• Théorie
psychosociale d'Erikson. - Cette théorie suggère que le développement
de l'identité se déroule en plusieurs étapes tout au long de la vie.
Chaque étape implique un conflit psychosocial que l'individu doit résoudre
pour développer une identité cohérente.
• Théorie de
l'identité sociale. - Cette approche met l'accent sur la façon dont
l'identité individuelle est liée à l'appartenance à des groupes sociaux.
Elle analyse comment les individus s'identifient à différents groupes
(tels que la famille, le genre, la classe sociale) et comment cela influence
leur perception de soi. (Etudes
de genre, intersectionnalité)
• Théorie de
l'identité narrative. - Cette théorie soutient que l'identité personnelle
est construite à travers la narration de notre propre vie. Les individus
créent une histoire personnelle qui donne du sens à leur expérience,
les aidant ainsi à comprendre qui ils sont et comment ils s'inscrivent
dans le monde.
• Théorie
psychodynamique de l'identité. - S'appuyant sur les travaux de Freud,
cette approche considère que l'identité est le résultat d'un conflit
entre différentes parties de la personnalité, telles que le moi, le surmoi
et le ça.
• Théorie de
l'identité postmoderne : Cette approche remet en question les notions
traditionnelles et fixes de l'identité, mettant en avant l'idée que l'identité
est fluide, fragmentée et en constante évolution.
• Théorie
de la dénotation. - Cette théorie suggère que l'identité d'un objet
est déterminée par la manière dont il est dénoté ou référencé par
des descriptions linguistiques. Par exemple, si nous pouvons décrire de
manière unique un objet ou une personne, cette description détermine
son identité.
• Théorie de
la référence directe. - Cette théorie stipule que les expressions
linguistiques font directement référence à des objets dans le monde
sans passer par des descriptions. Cela peut avoir des implications pour
la manière dont nous comprenons l'identité, car elle suggère que l'identité
est établie sans recourir à des caractéristiques observables ou des
descriptions complexes.
• Théorie descriptiviste
de la vérité. - Bien que plus liée à la philosophie du langage,
cette théorie examine comment les énoncés descriptifs peuvent être
vrais ou faux en fonction de la correspondance entre les descriptions et
la réalité. Cela peut également être étendu à la manière dont nous
décrivons et comprenons l'identité des objets ou des individus.
• Théorie des
mondes possibles. - Cette approche, associée à la philosophie modale,
suggère que l'identité d'un objet est déterminée par sa persistance
à travers différents mondes possibles. Les mondes possibles sont
des configurations hypothétiques de la réalité, et un objet est identique
s'il est le même dans tous ces mondes.
• Théorie de
la description rigide. - Développée par Saul Kripke, cette théorie
soutient que certaines descriptions, appelées descripteurs rigides,
sont essentielles à l'identité d'un objet et restent les mêmes dans
tous les mondes possibles. Cela remet en question les théories qui lient
l'identité à des caractéristiques observables ou contingentes. Pour
illustrer la rigidité, Kripke utilise l'exemple de l'eau. Selon
la théorie de l'identité descriptiviste, l'eau pourrait être définie
comme "la substance composée de H2O." Cependant,
Kripke propose que l'identité de l'eau est rigide, ce qui signifie que
peu importe les propriétés chimiques ou physiques de l'eau dans différentes
situations, tant que c'est H2O, c'est de l'eau. La
théorie de l'identité de Kripke introduit également la notion de nécessité
a posteriori. Cela signifie que certaines identités, bien qu'elles
soient nécessaires, ne peuvent être connues qu'après l'expérience.
Par exemple, la proposition "l'eau est H2O" est nécessaire,
mais elle nécessite une investigation empirique pour être connue.