M. et Jane Porter, Hannah
More, Lady Morgan, Maturin, Mary Shelley, Ferrier, Galt, Croly, Hope,
Lockhart, Prof. Wilson, Morier, Fraser, Hook, Thomas Hamilton, Banim, Crofton
Croker, Griffin, Carleton, S. C. Hall, Marryat et Chamier, Michael
Scott, Ward, Peacock, Horace Smith, Mitford, Blessington,
Gore, Sheppard, Martineau, G. P. R. James, Ainsworth, Hannay, Borrow, Warren,
Lever, Lover, Trollope, Bray, Gaskell, Marsh, Sinclair, Mulock-Craik, Julia
Kavanagh et Bulwer; après la mort de Scott, Bulwer, Dickens,
Thackerap,
Disraeli,
Charlotte
Brontë, "George Eliot" (Mrs. Lewes), Anthony, Trollope, Wilkie Collins,
Charles Reade, Charles Kingsley, Thomas Hughes, George Macdonald, Justin
Mac Carthy, B. L. Farjeon, William Black, J. S. Le Fanu, Mortimer Collins,
Edmond Yates, Charles Gibbon, Florence Marryat Church, Oliphant, la baronne
Tautphoeus, Thackeray, Yonge, Braddon, Amelia Edwards, Elizabeth Charles,
De La Ramé (Ouida) et Rhoda Broughton.
Historiens : Mitford, Gillies, Thirlwall,
Grote,
Finlay, St-John, Sharon Turner, Godwin, Lingard, Palgrave, Mackintosh,
Charles Knight, lord Mahon, Strickland, Harriet
Martineau, Hallam, Southey, Tytler, Coxe, Chalmers, Roscoe, Pinkerton,
Dunlop, Mill, Mills, Napier, Milman, Crowe, Elphinstone, Arnold, Carlyle,
Alison, Macaulay, Buckle, Kinglake, Merivale, Froude, Rawlinson
et E. A.Freeman.
Auteurs d'ouvrages scientifiques : Herschel,
Brewster,
Buckland,
Davy,
Whewell,
Nichol, Priebard, John, Pye Smith, Hugh Miller, Owen, Murchison,
Lyell,
Faraday,
W. B. Carpenter, Darwin,
Huxley,
Mivart, Tyndall, Bastian, Wallace,
Gosse, Lubbock, Tylor, Mac Lennan, Lockyer,
Proctor,
et Grave. En archéologie : Young, Sharpe, Birch, Goodwin, Wilkinson, Rich,
Layard,
Sayce, Hincks, Norris, Rawlinson et George
Smith.
Dans l'étude du sanscrit
et des antiquités indiennes : sir William Jones, Colebrooke,
Muir, Wheeler, Williams, Cunningham, Fergusson, Caldwell, et Max Mualler.
Ecrivains religieux : l'évêque Horsley,
Watson, et Jebh, Joseph Priestley, William Paley, Andrew Fuller, Charles
Simeon, Ralph Wardlaw, Thomas Scott, William
Wilberforce, Adam Clarke, Hannah More, John Keble, E. B. Pusey, J.
H. Newman, R. H. Froude, Isaac Taylor, Henry Rogers, James Martineau, William
Cureton, le cardinal Wiseman, l'archevêque.
Manning, F. W. Faber, Kenelm Henry Digby, Alison, Irving, Robert Hall,
Chalmers, Robertson, Spurgeon, Kitto, Trench, Alford, Conybeare, Howson,
Ellicott, Colenso, Westcott, Davidson, Henderson, Fairbairn, J. G. Murphy,
Peter Bayne, Tregelles, R. et C. J. Vaughan, Tulloch, Seeley, Maurice,
et Robertson.
La seconde moitié du XIXe
siècle est particulièrement riche en travaux biographiques et en récits
de voyages. Les principaux métaphysiciens de l'école écossaise sont
Thomas
Reid,
Dugald Steward,
Thomas
Brown,
William Hamilton. Enfin, nous terminerons
en mentionnant quelques bons écrivains qui n'ont pas été cités dans
la liste précédente Lindsay, Eastlake, Leslie, Hazlitt, Jameson,
Ruskin,
Tyrwhitt, Hamerton, Isaac Disraeli, sir Egerlon Bridges, John Foster, Sydney
Smith, Jeffrey, De Quincey, Cobbett, Frances Power Cobbe, Morell, Lecky,
Maine, Gladstone, le duc d'Argyll, Greg, Baring-Gould, Bentham, Mallhus,
Archbishop, Whateley,
J. S. Mill Cairnes et Herbert
Spencer. (T.).
La littérature
anglaise depuis 1900.
Le
modernisme.
Le modernisme est un mouvement littéraire
qui a dominé le début du XXe siècle.
Les auteurs modernistes ont expérimenté avec la forme narrative,
le style et la perspective. Parmi eux se détachent : James
Joyce, auteur de Ulysses (1922) et de Finnegans Wake
(1939), célèbre pour son utilisation du flux de conscience; Virginia
Woolf, qui s'illustre avec des romans comme Mrs Dalloway
(1925)
et To the Lighthouse (1927), et qui a sondé la psychologie humaine
avec une grande profondeur. T.S. Eliot, né
aux Etats-Unis, mais dont l'oeuvre est en grande partie produite en Angleterre,
se signale notamment par ses recueils de poèmes (The Waste Land,
1922; The Hollow man, 1925, etc.), et plus tard par son théâtre
(Murder in the cathedral, 1935; The family reunion, 1939).
W.
B. Yeats, également poète, illustre la littérature irlandaise avec
The
Second coming (1920) ou The Tower (1928).
Somerset
Maugham publie Of Human Bondage (1915),
et The Painted Veil (1925) et, plus tard, The Razor's Edge
(1944).
L'entre-deux-guerres
et l'après-guerre.
Cette période voit une continuation des
thèmes modernistes et l'émergence de nouveaux courants littéraires.
George
Orwell publie 1984 (1949) et Animal Farm (1945), des
oeuvres qui dénoncent les régimes totalitaires. W.H. Auden, poète important
de cette époque, produit une oeuvre qui couvre une large gamme de thèmes,
de l'amour à la politique. Graham Greene, travaillé
par les des thèmes de foi et de moralité, se fait connaître avec
des romans comme The Power and the Glory (La Puissance et la
gloire, 1940) et The End of the Affair (1951). J.R.R
Tolkien, de son côté, inaugure la fantasy moderne avec Le
Hobbit (1937) et Le Seigneur des Anneaux (1948). Daphne
Du Maurier marque le genre du roman gothique et du suspense psychologique
avec des récits, comme Rebecca (1938) qui captivent par leur atmosphère,
leur complexité émotionnelle et leurs personnages ambigus. Agatha
Christie impose sa voix singulière avec ses romans policiers, dont
les détectives (Hercule Poirot, Miss Marple) sont entrés dans la culture
populaire. Malcolm Lowry, dans la lignée de Joyce,
publie un des monuments de la littérature du XXe
siècle, Au-dessous du Volcan (1947).
Réalisme
social et Théâtre de l'absurde.
Entre 1950 et 1970, on observe une attention
accrue aux problèmes sociaux et politiques, ainsi que l'apparition d'une
expérimentation théâtrale. Samuel
Beckett, dont l'oeuvre est en partie écrite en français, est l'auteur
de la pièce
Waiting for Godot (En attendant Godot, 1953)
et un pilier du Théâtre de l'absurde.
Harold
Pinter, de son côté, avec des pièces comme The Birthday Party
(1957) et The Homecoming (1964), aborde less thèmes de la menace
et du pouvoir. Enfin, Doris Lessing, écrivaine
prolifique, se fait connaître avec The Golden Notebook (1962),
qui examine la fragmentation de l'identité féminine.
Postmodernisme
et au-delà .
A la fin du XXe
siècle, le postmodernisme remet en question les structures narratives
traditionnelles et joue avec la métatextualité et l'ironie. Salman
Rushdie combine des éléments de réalisme
magique avec une critique sociale et politique dans Midnight's
Children (1981) et The Satanic Verses (Les Versets sataniques,
1988). Julian Barnes joue avec la forme et la narration dans Flaubert's
Parrot (1984) et A History of the World in 10½ Chapters (1989).
Ian McEwan, auteur de Atonement (2001) et Amsterdam (1998)
analyse les complexités morales et les dilemmes personnels.
Diversité
et voix contemporaines.
Le XXIe
siècle a vu une augmentation de la diversité des voix et des perspectives,
avec une attention accrue aux questions d'identité, de genre et de post-colonialisme.
Zadie Smith, auteure de White Teeth (2000) et On Beauty (2005)
s'intéresse à l'identité multiculturelle et aux dynamiques familiales.
Kazuo Ishiguro (prix Nobel de littérature en 2017) interroge la mémoire
et le temps; il est l'auteur de Never Let Me Go (2005) et de The
Remains of the Day (1989). Hilary Mantel réinvente le roman historique
avec un regard incisif sur le pouvoir et la politique et s'est signalée
avec sa trilogie sur Thomas Cromwell, dont Wolf
Hall (2009) et Bring Up the Bodies (2012). |
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