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Les lèvres
sont ces prolongements
tégumentaires et
musculeux,
parallèles au rebord alvéolaire des mâchoires
et qui forment un orifice de dimension plus ou moins considérable, selon
leur écartement.
La bouche est limitée en haut par la lèvre
supérieure, en bas par la lèvre inférieure. La lèvre supérieure, plus
saillante que l'inférieure, est à peu près verticale ou légèrement
inclinée en avant. A la partie moyenne de sa face antérieure s'observe
une dépression marquée, connue sous le nom de dépression sous-nasale.
A sa face inférieure, elle est recouverte par la muqueuse qui la fixe
aux os susmaxillaires et qui forme sur la ligne médiane le repli triangulaire,
appelé « frein de la lèvre supérieure ». La lèvre inférieure est
revêtue à sa face postérieure par la muqueuse qui la fixe également
par un frein triangulaire Ă l'os-maxillaire
inférieur.
Les extrémités des bords des lèvres
se confondent au dehors et viennent constituer les commissures.
L'orifice
buccal, limité par les lèvres,
est formé par la contraction tonique de certaines fibres musculaires
contenues dans l'épaisseur de ces dernières. Mais, outre la couche musculeuse
(laquelle contient des glandules), on trouve dans les lèvres d'autres
éléments répartis dans leur masse : vaisseaux,
nerfs,
tissu connectif. On ne compte pas moins de dix-neuf muscles dans les lèvres;
le plus important est l'orbiculaire,
qui a la forme d'une zone ovulaire dont l'orifice buccal occuperait le
milieu. Les fonctions des lèvres sont liées à leur organisation musculaire
et à leur sensibilité spéciale. Ce sont des organes de préhension,
des auxiliaires de la respiration et de l'exercice
de la parole. Les lèvres jouissent d'une sensibilité des plus délicates.
Leurs contractions diverses produisent les expressions passionnelles les
plus variées. (A19).
On désigne aussi sous le nom les
de lèvres les rebords de certains orifices naturels autres que la bouche,
tels que le méat urinaire, la vulve
chez la femme, l'orifice du col de l'utérus. |
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