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30 S, 165 30 E |
La Nouvelle-Calédonie
est une île de l'Océanie située dans l'Océan
Pacifique, à 1440 kilomètres l'Australie,
à 1550 de la Nouvelle-Zélande et Ã
1770 de la Nouvelle-Guinée. Elle est longue
et étroite et orientée du nord-ouest au sud-est; sa longueur est de 400
km et sa largeur moyenne de 55 km. Sa superficie est de 19 060 km²
et sa population de 219 246 habitants (2006); capitale : Nouméa.
Avec ses dépendances (l'archipel des îles Loyauté, et de nombreuses
autres îles du voisinage), elle constitue un territoire d'outre-mer (TOM)
de la France ,
qui en a pris possession en 1853, mais qui lui accorde aujourd'hui une
large autonomie à défaut de la souveraineté réclamée par une partie
de la population.
-
Nouméa,
la capitale de la Nouvelle-Calédonie, depuis l'espace.
Le
relief.
L'île de la Nouvelle-Calédonie est montagneuse;
sa région la plus élevée est un plateau situé au-dessus de Pouebo et
Oubatche. Les hauteurs principales en partant de Nouméa et en montant
vers le nord sont : le pic Humboldt (1850 m), la Dent de Saint-Vincent
(1547), la Table-Unie visible des deux rives, le pic Table (1243m), le
pic Homédéboua (1200 m), le Panié (1628 m, point culminant), le Kaata
(1083 m). Les autres sommets sont inférieurs à 1000 mètres. En somme,
les montagnes sont un peu éparses; la moitié la plus septentrionale de
l'île, dans le sens de la longueur, est cependant à peu près bordée
par une chaîne qui longe une de ses côtes, celle où se trouvent l'aiguille
de Muéo, le mont Témala, le pic Homédiboua et le Kaata. Cette chaîne
se continue, moins distinctement, sur la même côte et dans la moitié
sud, par des chaînons. Le centre de l'île est formé par une vallée
dont la largeur n'excède pas 45 km. Les montagnes sont généralement
ravinées profondément, escarpées et couvertes de sombres forêts; les
collines qui s'élèvent entre elles et la mer sont souvent cultivables
jusqu'Ã une altitude assez grande. En beaucoup d'endroits, ce sont des
plaines d'alluvion très fécondes, qui séparent
la base des montagnes de la mer.
L'hydrographie.
Le Diahot est le seul cours d'eau un peu
considérable de la Nouvelle-Calédonie; sa largeur minima ne permettrait
d'ailleurs pas aux rivières d'avoir un cours bien long; des pluies abondantes
les rendent cependant nombreuses, mais ce sont en général des torrents
rapides, encombrés de rochers pittoresques, riches en chutes et barrés
à leur embouchure. Nous ne pouvons guère que nommer, en partant de la
pointe sud et en faisant le tour de l'île par la côte nord : la rivière
de Yaté, une des plus abondantes de l'île, longue de 50 km, large en
moyenne de 40 mètres, avec une profondeur de 5 à 8 mètres; la
rivière de Canala, offrant 13 km navigables; la rivière Tiouaca, arrosant
des vallées étroites et boisées, très pittoresques; le Diahot, long
d'un peu plus de 80 km, dont 50 sont navigables, parcourant des pays très
fertiles, et riche en rapides et en cascades; il s'apaise ensuite, devient
large de 50 à 100 mètres et reçoit, en amont de Bondi et grâce à la
marée, des embarcations de 2 à 3 mètres de tirant d'eau; son estuaire
a 1200 mètres de largeur. Sur l'autre côté, on remarque : la rivière
de Voh, la Foya, la Nera, qui passe à Bouraïl, la Foa, qui sort de la
Table-Unie et se jette dans la mer par un large estuaire, sur la rive duquel
est bâtie Ouaraïl, la Voya qui baigne Bouloupari, la Tontouta, très
abondante, et la Dumbra, navigable sur quelques kilomètres.
Les terrains bas et fangeux de certaines
parties de l'île ne sont pas, comme les apparences pourraient le faire
croire, des marais; l'eau n'est pas stagnante, mais elle est renouvelée
sans cesse par des sources qui jaillissent de l'intérieur du sol. Le sous-sol
contient certainement de puissantes nappes souterraines, qui déversent
leur trop plein quand les pluies leur ont apporté un tribut plus élevé
que de coutume. Dans la région où se dresse le Humboldt, de nombreux
cours d'eau circulent avec rapidité et fracas sous le sol; la Tontouta
jaillit d'une fente de rochers à plus de 1200 mètres d'altitude ; ses
eaux se perdent sur une certaine longueur et ne paraissent que dans le
temps des pluies. Au nord, les ruisseaux sont nombreux, et ils offrent
souvent des températures très différentes à quelque distance les uns
des autres.
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Les îles
de la Nouvelle-Calédonie
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Grande
Île, île des Pins, Îles Belep. |
Iles
Loyauté |
Ouvéa,
Lifou, Tiga, Maré, Récifs de l'Astrolabe. |
Autres |
Iles
Chesterfield, Sable, Récifs d'Entrecasteaux, Huon.
I.
Matthew, Hunter, Walpole, Durand. |
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Le
littoral et les autres îles.
Le littoral de la Nouvelle-Calédonie
est profondément découpé; il est protégé par une ceinture de récifs,
qui dépassent un peu l'île des Pins au sud et se prolongent beaucoup
plus loin au nord, par les récifs des Français et le récif d'Entrecasteaux.
Cette ceinture laisse entre elle et la côte un canal d'eau tranquille,
relié à la haute mer par des passes nombreuses, situées souvent vis-à -vis
des embouchures des cours d'eau de l'île. Les principaux accidents des
côtes sont en reprenant le même itinéraire que pour la description des
fleuves: la baie de Yaté qui n'a pas de récifs pour l'abriter, la baie
de Ouinné, la baie profonde de Canala, à laquelle on accède par un étroit
goulet et qui renferme quatre ports naturels, la rade de Couaoua, très
sûre, la baie de Tiouaca, le mouillage d'Hiengouène, que signale la haute
roche calcaire dite « les tours Notre-Dame », le bon port de Pouebo,
le havre mal protégé de Balade, la baie d'Harcourt qui reçoit le Diahot,
la haie de Banari, la baie de Neoué, la baie de Gomen, la baie de Mouéo,
celles de Bouraïl, d'Ouaraïl, de Saint-Vincent (celle-ci fermée par
de nombreuses îles), puis la baie sûre et spacieuse de Nouméa. Il n'y
a plus ensuite qu'une échancrure assez notable qui forme les baies de
Prony, du sud et du nord; cette échancrure s'enfonce de 13 km dans les
terres et possède deux puissantes sources chaudes, qui jaillissent du
fond de la mer et ont formé, par leurs sédiments calcaires, un récif
qui porte des huîtres superbes.
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Grottes,
forêts, cocotiers et habitants
sur
une ancienne photographie des îles Loyauté.
Pour en finir avec la partie maritime,
indiquons les îles qui dépendent de la Nouvelle-Calédonie : l'île Ouen
à l'est de Nouméa, l'île Nou, vis-à -vis de la rade de Nouméa, les
îles Lepredour, Ducos et Huron, qui sont les principales de celles qui
ferment la baie de Saint-Vincent, les îles Néba, Paâba et Boualabio.
Dans l'axe de la Nouvelle-Calédonie se trouve, à 30 milles de l'extrémité
Sud, l'île des Pins, de 16 kilomètres sur 14, que sèment de nombreux
écueils, et les îlots Koutoma et Nokanhoui, en dedans de l'anneau de
corail, mais celui-ci ne se manifestant que par quelques récifs à peine
émergents. Au Nord, à une distance de 27 milles, le groupe de Bélep,
comprenant les îles d'Art et de Pott, s'élève dans le lagon, dont la
ceinture ne se referme qu'autour des îles Huon, Fabre, Leleizour et Surprise,
en constituant un véritable et vaste atoll. En dehors, mais sur le socle,
est la chaîne des îles Loyauté (Loyalty), parallèle Ã
la grande île
néo-calédonienne. Elle commence au Nord-Ouest, par le récif de l'Astrolabe,
comprend les îles Ouvéa, avec une pléiade d'îlots; Lifou, la plus grande
de l'archipel, 50 km sur 27; et Maré, quadrilatère de 21 km environ dans
ses diamètres; enfin la petite île Walpole. Cet archipel constitue avec
la Nouvelle-Calédonie un ensemble géographique, mais diffère de celle-ci
en ce que sa chaîne de montagnes sur lesquelles les polypiers ont bâti
est plus ou moins profondément sous-marine. Quant aux îles Chesterfield,
à 320 milles au Nord-Ouest et aux îles de leur voisinage (île de sable,
Caye de l'Observatoire, récif Bellona), bien qu'administravement rattachées
à Nouvelle-Calédonie, elles ne sont pas une dépendance géographique
de la grande île, étant placées sur un socle différent, seuil prolongé
de la Nouvelle-Zélande, émergeant pour
former en passant l'île Norfolk.
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Carte
de la Nouvelle-Calédonie. Source : The World
Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
La
géologie.
L'ossature de la Nouvelle-Calédonie est
constituée par des roches de serpentine, formant une chaîne qui suit,
dans le Sud, l'axe de l'île, et où s'élèvent les hautes cimes de Humboldt,
de Saint-Vincent, de Table Unie; elle se divise entre Ouarail et Canala
et se manifeste par de nouvelles rangées de monts, sur la côte Ouest
jusqu'à l'archipel de Bélep, tandis qu'à l'Est elle forme une chaîne
de Canala à Mou, se retrouve dans l'intérieur et disparaît sous les
schistes micacés de la chaîne qui s'étend de Touho à l'île Balabio.
Cette chaîne schisteuse est pittoresque et donne à cette portion orientale
de l'île le plus agréable aspect. En dehors des terrains serpentineux
et de ce lambeau de terrain cristallin, il est des terrains sédimentaires,
fréquemment métamorphosés par des roches éruptives mélaphyriques ;
c'est à l'Ouest qu'on les rencontre. On signale, parmi les roches, en
outre de celles magnésiennes serpentineuses et des porphyres
mélaphyriques, des syénites, des
diorites,
des trachytes, même des pierres ponces en galets
roulés par la mer, indices d'anciennes éruptions. Comme il y a une grande
ressemblance géologique avec l'Australie orientale,
il n'est pas étonnant que de l'or existe en Nouvelle-Calédonie; des veines
aurifères ont été observées dans la partie nord. Mais ce sont surtout
les métaux communs qu'on y rencontre.
Le groupe du fer est représenté : d'abord,
par le fer lui-même, à l'état d'oxydule et d'hématite brune, particulièrement
dans le Sud, et à fleur du sol; par le manganèse; par le chrome ou fer
chromé, également au Sud; par le cobalt, très répandu (île Ouen, baie
du Sud, cap Bocage, Nakéti, îles Yandé et Bélep, etc.); enfin, principalement,
par le nickel, la grande richesses minérale de
la Nouvelle-Calédonie, à l'état d'un minéral nouveau, silicate de nickel
et de magnésie (à Boulari, Thio, Canala, Houailou, etc.). Tout ce groupe
appartient aux régions serpentineuses. L'or, le cuivre, l'antimoine et
le plomb se rencontrent dans les terrains anciens du Nord. Le cuivre sulfuré
existe dans la vallée du Diahot, à Balade, Oégoa et à Koumae. Le sulfure
d'antimoine a été découvert dans le district de Nakéti. Des gisements
de plomb sulfuré argentifère ont été trouvés à Koumac, avec la pyrite
cuivreuse et dans la mine d'or de Fern-Hill, où la
galène
est accompagnée de
blende. La houille,
si importante, a offert des affleurements sur la côte ouest. On a aussi
découvert des pierres lithographiques dans le Sud, notamment à l'île
Mato.
En ce qui concerne les madrépores, les
passes que présente la ceinture de récifs dépendraient plutôt de l'isolement
primitif des roches sous-adjacentes sur lesquelles les polypiers ont bâti,
que de la destruction de ces animaux
par le mélange avec la mer de l'eau douce des rivières; car les passes
ne correspondent pas ici d'ordinaire avec les embouchures des cours d'eau.
Il est à remarquer que la croissance des coraux s'y fait avec une rapidité
extraordinaire; on y observe des astrées gigantesques de 9 m de tour,
dans les parties exposées aux vagues. Aux îles Loyauté, des coquilles
appartenant aux espèces actuelles, sont situées au-dessus du niveau de
la mer. Il faut y signaler des fissures nombreuses dans les falaises extérieures.
-
Le
Nord de la Nouvelle-Calédonie et sa barrière de corail depuis l'espace.
Source
: Nasa.
L'économie.
Seule une petite partie du territoire
est propice à l'agriculture, et les produits alimentaires représentent
20 des importations. La Nouvelle-Calédonie bénéficie de subventions
en provenance de la Métropole (autour du 15% de son PIB) tire un revenu
appréciable du tourisme. Mais l'essentiel de l'économie de la Nouvelle-Calédonie
est tournée vers l'exploitation et l'exportation du nickel, dont elle
renferme plus du quart des réserves mondiales connues. Des investissements
substantiels dans l'industrie du nickel, combinés à une bonne tenu du
prix de ce métal sur le marché mondial assurent, estime-t-on, à l'économie
de l'île une certaine sécurité pour plusieurs années.
Le
climat.
Le climat est tempéré; le thermomètre
oscillant de 8 à 24 °C; il est, de plus, rendu agréable, grâce aux
brises de mer qui rafraîchissent l'île, aux niaouli odorants qui jouent
le rôle des eucalyptus dans d'autres pays; grâce enfin à l'élévation
du sol qui atteint rapidement 600, 1000, et même 1700 mètres. Les pluies,
comme dans les régions tropicales, y tombent périodiquement, du milieu
de décembre au milieu d'avril.
La température, si clémente pour les
habitants, donne aussi au sol une fécondité remarquable; les bois sont
abondamment pourvus d'essences précieuses pour la construction et l'ébénisterie
: le sandal et le bois de rose, qui disparaissent, faute de modération
dans la coupe; le niaouli, le pin calédonien ou kaori, le tamanou, le
gaïac, le bois de fer, l'acajou.
La
flore.
La richesse de la flore de la Nouvelle-Calédonie,
ou toutes les classes du règne végétal sont représentées. Sans compter
les cryptogames
amphigènes, algues ,
champignons ,
lichens ,
il y aurait plus de 1500 espèces de plantes .
Les cryptogames acrogènes sont surtout représentées par les fougères ,
souvent arborescentes; il y a plus de 1100 dicotylédones .
Les graminées, dont il n'y a que 160 espèces, sont surtout nombreuses
en individus. On remarque les familles suivantes : mimosées, césalpiniées ,
protéacées, santalacées; le santal (Santalum austro-caledonicurn), abondant
jadis, est devenu fort rare; laurinées; saxifragées arborescentes; nyctaginées;
malvacées; tiliacées; euphorbiacée : (Aleurites); térébinthacées;
sapindacées; méliacées; ulmacées (Ficus, Artocarpus); combrétacées
(les badamiers); rhizophorées (les palétuviers); myrtacées
(Melaleuca viridiflora ou niaouli); elles sont fort nombreuses; rubiacées
(divers Gardenia); borraginées ligneuses; apocynées; sapotacées; ébénacées
(Diospyros); styracées; épacridées, conifères (Araucaria, Dammara ou
kaori), casuarinées (le filao); cycadées ;
palmiers; pandanées; dioscorées (Dioscorea, Tacca); musacées (les bananiers);
aroïdées (Colocasia); cypéracées ;
graminées; fougères, etc.
Un très grand nombre d'espèces sont ligneuses
et constituent les diverses essences des forêts. La végétation est inégalement
répartie. Dans la région du Sud, aux terrains éruptifs inféconds, il
est des espèces spéciales de myrtacées ,
casuarinées, conifères ;
mais non les plantes
constituantes des pâturages. Celles-ci, graminées, papilionacées, composées,
sont abondantes sur les terrains sédimentaires du Nord. Malheureusement,
une graminée envahissante, Andropogan allionii, ne permet pas l'élevage
des brebis, ses graines s'accrochant à leur toison et déterminant des
ulcères.
La
faune.
La Nouvelle-Calédonie est pauvre en mammifères
terrestres. On n'y trouve guère que 2 variétés de roussette (Pteropus),
P. rubricollis, grandes chauves-souris atteignant 0,80 m d'envergure; une
petite espèce de vespertilion, et 2 variétés de rats. Les mammifères
marins sont. le phoque, le morse, le marsouin, le cachalot. Les mammifères
introduits : chat ,
chien, cochon, cheval et âne, importés d'Australie;
boeuf, chèvre, mouton, également d'Australie; lièvre, cerf.
Les oiseaux
sont nombreux en espèces, plus d'une centaine : l'île, par plusieurs
espèces, se rattache aux aires de la Nouvelle-Zélande,
de l'Australie et des îles de la Sonde. Les
passereaux
dominent; ils chantent et sont très vifs. Les palmipèdes
et les échassiers
sont abondants; puis les oiseaux de proie
et les grimpeurs. Les tourterelles offrent des espèces agréablement nuancées.
Le bagou (Rhinochetos jubatus), qui ressemble aux hérons et aux grues,
est fort curieux, il tend à disparaître. Il faut citer encore le n'dino
(Gallirallus Lafresneyanus) et le talève, poule sultane superbe, etc.
Ont été introduits : poules, paons, pintades, pigeons, canards, oies,
dindons, perdrix de Californie.
La classe des poissons
est fort nombreuse et utile pour l'alimentation, mais certaines espèces
sont dangereuses par leur piqûre venimeuse (Dindon tigrinus, etc.) ou
par une chair toxique, ex. la Sardine vénéneuse (Meletto venenosa). Ces
propriétés n'existent pas pour les poissons d'eau douce, qu'on peut manger
sans crainte. Des raies pèsent jusqu'à 200 kg.
Les requins sont nombreux.
Les reptiles
sont peu nombreux en espèces. Le genre lézard
domine, Il n'y a pas d'ophidiens
terrestres venimeux, mais des serpents d'eau ou hydrophides, sur la côte,
qu'on a crus inoffensifs, parce qu'ils mordent difficilement, ayant la
bouche petite, en réalité deux espèces venimeuses des genres Platurus
et Hydrophis. Il faut s'en méfier. Des tortues
vivent en abondance dans les récifs; on pêche la tortue caret dont l'écaille
est précieuse. Les crustacés ,
fort nombreux en individus, ont des espèces remarquables. Plusieurs (lupées,
langoustes) ont une chair délicate. Les insectes ,
s'ils offrent des espèces curieuses, des papillons brillants, n'en ont
que trop de nuisibles, sauterelles, moustiques, puces répandues dans les
champs, etc. Parmi les arthropodes, d'autres espèces sont des arachnides
(scorpion) et des myriapodes .
Il est des annélides
terrestres ou marins. Les mollusques ,
entre tous, se font remarquer, terrestres, fluviatiles ou marins; ils sont
souvent alimentaires. Des nautiles ,
des Turbos sont nacrés. On remarque des Pinna et des bénitiers de plus
d'un mètre. Les huîtres perlières (Meleagrina margaratifera) se trouvent
généralement par de grandes profondeurs; il y en a un banc sur le récif
entre l'île Balabio et la pointe Nord. C'est dans les rayonnés qu'on
range les holothuries ou Tripangs ou biches de mer, aliment prétendumment
aphrodisiaque. Enfin, les coraux eux-mêmes, si abondants, méritent l'attention.
Symbole : le cagou (un oiseau).
Hymne : Soyons unis, devenons
frères. Paroles et musique de la Chorale Melodia (une chorale locale).
Adopté en 2008, cet hymne contient un mélange de paroles en français
et en nengone (une langue locale). En tant que territoire autonome
de la France, la Nouvelle-Calédonie a, en plus de l'hymne local, La
Marseillaise comme hymne officiel. |
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