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On appelle instrument
de musique un appareil construit pour la production des sons musicaux.
Le grand nombre et la diversité des instruments a conduit les auteurs
à proposer pour leur étude des classements variables dans
leur principe et dans leurs subdivisions. Le classement de Mahillon repose
sur le principe acoustique et s'opère d'après le mode de
production du son :
I, instruments autophones, c'est-à-dire sonnant par eux-mêmes, à percussion;Le classement de Gevaert se base sur le caractère musical des instruments et le rôle qui leur est dévolu dans la pratique moderne; l'ordre adopté par Mahillon s'y trouve interverti et les subdivisions visent le mode d'obtention du son, c'est-à-dire le genre d'exécution nécessaire à la mise en service de l'appareil sonore. Quelques auteurs ont fait usage de classements partiels que pouvait justifier la nature spéciale de leurs travaux. C'est ainsi que les instruments à vent « à souffle humain » ont été séparés des instruments à vent à clavier, et que d'autre part l'orgue, le piano et les prédécesseurs de celui-ci ont été réunis en une catégorie d'instruments « à clavier », artificiellement créée par la seule considération de leur doigté et de leur répertoire qui, en certains cas, se confondrait aussi avec ceux de la harpe et du carillon. La division communément acceptée pour les instruments à vent figurant dans l'orchestre, entre les « bois » et les « cuivres » n'a pas la signification d'un classement et ne la justifierait pas, des expériences concluantes ayant établi que la matière employée pour la fabrication des instruments à vent n'a aucune ou tout au moins a très peu d'influence sur leur timbre, et plusieurs d'entre eux pouvant en effet se construire, sur un même patron, en bois ou en métal. On a vu encore proposer d'établir,
parmi les instruments à vent, une catégorie pour ceux «
à réservoir d'air », où eussent dû figurer,
auprès de l'orgue, les cornemuses
et les musettes et qui n'empêchait
pas leurs auteurs de placer séparément les jeux
d'orgue dits jeux de flûte et jeux à
anche
parmi les instruments à vent à
embouchure
et à anche. On a pareillement essayé de former une catégorie
d'instruments « à bocal » où se confondraient
des variétés éloignées l'une de l'autre par
d'autres caractères essentiels de leur facture.
Le classement de Gevaert
peut prévaloir comme le plus logique et le mieux approprié
à des conditions musicales, théoriques et pratiques
En se conformant à ce classement, il est permis d'y ajouter quelques observations historiques. I. - Instruments à cordesLe groupe B, a, bb, instruments à cordes pincées par les doigts, sans manche, a certainement précédé les autres variétés pour l'extrême simplicité de sa construction, qui consistait à tendre autant de cordes que l'on désirait de sons, à les tendre d'une manière invariable et à les faire résonner en les attaquant directement, du bout des doigts : la lyre des Anciens; la harpe, connue dans l'Égypte des Pharaons et, dans le haut Moyen âge, des peuples bretons et gaéliques, représentée aujourd'hui par les deux modèles de harpe à double mouvement et de harpe chromatique; au même groupe doit se rattacher la cithare antique, de laquelle est issu le psaltérion du Moyen âge, bien qu'ici les cordes soient griffées à l'aide d'un plectre; le czymbalum des tsiganes; la zither des montagnards bavarois et tyroliens.Le groupe B, a, aa, instruments à cordes pincées, à manche, qui est d'origine orientale, et dont les premiers spécimens connus au Moyen âge occidental n'y apparaissent qu'à la suite des invasions sarrasines et des croisades, résulte d'une transformation du groupe B, a, bb, qui est tout ensemble une simplification, par la réduction du nombre des cordes, et un accroissement du pouvoir musical, par l'addition d'un manche sur lequel passent les cordes, chacune fournissant une série de sons correspondant aux différences de longueur que lui impose la pression des doigts de la main gauche. Le luth avec ses agrandissements intitulés archiluth, chitarrone, théorbe, la guitare en ses diverses dimensions, le cistre surnommé « guitare allemande », la pandore, la mandore avec son diminutif la mandoline, la lyre-guitare, la balalaïka et la guzla populaire des Russes, le banjo des afro-américains, appartiennent à ce groupe nombreux, dont aucun représentant n'a pu acquérir une place véritable dans l'orchestre moderne, et que représente seule aujourd'hui, à un certain degré de culture artistique, la guitare. Le groupe B, b, de Gevaert, instruments à cordes pincées par un mécanisme à clavier, a disparu de l'usage moderne ou n'y figure plus qu'à titre de reconstitution historique; il a compris autrefois les formes multiples de l'épinette, de la virginale et du clavecin. Le groupe C, instruments à cordes percutées, est en étroite parenté historique avec le précédent. Sous leur forme primitive, les instruments qu'il rassemble se présentent en a, sous la forme d'une harpe ou d'une cithare couchées sur une caisse de résonance et dont les cordes sont frappées au moyen de deux petits maillets tenus dans les deux mains; c'est le type du tympanon et du cymbalon. A un degré plus avancé d'industrie, le mécanisme du clavier, emprunté à l'épinette, vient s'adapter au tympanon et produit en b le type du clavicorde, qui engendre le clavecin à marteaux et le piano moderne. Le groupe A du classement de Gevaert comprend en a les instruments à cordes frottées par un archet. Leur origine se découvre dans l'Extrême-Orient, à une époque très reculée et, sans que l'on puisse suivre la trace de leurs migrations, ils apparaissent au VIe s. de notre ère, chez les Bretons, sous la forme massive et maladroite du chrout, auquel succède le rebec, puis la vièle, ou vielle, dont l'existence se prolonge en Allemagne dans le Fiedel populaire, tandis que les pays latins lui donnent pour successeurs la famille des violes, avec ses dérivés la lira, l'orphéoréon, le baryton, puis celle du violon, devenue, en ses quatre dimensions, violon, alto, violoncelle et contrebasse, la pierre angulaire de l'orchestre moderne. Auprès du magnifique développement du groupe des instruments à archet, le groupe A, b, instruments à cordes frottées par une roue, avorte et ne présente que les modèles rustiques de la chifonie du Moyen âge et de la vielle à roue, abandonnée aux divertissements ruraux de quelques provinces, après avoir joui, pendant le XVIIIe s., d'une vogue éphémère. II. - Les instruments à ventLa classe des instruments à vent est celle qui comprend le plus grand nombre de types différents. L'une des caractéristiques de cette catégorie d'appareils est en effet son manque de fixité. Tandis que depuis le XVIIe s. la famille du violon est parvenue à une perfection de facture qui n'a plus nécessité ni permis aucune modification, les différents groupes d'instruments à vent n'ont cessé de subir d'incessantes transformations, qui ont à la fois accru leur nombre et renouvelé leur construction et leur jeu. La matière employée pour leur fabrication étant d'importance nulle ou secondaire, et la forme imposée aux contours du tube étant sans influence sur la hauteur du son, la longueur, le diamètre et le mode d'accès de l'air dans le tuyau restent les caractères déterminants des groupes et des variétés. La longueur théorique d'un instruments se mesure depuis l'orifice, d'entrée jusqu'à l'extrémité du pavillon, en suivant tous les replis du tube. Dans le classement de Gevaert, le groupe A, est entièrement constitué par les flûtes, a) à bouche latérale, que représentent, aujourd'hui la grande et la petite flûte d'orchestre et le fifre, issus de l'ancienne flûte traversière, ou flûte d'Allemand, et b) à bouche biseautée, comprenant les dérivés de l'ancienne flûte droite ou flûte à bec, avec le flageolet, le flûtet, ou galoubet, et les variétés de la cornemuse et de la musette, dans lesquelles, malgré la présence de plusieurs tuyaux et d'un réservoir d'air, le principe de la bouche biseautée est maintenu pour le tuyau principal, celui que l'exécutant place entre ses lèvres, mais ces dernières variétés ont une anche pour organe sonore.Le groupe B, comprenant les instruments à anche, est divisé par Gevaert en deux séries, d'après la forme cylindrique ou conique du tube, chacune ensuite pétant subdivisée en instruments à anche battante et à anche double. A ce groupe très important appartiennent en première ligne la descendance nombreuse du chalumeau, lui-même héritier de l'aulos grec, et de la tibia romaine : les variétés de la bombarde, du hautbois, du basson, du cromorne, de la clarinette; enfin, parmi les instruments de cuivre inventés au XIXe siècle, le saxophone, qui joint la famille des anches à la suivante. Dans le groupe C, I. à embouchure, prennent place presque tous les instruments communément rangés sous le titre « les cuivres »; ils s'y rangent en deux catégories : instruments naturels et instruments chromatiques. On nomme instruments simples, ou naturels, ceux dans lesquels le partage du tuyau s'opère uniquement par la .gradation de la pression des lèvres sur l'embouchure, une augmentation de vitesse des vibrations résultant d'une pression plus forte, et produisant un son plus aigu de la série naturelle des sons harmoniques. Le cor simple, la trompe de chasse, le clairon, Ia trompette simple forment cette famille primitive, à laquelle appartiennent des instruments populaires, tels que le cor des Alpes et qui a engendré les instruments chromatiques. Ceux-ci sont le développement, d'instruments naturels, auxquels des artifices de facture sont venus apporter les moyens d'accroître ou de réduire mécaniquement la longueur du tuyau, et de lui faire rendre tous les, intervalles de la gamme, dans une étendue donnée. Les trois subdivisions : a) à coulisse, b) à trous et à clefs, c) à pistons, que fixe Gevaert, correspondent sommairement à l'ordre chronologique de ces transformations. Dans la première sé range le trombone, successeur de la saquebute. Dans la seconde figurent les instruments dont le tube a été percé d'un nombre approprié de trous, ouverts et obturés à l'origine par le simple usage des doigts et peu à peu munis de fermetures plus hermétiques, en forme de petites soupapes ou spatules, appelées clefs, que manoeuvrent les doigts de l'exécutant, et que des perfectionnements de facture ont disposés en séries réunies par des tringles et des anneaux mobiles. La flûte, le hautbois, le basson, ont été pourvus de clefs avant les instruments à embouchure, cor, cornet de postillon, trompette, etc. Le mécanisme des pistons, qui caractévise la dernière subdivision du classement de Gevaert, est d'invention plus récente; sa commodité pour l'exécution l'a fait adapter à presque tous les modèles d'instruments à embouchure proposés et remaniés par les facteurs modernes. A quelque famille qu'ils appartiennent, la plupart des instruments à vent ont été rangés sous la dénomination générale d'instruments transpositeurs. On désigne ainsi, tout instrument qui sonne dans un ton différent de celui qui est exprimé par la notation. Jusqu'à la fin du XVIIIe s., il y eut peu ou pas d'instruments transpositeurs. Chaque sorte d'instrument se construisait d'ordinaire en une seule dimension. Lorsque, pour obtenir une plus grande étendue sonore, on imagina d'établir plusieurs modèles différents d'un même type, les uns plus grands et sonnant plus bas, les autres plus petits, atteignant des sons plus élevés, le doigté et la position des lèvres restant les mêmes, il fallut tenir compte du médiocre avancement de l'éducation musicale chez les instrumentistes des orchestres,et, pour ne pas exiger d'eux la lecture dans le ton réel, les compositeurs consentirent à « sacrifier la clarté de leurs partitions », en écrivant dans la tonalité unique et fictive d'ut majeur les parties des instruments transpositeurs. Ainsi prit naissance une coutume que Saint-Saëns a qualifiée d' « anomalie barbare » et qui jette dans la rédaction et la lecture de la partition un trouble et une incohérence unanimement reconnus. La multiplication du nombre des instruments à vent et la création d'orchestres d' « harmonie », qui en sont exclusivement formés, ont porté cette incohérence à son comble. Si l'on passe en revue les modèles les plus répandus de ces divers instruments, on constate que les parties de flûte, de basson et de trombone s'écrivent seules dans le ton réel, tandis que celles des bugle, clarinette, cor, cornet, saxhorn, saxophone et trompette en si bémol se notent une seconde, majeure plus haut que la note réelle. Celles de clarinette, cornet ou trompette en la, une tierce mineure plus haut; celles de clarinette et cor anglais en fa, une quinte plus haut; celles de clarinette basse, cor en si bémol grave, saxhorn baryton, saxophone ténor; une neuvième majeure plus haut, etc. Un exemple typique, cité dans les
traités modernes d'instrumentation, est celui de la fanfare qui
commence la marche de Tannhäuser; notée pour deux groupes,
l'un de trompettes en fa, l'autre de cornets à pistons en si bémol,
elle se présentera, dans la partition, sous cet aspect :
tandis que, exprimée en sons réels,
elle sonnera :
Les incessantes modifications de la facture compliquent encore ce système et obligent en certains cas les exécutants à transposer eux-mêmes de nouveau leur partie en la jouant, la notation n'exprimant alors ni le son réel, ni le son conventionnel qui dépend du doigté de l'instrument. Tel est le cas pour les parties de clarinette de nombreux ouvrages de l'époque classique, destinées à des modèles abandonnés de cet instrument. Un essai de « notation uniforme », préconisé dans les corps de musique militaire en raison de l'identité des procédés d'exécution sur tous les instruments à pistons, a eu pour résultat de noter les basses et les parties supérieures dans la même octave, et d'imposer une notation différente aux mêmes parties, selon qu'elles figurent dans une oeuvre destinée à l'orchestre ou à une « musique d'harmonie ». En 1880, le corniste H. Chaussier fit sur son instrument l'essai d'un système de pistons opposé à l'usage courant et qui permettait de jouer dans le ton réel; il adapta dans les années suivantes cette invention aux autres instruments à embouchure et réussit à former une Fanfare en ut, entièrement composée d'instrument de même tonalité, jouant, comme les instrument à cordes, sans transposition; la « force de l'habitude » et les intérêts conjugués des exécutants et des fabricants mirent obstacle au succès de cette tentative. En dehors des fonctions importantes qu'ils accomplissent dans l'orchestre symphonique, les instruments à vent des groupes A et B et quelques-uns du groupe C ont tenu et tiennent des rôles plus ou moins actifs dans la musique de chambre. On formait, aux XVIe et XVIIe s., des « Concerts de flûtes » comme des « Concerts de violes », en les combinant par familles, et des petits orchestres de musettes, hautbois ou chalumeaux et cromornes, pour les « assemblées » de danse. Les premiers auteurs de sonates, au XVIIIe s., furent loin d'avoir uniquement en vue les instruments à cordes, et laissèrent souvent leurs interprètes choisir entre la flûte et le violon; lorsque, dans le même siècle, les progrès de la virtuosité le permirent, on vit se multiplier les concertos et les « symphonies concertantes » dans lesquels un ou plusieurs instruments à vent jouaient en solo, soutenus par un accompagnement de clavecin ou d'orchestre. A ces oeuvres, dont le but principal était de faire valoir l'habileté des instrumentistes, s'opposèrent des compositions dirigées vers des desseins plus élevés et dans lesquelles les diverses qualités de timbre étaient appelées à réaliser des nuances particulières du langage musical. Mozart, Beethoven, Weber ont laissé des oeuvres de musique de chambre spécialement destinées à un ou plusieurs instruments à vent, avec ou sans mélange d'instruments à cordes ou de piano Mozart, Quintette en la pour clarinette et instruments à archets; Concerto pour flûte et harpe; Quatuor avec hautbois; - le Septuor, op. 20, de Beethoven pour cor, clarinette, basson, violon, alto; violoncelle et contrebasse; son Trio en si bémol, op. 11, pour clarinette et archets; un autre Trio pour deux hautbois et cor anglais, sa Sonate, op. 17, pour piano et cor (1800); le Quintette, op. 16, piano, hautbois, clarinette, basson, cor; Weber, Concertino pour clarinette, avec quatuor à cordes, op. 26, et Quintette, op. 34; Duo concertant, op. 48, pour clarinette et piano; Variations, op. 33; - on peut citer encore le Septuor en ré mineur, de Hummel, op. 74, pour piano, flûte, hautbois, cor, alto, violoncelle, contrebasse. Parmi les oeuvres modernes, un Quintuor, de Rimsky-Korsakov (1876), pour piano, clarinette, flûte, cor et basson; la Romance pour cor, de Saint-Saëns; le Choral et Variations de Widor pour harpe et quatuor à cordes; le Septuor de V. d'Indy pour trompette, deux flûtes, et instruments à cordes (1886), sa suite intitulée Chansons et danse (1898) pour instruments à vents, son Trio pour piano, clarinette et violoncelle (1887); les Trios de Brahms, etc. Des sociétés ont été formées, à Paris en 1879 et en 1896, à Londres, etc., pour donner des concerts de musique de chambre pour instruments à vent, qui ont été fort suivis pendant quelques années et ont fait éclore des oeuvres très intéressantes. La division D de la classe des instruments à vent contient, dans le classement de Gevaert, les instruments polyphones à clavier d'une part, l'orgue à tuyaux, où sont réunis tous les types de tuyaux, à bouche et à anche, coniques et cylindriques, d'autre part, l'harmonium et les instruments similaires à anches sans tuyaux, y compris l'accordéon. Ill et IV. Les autres instrumentsLes instruments généralement réunis sous l'appellation commune d'instruments de percussion, forment les classes I et II de Mahillon, la classe III de Gevaert, et se divisent en 2 genres : les instruments à membranes, A) à sons déterminés; division uniquement formée par les timbales; B) à sons indéterminés, division renfermant les différents modèles de tambour, avec la grosse caisse, le tambour de basque et le tambourin; et les instruments autophones, littéralement, qui résonnent d'eux-mêmes : classe très nombreuse, où se réunissent toutes les dimensions de cloches et de barres ou lames métalliques percutées, y compris les carillons polyphones à clavier ou à tambour des monuments publics, et les jeux de timbres ou de lames désignés par les noms de carillon, glocken-spiel, célesta ou harmonica; puis l'enclume, le triangle, les crotales et le sistre antiques; les instruments à percussion en bois; le claquebois ou xylophone, les castagnettes; enfin, dans les musiques de l'Extrême-Orient, les jeux de pierres sonores qui suppléent les jeux de cloches. L'orchestre moderne utilise, selon le style et l'intention dramatique ou descriptive de la composition, les instruments de percussion. Dans toutes les pays, le tambour est, avec ou sans l'assistance du clairon ou du fifre, l'instrument militaire par excellence.L'industrie de la fabrication des instruments de tous genres a pris, dans les temps modernes, une extension qui ne s'est pas révélée seulement par le nombre croissant des exemplaires mis dans le commerce, mais par la variété des modèles à la création desquels s'ingénient constamment les facteurs et pour lesquels ils imaginent des noms nouveaux. La nomenclature musicale s'en trouverait surchargée, si le plus grand nombre de ces vocables ne s'appliquait à des agents sonores d'une vitalité éphémère et dont l'existence, à un moment donné, n'est constatée, peu d'années après, que par celle d'un brevet, d'invention parfois même non exploité. L'Organographie de Pontécoulant (1861) et les livres de C. Pierre sur la facture (1893 et s.) sont précieux pour se rendre compte de ces divers essais. (M. Brenet). Tableau de l'étendue des instruments en son réels employés
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