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En
mathématiques, un
intervalle est un sous-ensemble connexe
de l'ensemble
des nombres réels.
a) Un intervalle
borné est un sous-ensemble de
dont tous les éléments se situent entre deux valeurs extrêmes, appelés
borne
inférieure et borne supérieure.
Un intervalle fermé est
un ensemble de réels qui possède ses deux
valeurs extrêmes (si la borne inférieure est notée a et la borne
supérieure
b, on le note [a, b]); le singleton {a} est un intervalle
fermé puis qu'il peut être écrit {a} = [a,a].
Un intervalle ouvert est un ensemble
de réels qui ne possède pas ses valeurs extrêmes (on écrit : ]a, b[);
l'ensemble vide est un intervalle ouvert, puisqu'on peut l'écrire par
exemple :
=]a,a[.
On parle aussi d'intervalles semi-ouverts
(ou semi-fermés) dans les cas où seule une des valeurs extrêmes
appartient à l'intervalle (on a donc, soit [a,b[, soit ]a,
b]).
b) Un intervalle I centré sur un point
x0 et de rayon r est un intervalle dont les bornes
sont x0-r et x0+r. Si l'on considère
l'intervalle I*, qui est l'intervalle I auquel x0
a été ôté (I*=I-{x0}), on dit que I* est épointé.
c) On peut de la même façon
définir des intervalles non-bornés (ou
intervalles infinis),
lorsque il n'existe qu'une valeur extrême (ici : a, qui peut appartenir
ou non à l'intervalle). Bien que -
et + ("moins l'infini"
et "plus l'infini") ne soient pas des nombres réels, on pourra noter par
convention les quatre types d'intervalles non-bornés possibles :
[a, + [, ]a, + [
ou ]- , a], ]- ,
a[. On peut remarquer qu'avec cette écriture on a :
= ]- , + [. |
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