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Histoire du Mexique

"Pauvre Mexique! Si loin de Dieu,
si proche des Etats-Unis."

(Porfirio Diaz)

Plusieurs civilisations (Olmèques, Mayas, Aztèques, etc.) s'étaient succédées au Mexique avant l'arrivée des Espagnols. Les Aztèques étaient arrivés à un haut degré de civilisation, quand ils ont été soumis, à partir de 1519, par Cortez et par des aventuriers espagnols venus de Cuba (La découverte de l'Amérique). A partir de là, et jusqu'aux premières décennies du XXe siècle, l'histoire mexicaine peut se diviser en trois grandes périodes. La première est celle de la colonisation espagnole. Le pays, qui prend le nom de Nouvelle-Espagne, est abondamment pillé par la métropole, mais laisse aussi émerger un prospère société créole. Celle-ci aspirera à l'indépendance au début du XIXe siècle et la proclamera en 1821. Au cours de cette seconde période,  seconde période, le jeune État se trouve confronté aux débordements des ses leaders politiques (parmi lesquels domine la figure du général Santa-Anna), ainsi qu'aux ambitions des États-Unis, avec lesquels une guerre (1847-1848) sera inévitable - et inévitablement perdue aussi. Le Mexique doit céder une vaste portion de son territoire à son puissant voisin du Nord, en même temps qu'il se trouve confronté à une crise financière qui le met en conflit avec l'Espagne, l'Angleterre et la France. La France, qui veut y établir un empire, et place en 1864 sur le trône son homme de paille, l'archiduc Maximilien d'Autriche. Une nouvelle période s'ouvre ainsi, qui très rapidement voit l'échec des Français, puis livre, en 1876 le Mexique à la dictature, prétendument éclairée de Porfirio Diaz. En 1910 éclate enfin un révolution qui secoue le Mexique jusqu'en 1923 et distribue les cartes politiques du pays pour le reste du siècle. Le Partit révolutionaire institutionnel (PRI), issu de la révolution va ainsi conserver les rênes du pouvoir de 1929 à 2000, date à laquelle commence seulement un cycle d'alternances démocratiques.

Le Mexique précolombien

L'histoire du Mexique avant l'arrivée des Espagnols est caractérisée par de nombreuses civilisations avancées qui ont contribué au développement culturel, social et politique de la région. 

Les Olmèques.
Les Olmèques  (1200-400 av. JC) ont vécu dans les régions côtières du golfe du Mexique, principalement dans les États actuels de Veracruz et de Tabasco. Les Olmèques sont connus pour leurs sculptures monumentales de têtes colossales en pierre, leurs centres cérémoniels tels que La Venta et San Lorenzo et leur influence sur les civilisations ultérieures en termes de religion, d'art et de système d'écriture.

Les Mayas.
La civilisation maya  (2000 av. JC. - 1500 ap. JC) a prospéré dans les régions actuelles du sud du Mexique, du Guatemala, du Belize, du Honduras et du Salvador. Les Mayas sont célèbres pour leurs avancées en astronomie, mathématiques et écriture hiéroglyphique. Ils ont construit de grandes cités-États comme Tikal, Palenque et Copán. Les Mayas avaient un calendrier complexe et pratiquaient des rituels religieux élaborés, incluant des sacrifices humains.

La civilisation de Teotihuacan.
Teotihuacan  (100 av. JC. - 650 ap. JC) était une immense métropole située près de l'actuelle Mexico. À son apogée, elle comptait environ 200 000 habitants, ce qui en faisait l'une des plus grandes villes du monde à cette époque. Teotihuacan est célèbre pour ses vastes complexes architecturaux, dont la Pyramide du Soleil, la Pyramide de la Lune et l'avenue des Morts. L'origine et la chute de cette civilisation restent en grande partie mystérieuses.

Les Zapotèques.
Les Zapotèques (700 av. JC. - 1521 ap. JC) ont vécu dans la vallée d'Oaxaca et ont développé une société sophistiquée avec une écriture, un calendrier et une architecture avancés. Leur centre principal était Monte Albán, une cité construite sur une montagne artificiellement aplatie. Les Zapotèques avaient une influence considérable dans la région et ont établi des réseaux commerciaux étendus.

Les Mixtèques.
Les Mixtèques (1000 ap. JC -1521) ont également vécu dans la région d'Oaxaca et sont connus pour leurs uvres d'art exceptionnelles, en particulier les codex peints et les bijoux en or. Ils ont conquis plusieurs villes zapotèques et ont établi des royaumes puissants. Leur histoire est bien documentée dans les codex, qui racontent les dynasties et les exploits des rois mixtèques.

Les Toltèques.
Les Toltèques  (900-1150) ont fondé la ville de Tula, située dans l'État actuel d'Hidalgo. Ils ont eu une influence culturelle et politique significative sur les régions voisines, y compris les Mayas de Chichén Itzá. Les Toltèques sont souvent associés à des guerriers et des artistes, et leur architecture est marquée par des statues de guerriers et des pyramides en terrasse.

Les Aztèques.
Les Aztèques (1325-1521 ap. JC), également connus sous le nom de Mexicas, ont fondé Tenochtitlán sur une île du lac Texcoco en 1325. Ils ont créé un empire puissant en conquérant de nombreux peuples voisins. Tenochtitlán, l'actuelle Mexico, était une ville impressionnante avec des canaux, des temples et des marchés animés. Les Aztèques pratiquaient des sacrifices humains pour honorer leurs dieux, en particulier Huitzilopochtli, le dieu de la guerre et du soleil. Leur empire a pris fin avec l'arrivée des Espagnols en 1519 et la conquête menée par Hernán Cortéz.

La Nouvelle-Espagne, jusqu'en 1800

La période espagnole de l'histoire du Mexique s'ouvre par le débarquement de Cortez en 1519. En moins de deux ans, de 1519 à 1521, il fit la conquête de l'Etat de Mexico, sur lequel l'empereur aztèque Montézuma régnait depuis 1503. Cette conquête fut bientôt suivie de celle de tout le reste du pays. L'Espagne en fit une vice-royauté, la Nouvelle-Espagne, dans laquelle fut compris aussi le Guatemala. 

Dans le cours du XVIIe siècle les missionnaires espagnols et leurs aventuriers s'étendirent au Nord et au Sud du plateau de Mexico. La population indigène, accablée par la barbarïe et la cupidité des conquérants, épuisée par des travaux excessifs, livrée aux supplices par Inquisition, décrut rapidement, malgré les efforts de Las Casas pour adoucir son sort. 

Jusqu'au début du XIXe siècle, l'histoire de la Nouvelle-Espagne se résume principalement au pillage de ses richesses au bénéfice de la couronne d'Espagne. L'exploitation du pays ainsi se borna presque seulement à la recherche des métaux précieux : aussi le Mexique a-t-il fourni immensément d'or et d'argent à l'Espagne : Acapulco, sur l'Océan Pacifique, était le lieu où venaient se rendre, toutes les richesses, qu'on expédiait ensuite en Europe sur des galions. 

Le malaise de la société créole, prospère, mais dépourvue de poids politique, l'acheminera peu a peu vers des velléités d'indépendance après que les États-Unis aient acquis la leur à la fin du XVIIIe siècle. Cependant, la rébellion ouverte devra encore attendre pour se faire jour quelques décennies, et l'affaiblissement de la métropole, envahie en 1808 par les troupes napoléoniennes .

De l'indépendance à l'arrivée des Français

Le début du XIXe siècle marque un tournant dans l'histoire mexicaine. Il y eut d'abord trois tentatives inutiles d'indépendance : sous Hidalgo, 1810; sous Morelos, 1815; sous Mina, 1816. En 1821, Augustin Iturbide, général de l'armée royale, passa aux insurgés, battit le vice-roi Apodaca, s'empara de Mexico et se fit proclamer empereur en 1822, sous le nom d'Augustin Ier, mais il fut renversé dès l'année suivante, et le Mexique se constitua en république fédérative : la victoire de Tampico, gagnée en 1829 sur les troupes de Ferdinand VII, assura son indépendance. Mais depuis cette époque, le pays n'a plus cessé d'être déchiré par des dissensions intestines.

Une foule d'ambitieux se sont succédé à la présidence, se renversant ou s'égorgeant les uns les autres : Vittoria (1824), Pedrazza et Guerrero (1828), Bustamente (1829 et 1836), Santa-Anna (1832), Parèdes (1841 et 1846), Santa-Anna de nouveau (1843, 1847 et 1853). Ce dernier avait réussi un moment à restaurer l'autorité; mais il fut renversé de nouveau en 1855, et depuis la pays est resté livré à la plus déplorable anarchie : plusieurs partis, les fédéralistes et les unitaires, le parti clérical et le parti libéral, s'y disputaient le pouvoir avec acharnement. Aux maux de la guerre civile sont encore venus se joindre ceux de la guerre extérieure : en 1838, les mauvaises relations avec la France conduisirent au  bombardement de St-Jean d'Ulloa et de la Vera-Cruz; en 1846, la sécession du Texas, qui s'annexa aux États-Unis, amena une guerre avec cette puissance, à la suite de laquelle le Mexique, partout vaincu, fut forcé de signer à Guadalupe un traité qui lui enlevait le territoire à l'Est du Rio-del-Norte, le Nouveau- Mexique et la Nouvelle-Californie (2 février 1848).

En 1861, sous la présidence de Juarez, le Mexique suspend le règlement de sa dette extérieure, et les Européens (la France, l'Angleterre et l'Espagne), encouragés par les conservateurs malmenés par le régime libéral de Juarez, se décident à intervenir militairement. L'affaire se règlera rapidement avec l'Espagne et l'Angleterre, qui se retireront début 1862.  Mais la France décida de rester encore un peu.

De Maximilien aux années 1990

Napoléon III, afficha ouvertement ses ambitions sur le Mexique. Il souhaitait y  fonder au un empire latin, catholique, qui pourrait contrebalancer l'influence des États-Unis. Il désigna Maximilien d'Autriche empereur, qui pris possession du trône en 1864. La guerre avec les Mexicains avait déjà commencé, elle allait encore durer trois ans. Mais les Francais, détournés des affaires mexicaines par la menace prussienne (Bismarck) se retirèrent du pays et abandonnèrent Maximilien, qui finalement est  vaincu et fusillé par Benito Juarez. La république fut rétablie en 1867.

Le Mexique se relève relativement bien de tous ces événements. En 1876, quatre ans après la mort de Juarez, une autre figure de premier plan accèdeau pouvoir, Porfirio Diaz. Il sera président jusqu'en 1880, puis de nouveau entre 1884 et 1911. Sous sa dictature, déguisée en démocratie moderniste, le pays connaît une certaine propérité. Mais la chappe de plomb qui pèse sur lui finit par provoquer l'insurrection, à partir de 1910. 

Inspirée par Francisco Madero, et conduite par hommes tels que Pancho Villa, Emiliano Zapata ou Alvaro Obregon, cette révolution chasse Porfirio Diaz du pouvoir. Mais les rivalités des qui opposent les vainqueurs entretiennent une période de trouble qui durera au moins jusqu'en 1923. 

Des années 1920 à l'an 2000

Tout au long du XXe siècle, la vie politique du Mexique sera largement dépositaire de l'héritage de cette révolution. La période post-révolutionnaire commence avec la présidence d'Álvaro Obregón (1920-1924). Son administration se concentre sur la stabilisation du pays, la réforme agraire et la consolidation du pouvoir. Après lui, Plutarco Elías Calles (1924-1928) poursuit les politiques de réforme et fonde le Parti National Révolutionnaire (PNR) en 1929, ancêtre du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI), qui dominera la politique mexicaine pendant des décennies. Une étape importante sera ensuite la présidence de Lázaro Cárdenas (1934-1940), qui met en oeuvre  des réformes radicales, notamment la redistribution des terres (réforme agraire), la nationalisation de l'industrie pétrolière en 1938 (création de la société Pemex), et le soutien aux syndicats ouvriers. Il est considéré comme l'un des présidents les plus progressistes de l'histoire mexicaine. 

Les fruits de la politique menée par Cárdenas se ront récoltés pendant les années 1940-1950. La Seconde Guerre mondiale apporte une croissance économique grâce à la coopération avec les États-Unis. Cette période marque le début de ce qu'on a appelé le Miracle Mexicain (1940-1970), une phase de croissance économique rapide et d'industrialisation, d'abord sous la présidence de Manuel Ávila Camacho (1940-1946), puis avec celle de Miguel Alemán Valdés (1946-1952), sous l'administration duquel le Mexique poursuit son développement industriel et infrastructurel. Cette période est aussi celle du début de la modernisation urbaine et de l'expansion de la classe moyenne. 

Sous la présidence d'Adolfo López Mateos (1958-1964), le Mexique continue de croître économiquement, mais les inégalités persistent. Les mouvements sociaux et étudiants commencent à gagner en importance. Le mandat de  Gustavo Díaz Ordaz (1964-1970) va être marqué par la répression des mouvements sociaux, culminant avec le massacre de Tlatelolco en 1968, où des centaines d'étudiants protestataires sont tués par les forces de sécurité.  Luis Echeverría (1970-1976) tentera de mettre en oeuvre des réformes sociales et économiques. Mais il augmente en même temps l'endettement extérieur. Sa présidence est marquée par la répression politique et les "guerres sales" contre les dissidents.  Face à une crise économique sévère, José López Portillo (1976-1982) nationalise les banques et tente de stabiliser l'économie. La fin de son mandat est marquée par une dévaluation massive du peso et une crise financière.

Des politiques d'austérité et de libéralisation économique sont adoptées sous la présence de Miguel de la Madrid (1982-1988) en réponse à la crise de la dette. Son administration introduit le Programme de Réforme Économique et la privatisation de nombreuses entreprises d'État. Carlos Salinas de Gortari (1988-1994), qui lui succède, poursuit les réformes néolibérales, mettant en oeuvre le Programme de Modernisation Économique. En 1992, il signe l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec les États-Unis et le Canada.

Le mandat de Ernesto Zedillo (1994-2000) débute avec une crise économique, dite crise Tequila. Zedillo lance des réformes économiques et politiques pour stabiliser l'économie et renforcer la démocratie. Avec lui, prend fin la domination du PRI, qui était au pouvoir depuis 1929. Une transition démocratique  mène à la présidence le candidat de l'opposition en 2000, Vicente Fox, Parti Action Nationale (PAN). Cette élection marque une étape importante vers la démocratisation du Mexique.

Le premier quart du XXIe siècle

Fox tente de moderniser l'économie mexicaine, notamment en attirant les investissements étrangers et en continuant les politiques de libre-échange. Malgré les réformes, des inégalités économiques persistantes et la pauvreté restent des défis majeurs, auxquels va être confronté Felipe Calderón (2006-2012), qui doit aussi lancer une offensive vigoureuse contre les cartels de la drogue, déployant l'armée pour lutter contre le crime organisé. Cette guerre entraîne une escalade de la violence, avec des milliers de morts chaque année. La crise financière mondiale de la fin de 2008 a provoqué un ralentissement économique massif au Mexique l'année suivante. Calderón  s'est attaché à mettre en oeuvre des politiques pour stimuler la croissance économique et l'emploi. La croissance a rebondi à environ 5% en 2010, mais a ensuite atteint en moyenne environ la moitié pendant le reste de la décennie. 

Avec Enrique Peña Nieto (2012-2018), qui succède à Calderón, c'est  le PRI qui revient au pouvoir. Une série de réformes structurelles ambitieuses, notamment dans l'éducation, l'énergie et les télécommunications, sont mises en oeuvre. L'une des réformes les plus significatives est l'ouverture du secteur énergétique aux investissements privés, mettant fin à des décennies de monopole d'État. Le mandat de Peña Nieto est entaché par des scandales de corruption et une violence persistante liée à la guerre contre la drogue. L'enlèvement et la disparition de 43 étudiants à Ayotzinapa en 2014 provoquent une indignation nationale et internationale.

En décembre 2018, Andrés Manuel López Obrador (surnommé AMLO), maire de Mexico entre 2000 et 2005, candidat du parti de gauche Morena  = Mouvement de régénération nationale), est élu avec une large majorité, promettant de lutter contre la corruption, réduire la pauvreté et réformer le système politique. Il met en oeuvre des programmes sociaux pour soutenir les plus vulnérables, augmente les pensions pour les personnes âgées et lance des initiatives pour créer des emplois pour les jeunes. Mais la violence liée aux cartels de la drogue reste un défi majeur. AMLO crée la Garde nationale pour lutter contre le crime organisé. Sous la présidence de Donald Trump aux États-Unis, les relations bilatérales se concentrent sur la migration et le commerce. AMLO travaille pour maintenir de bonnes relations tout en négociant des accords commerciaux favorables pour le Mexique.

En 2020, avec le début de la crise du covid-19, le PIB du Mexique s'est contracté de 8,3%, son plus bas niveau depuis la Grande Dépression. Les préoccupations économiques et sociales actuelles concernent les bas salaires, le sous-emploi élevé, la répartition inéquitable des revenus et le peu d'opportunités d'avancement pour la population en grande partie indigène des États pauvres du sud. Depuis 2007, les puissantes organisations mexicaines de trafic de drogue se sont livrées à des querelles sanglantes, entraînant des dizaines de milliers d'homicides liés à la drogue. 

Les élections du 2 juin 2024 (investiture officielle en octobre 2024) ont porté à la présidence Claudia Sheinbaum, ancien maire de Mexico, et issue du même parti que son prédécesseur.



Brian R. Hamnett, trad. Jean-Luc Fidel, Histoire du Mexique, Librairie Académique Perrin, 2009.


Jean-Claude Carrière, Dictionnaire amoureux du Mexique, Plon, 2009.


Jacques Soustelle, Les quatre soleils : Souvenirs et réflexions d'un ethnologue au Mexique, CNRS (coll. Terre Humaine), rééd. 2009.


Jean Meyer, La révolution mexicaine, Tallandier, 2010. - 1910 marqua le début de la Révolution mexicaine. De cette guerre civile qui ensanglanta le Mexique, sont restés dans les mémoires les noms des protagonistes légendaires, Emiliano Zapata et Pancho Villa, et la lutte des paysans en armes pour le partage des terres. Or, Jean Meyer démontre dans ce brillant essai que cette révolution fut d'abord politique, sans revendications sociales. Les insurrections qui secouèrent le pays - de la chute de Porfirio Diaz à la mise en oeuvre de la réforme agraire dans les années 1930 en passant par la guerre des Cristeros (1926-1929) - aboutirent au démantèlement de l'ancien régime et à la construction progressive de l'Etat mexicain moderne. Au fil des pages, Jean Meyer raconte l'histoire tumultueuse et passionnante du Mexique de 1910 à 1940. (couv.).
 
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