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Le socialisme
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Aperçu Les fondateurs De Marx à Bakounine L'Internationale
De Marx à Bakounine

Marx
Marx commença par étudier le droit, dans l'esprit philosophique et historique de l'école hégélienne; un premier maître fut Feuerbach, l'un des chefs de la gauche hégélienne, qui interprétait le système du philosophe dans le sens d'un radicalisme démocratique et antireligieux. En 1842-43, Marx se trouva amené à s'occuper d'économie politique ; il étudia les économistes classiques, Adam Smith et Ricardo, ainsi que les socialistes français; le séjour qu'il fit à Paris, de 1843 à 1845, lui permit de connaître plus complètement ces derniers; et il subit, probablement par l'intermédiaire d'Engels, avec lequel il collabora constamment à partir de 1845, l'influence de Sismondi. Sa théorie de la valeur-travail lui vient de Smith et de Ricardo, Son analyse de la société capitaliste (plus-value, machinisme, concentration, crises de surproduction, lutte des classes), n'est que le développement d'idées empruntées à Sismondi. Sa conception du collectivisme comme forme de la société future est d'origine saint-simonienne. L'idée d'organiser la classe ouvrière en un parti politique séparé, pour réaliser le socialisme, se rencontre chez divers socialistes français et anglais depuis Owen. L'idée d'une révolution internationale, d'une entente internationale du prolétariat, a pour origine l'idée courante chez les républicains français d'une entente de tous les peuples contre tous les gouvernements, toutes les classes dirigeantes; et elle tient aussi à ce que les analyses de Marx, à l'exemple de celles des économistes anglais, font abstraction de la diversité des nations. L'idée qu'il ne faut pas construire un plan détaillé de société future, une «utopie», conforme à nos sentiments personnels et à la logique abstraite, mais travailler à comprendre le sens dans lequel se fait nécessairement l'évolution sociale qui réalise le droit, est une idée hégélienne.

Ce qui est propre à Marx, c'est d'avoir combiné ces diverses thèses et d'avoir abouti ainsi à une théorie personnelle, d'après laquelle l'évolution économique du régime capitaliste amènera fatalement sa propre ruine et la réalisation du collectivisme, en concentrant de plus en plus les capitaux, en donnant de plus en plus à la production la forme collective et en accroissant sans cesse le nombre, l'organisation et la force des prolétaires qui finiront par détruire un régime contraire à leurs intérêts ; c'est là la partie vraiment nouvelle du marxisme, par où celui-ci se distingue de toutes les théories antérieures qui avaient essayé de combiner la notion de socialisme et celle d'évolution. Quant au matérialisme historique, c.-à-d. à la thèse d'après laquelle toute l'évolution sociale, politique, juridique, morale, intellectuelle, est déterminée par l'évolution de l'outillage économique, thèse par laquelle Marx s'oppose à tous ceux des socialistes antérieurs pour qui la transformation sociale devait être surtout l'oeuvre de causes intellectuelles et morales, Marx paraît l'avoir conçue entre 1843 et 1845; il a donné seulement dans le matérialisme historique une expression nette et tranchante à des idées dont on rencontre avant lui une expression plus ou moins confuse avant lui chez des économistes anglais, chez des historiens libéraux comme Thierry, Miguet ou Guizot, et chez plusieurs socialistes; à ces idées, List avait déjà donné une forme précise. En somme, ce qui frappe chez Marx, c'est moins l'originalité que la vigueur logique avec laquelle il a coordonné des idées de provenances diverses, le sens de la réalité avec lequel il a éliminé des théories dont il s'inspirait ce qui n'était que fantaisie de l'imagination ou du sentiment, l'esprit pratique enfin, avec lequel, dans la seconde moitié de sa vie, il a travaillé à organiser le prolétariat pour la lutte (Pour un exposé détaillé du marxisme, se reporter à l'art. collectivisme).

Rodbertus
Les thèses fondamentales de Rodbertus se trouvent dans Die Forderungen der arbeitenden Klasse (écrit en 1837); Zur Erkenntniss unserer staatwirtschaftlichen Zustände (1842); Soziale Briefe an von Kirchmann (185051). Rodbertus était un grand propriétaire foncier prussien. Tandis que le marxisme est le type du socialisme démocratique international, le rodbertisme est le type du socialisme d'État conservateur et national. Lassalle, dont la théorie est un socialisme d'État démocratique et national, doit à Rodbertus presque toutes ses théories économiques. Rodbertus, comme Marx, doit beaucoup à Hegel, aux économistes anglais, à Sismondi et aux saint-simoniens; par là s'expliquent les nombreuses ressemblances que présentent son système et celui de Marx ; il doit beaucoup également à deux économistes allemands, Thünen, le théoricien de l'économie mathématique, et List, le théoricien de l'économie historique et nationale. 

L'histoire, pour Rodbertus comme pour Hegel, est la réalisation progressive du droit, et, en accroissant par degrés le rôle de l'État, elle accroît du même coup la liberté de l'individu ; le droit idéal que nous pouvons opposer au droit positif d'aujourd'hui se réalisera certainement, et il assurera à la fois un accroissement du rôle de l'État et un accroissement de la liberté réelle des individus. Mais pour déterminer en quel sens doit se faire le progrès juridique, il faut analyser ce qu'est aujourd'hui la vie économique et définir ce qu'elle devrait être pour devenir conforme au droit idéal. Rodbertus s'est ainsi trouvé conduit vers les études économiques, et il s'est beaucoup plus occupé des problèmes économiques que des problèmes juridiques. Mais le fondement de sa doctrine n'en est pas moins une théorie juridique. Marx, au contraire, considérant, en raison de son matérialisme historique, les changements juridiques comme de simples reflets des changements économiques, s'est proposé seulement de connaître la direction de l'évolution économique qui nous entraîne, et n'a entrepris de construire aucune théorie juridique. C'est là une première différence très importante entre Rodbertus et lui. 

En revanche, la théorie de la valeur, chez Rodbertus comme chez Marx, c'est la théorie des économistes anglais, qui mesure la valeur des produits à la quantité de travail qu'ils contiennent; avec cette différence cependant que cette théorie de la valeur, pour Marx, est vraie seulement du régime actuel, tandis que pour Rodbertus elle est vraie de tous les régimes, et elle n'est pas seulement un principe économique d'explication, mais un principe juridique de répartition, qui se confond avec le principe de répartition énoncé par les saint-simoniens. L'analyse de la plus-value, que Rodbertus appelle rente, est présentée chez lui de la même manière que chez Marx et chez Sismondi ; elle est considérée comme un prélèvement sur le salaire, les produits étant échangés à leur valeur et par conséquent conformément à la justice ; Rodbertus accepte ici, comme Marx, les thèses des économistes classiques sur le commerce, dont toute leur théorie était l'apologie; et il passe comme lui à côté de cette critique socialiste de l'échange que Godwin avait entrevue et dont ou trouve déjà les éléments chez Fourier et chez Owen. La plus-value capitaliste résulte exclusivement de la spoliation de l'ouvrier comme producteur, nullement de l'exploitation de l'acheteur par le vendeur. Cette conception est liée avec celle qui fonde la valeur exclusivement sur le travail, nullement sur l'utilité. 

L'analyse du régime capitaliste, du machinisme, des crises de surproduction, de la part sans cesse décroissante des salariés dans le produit total du travail est également chez lui ce qu'elle est chez Sismondi et chez Marx, avec deux différences cependant, l'une dans la théorie du salaire, l'autre dans la théorie de la rente foncière : Rodbertus accepte la loi des salaires de Ricardo, au lieu que Marx, en apercevant l'insuffisance, lui substitue la théorie de l'armée de réserve industrielle ; d'autre part, Rodbertus essaie d'expliquer la rente foncière aussi bien que le profit capitaliste comme résultant d'une plus-value du travail ; il est ici plus rigoureux que Marx qui n'est pas parvenu à accorder sa théorie de la rente foncière avec les principes généraux de son système. Non seulement Rodbertus condamne comme les saint-simoniens la plus-value, la rente, au nom de la justice, mais il admet avec eux que la propriété privée a été établie par la force, et que'le salariat moderne est un reste de l'esclavage antique et du servage féodal; avec les saint-simoniens encore, il admet que cette injustice ne pourrait disparaitre que dans un régime collectiviste où la propriété du sol et des instruments de production appartiendra à l'État et où l'Etat dirigera la production et la répartition. 

Ce régime, ce n'est pas une révolution démocratique qui l'établira, c'est le gouvernement lui-même; et ce gouvernement sera celui des Etats nationaux ; le collectivisme sera d'abord national ; l'organisation internationale de l'humanité ne deviendra possible que plus tard. Nous reconnaissons ici, d'une part, le grand propriétaire et le ministre prussien conservateur; d'autre part l'économiste nationaliste, disciple de List. Le collectivisme lui-même ne saurait étre réalisé avant plusieurs siècles, à cause de la crise dans la production qui résulterait de sa réalisation immédiate et soudaine; dés maintenant, la rente des propriétaires est assez considérable pour leur permettre de déléguer la direction effective dee la production à des gérants salariés; pour exproprier graduellement les propriétaires actuels; le gouvernement, qui prendra possession de leurs biens, pourra leur en laisser le revenu pendant un certain nombre de générations; il se bornera à fixer à son taux actuel la rente du sol et du capital, afin de faire bénéficier les travailleurs de la productivité sans cesse accrue de leur travail. Pour permettre au salaire de croître dans la même proportion que la rente, Rodbertus demande la fixation par l'Etat du prix du travail et des marchandises et l'établissement d'une monnaie de travail; c' est là un projet. analogue à celui de Proudhon et aussi à l'Equitable Labour Exchange, créé par Owen en 1832, et dont il avait proposé, en 1531, de faire une institution officielle.

Lasalle
Lassalle a traité le problème juridique d'une manière plus approfondie que Rodbertus; il s'inspire de Hegel comme celui-ci, et voit dans l'histoire la réalisation progressive et nécessaire de la raison, de la liberté et de droit. Mais il a approfondi plus que Rodbertus le rapport entre la notion du droit rationnel idéal et la notion du droit historique des droits acquis. Au point de vue économique, au contraire, Lassalle n'a aucune originalité, toute son oeuvre consiste en des écrits de vulgarisation et de polémique; sa théorie du capital et de l'évolution économique est empruntée au Manifeste communiste, de Marx et Engels (1818), à la Situation de la classe outrière en Angleterre, d'Engels (1845), et surtout aux Lettres sociales, de Rodbertus (1851-53); il accepte la théorie de la valeur-travail, la loi ricardienne des salaires qu'il appelle " loi d'airain ", la théorie du revenu capitaliste comme un prélèvement des propriétaires sur la productivité sans cesse accrue du travail, qui n'est pas leur oeuvre et qui tient à la division même du travail social organisé; la théorie détaillée de la rente foncière, que nous avons signalée chez Rodbertus, manque d'ailleurs chez Lassalle; Lassalle, comme Rodbertus, croit que le remède à la situation actuelle est dans l'établissement du collectivisme, mais qu'il mettra plusieurs siècles à s'établir et que nous ne pouvons qu'en préparer la réalisation graduelle; Lassalle, comme Rodbertus, comme les saint-simoniens, comme Louis Blanc, compte sur l'État pour opérer la réforme économique; pour Lassalle comme pour Rodbertus, cet État, c'est l'Etat national; loin d'être internationaliste comme Marx, il est aussi passionnément partisan de l'unité allemande que Bismarck; ses projets pratiques pour amener le passage du régime actuel au régime collectiviste sont empruntés à Louis Blanc, en partie aussi à Proudhon : c'est la création et la fédération de coopératives ouvrières de production, subventionnées par l'Etat.

La transformation se fera nécessairement, soit légalement, soit par la force révolutionnaire, soit par le gouvernement monarchique existant, soit par la démocratie; aussi Lassalle s'adresse-t-il à la fois à la monarchie prussienne (comme Rodbertus) et aux masses ouvrières qu'il tente d'organiser en parti politique distinct (comme Marx) pour la conquête du suffrage universel et du pouvoir politique (comme Louis Blanc). Si Lassalle n'a apporté que peu d'idées nouvelles à la théorie socialiste, l'importance pratique de son oeuvre en revanche est capitale : il a ressuscité en Allemagne le socialisme qui semblait mort depuis 1818, et il lui a donné la forme qu'il a prise depuis presque partout, celle d'un parti politique démocratique national. Il engageait, en 1863, les travailleurs allemands à constituer un parti purement ouvrier pour réclamer le suffrage universel et conquérir le pouvoir politique, condition de leur affranchissement économique. Et un an plus tard, lors de sa mort, il était arrivé à organiser un parti ouvrier socialiste allemand qui lui survécut.

A la même époque, Marx essayait d'organiser un parti ouvrier socialiste international. Après avoir pris part en 1848 à l'agitation politique révolutionnaire en Allemagne, il s'était consacré à l'étude et à la propagande des idées. La réunion des délégués ouvriers anglais, français. et belges à Londres, en 1862, à l'occasion de l'Exposition universelle, leur ayant donné l'idée de se fédérer, Marx leur proposa un plan, conformément auquel l'association internationale des travailleurs fut fondée en 1861.

Marx, qui s'était borné en 1818 à participer à l'action révolutionnaire démocratique et nationale des petits groupes républicains socialistes d'Allemagne, essaya d'appliquer sa conception personnelle de la tactique socialiste : organisation d'un parti de classe international. Il échoua. L'Internationale, association d'abord purement professionnelle, entraînée graduellement par Marx vers le socialisme politique, périt à la fois par ses divisions internes et par la lutte que tous les gouvernements furent amenés à engager contre elle. La direction en fut disputée entre les marxistes et les proudhoniens d'abord, puis entre les marxistes et les bakounistes. Elle laissa après elle, d'une part, des groupes socialistes politiques en Allemagne, en France, en Belgique, en Suisse et dans les pays du Midi; d'autre part, des groupes anarchistes s'inspirant des idées de Bakounine. Ses seuls résultats effectifs furent donc : 

1° la propagande doctrinale du socialisme et en particulier du marxisme parmi les ouvriers et les démocrates; 

2° la séparation des communistes anarchistes et des autres socialistes.


Bakounine
Le Russe Bakounine avait commencé, comme Marx et Lassalle, par étudier la philosophie de Hegel (1834-1840), et comme eux il emprunta à l'hégélianisme l'idée d'une évolution sociale fatale et bienfaisante qui tend à réaliser la justice en émancipant progressivement l'individu. En 1843, il combina son hégélianisme avec un Communisme internationaliste qu'il doit à Weitling, dont il lut les ouvrages et fit la connaissance en Suisse. De 1844 à 1847, il séjourna à Paris, où il connut Proudbon et Marx; il emprunta aux socialistes français la critique de la société actuelle et la théorie de l'évolution sociale (esclavage; servage, salariat, Communisme), à Proudhon son antipathie contre l'État centralisé, conçu à la manière des saint-simoniens et de Louis Blanc, et son fédéralisme politique et économique, auquel il donna comme Proudhon le nom d'anarchie; à Marx enfin il emprunta la thèse d'après laquelle le régime capitaliste, en réduisant à la misère les travailleurs, c.-à-d. l'immense majorité de la société, prépare lui-même sa propre destruction ; il emprunta également à Marx son matérialisme économique, mais sans chercher comme lui à approfondir l'étude des rapports économiques et en insistant surtout sur les idées morales et politiques. Il opposait dans l'Internationale sa doctrine à celle de Marx, qu'il considérait comme un "socialiste autoritaire", disciple de Louis Blanc; mais cette opposition tranchée ne correspond pas à la réalité : Marx, comme Bakounine, acceptait en matière politique le fédéralisme de Proudhon pour la société future, et Bakounine, comme Marx, croyait à la nécessité provisoire «d'une forte direction» pour opérer la révolution sociale; la différence entre eux tient surtout à ce que les théories de Bakounine sont vagues et beaucoup moins économiques que morales et politiques, au lieu que les théories de Marx sont très précises et presque exclusivement économiques; cette différence s'explique par la différence de leurs caractères et de leurs tempéraments : Marx était un théoricien, réfléchi et calculateur, qui cherchait à pénétrer de ses idées les ouvriers les plus intelligents pour leur apprendre à penser, à prévoir, à combiner; Bakounine, au contraire, était un tempérament impulsif et spontané, et quand Marx essayait d'enseigner ses idées aux ouvriers, de les organiser en vue d'un but clairement conçu, quand il voulait maintenir, au moins provisoirement, l'internationale dans les voies de l'action politique légale, il apparaissait à Bakounine qu'il « empoisonnait » l'esprit des ouvriers, qu'il les « embourgeoisait » en détruisant chez eux, avec l'instinct irréfléchi de révolte, l'ardeur révolutionnaire ; pour lui, il n'y avait qu'une méthode efficace, l'insurrection, la révolution violente préparée par des sociétés secrètes et opérée simultanément dans tous les pays européens; il en était resté aux conceptions des conspirateurs révolutionnaires de 1848.

Le Communisme anarchique a survécu à Bakounine. Et les anarchistes, considérant l'action politique légale comme inefficace, n'ont pas cessé de combattre les socialistes organisés en partis politiques. Leurs principaux théoriciens sont Kropotkine et Élisée Reclus. Les partis conservateurs les confondent souvent avec les socialistes politiques, et souvent aussi l'anarchisme est considéré comme le contraire du socialisme. Ce sont là des affirmations qui ne sont exactes ni l'une ni l'autre. En réalité, l'anarchisme est simplement autre chose que le socialisme et il peut, soit être combiné avec certaines formes de socialisme, soit en être séparé. La caractéristique de l'anarchisme, c'est de rejeter l'État, c.-à-d. toute centralisation et toute organisation politique et judiciaire. Quelques anarchistes croient pouvoir atteindre cet idéal de liberté absolue en maintenant la propriété privée; la plupart considèrent l'anarchisme comme inséparable du Communisme. Ils sont divisés d'ailleurs sur la manière de réaliser leur idéal; ils ne sont d'accord entre eux que sur une négation : c'est que toute action politique légale est inutile ou nuisible; les uns préconisent les attentats individuels; d'autres, les émeutes; d'autres, l'organisation économique (coopératives et syndicats); d'autres, la grève générale; d'autres, la formation de petites associations communiste ; d'autres, la propagande pacifique, intellectuelle et morale; d'autres, tous ces moyens ou plusieurs d'entre eux à la fois. On voit donc reparaître chez eux diverses idées des premiers socialistes, de Godwin, d'Owen, des fouriéristes, de Cabot. Quant à la méthode de Bakounine, l'organisation d'un mouvement révolutionnaire international éclatant simultanément dans tous les pays, elle est, en fait, universellement abandonnée par les anarchistes contemporains. Les anarchistes d'ailleurs n'ont ni contribué à l'élaboration scientifique des idées socialistes, ni exercé une action pratique importante. (René Berthelot, 1900).

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