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Théories de l'identité

Les théories de l'identité sont des théories qui analysent la manière dont les individus définissent et comprennent qui ils sont. Voici quelques-unes des principales théories de l'identité :
• Théorie psychosociale d'Erikson. - Cette théorie suggère que le développement de l'identité se déroule en plusieurs étapes tout au long de la vie. Chaque étape implique un conflit psychosocial que l'individu doit résoudre pour développer une identité cohérente.

• Théorie de l'identité sociale. - Cette approche met l'accent sur la façon dont l'identité individuelle est liée à l'appartenance à des groupes sociaux. Elle analyse comment les individus s'identifient à différents groupes (tels que la famille, le genre, la classe sociale) et comment cela influence leur perception de soi. (Etudes de genre, intersectionnalité)

• Théorie de l'identité narrative. - Cette théorie soutient que l'identité personnelle est construite à travers la narration de notre propre vie. Les individus créent une histoire personnelle qui donne du sens à leur expérience, les aidant ainsi à comprendre qui ils sont et comment ils s'inscrivent dans le monde.

ʉۢ Th̩orie psychodynamique de l'identit̩. - S'appuyant sur les travaux de Freud, cette approche consid̬re que l'identit̩ est le r̩sultat d'un conflit entre diff̩rentes parties de la personnalit̩, telles que le moi, le surmoi et le ̤a.

• Théorie de l'identité postmoderne : Cette approche remet en question les notions traditionnelles et fixes de l'identité, mettant en avant l'idée que l'identité est fluide, fragmentée et en constante évolution.

Théories descriptivistes de l'identité.
Plusieurs  théories de l'identité ont également été proposées dans le cadre du descriptivisme, qui se concentrent sur la manière dont nous décrivons et identifions les objets, les personnes ou d'autres entités. Elles soulignent souvent l'importance des termes, des concepts et des descriptions dans la construction et la compréhension de l'identité des objets et des individus. Les premières approches dans ce sens remontent aux travaux de John Stuart Mill, puis de Bertrand Russell. Selon eux, les noms propres peuvent être analysés en termes de descriptions des caractéristiques ou des propriétés de l'objet auquel ils se réfèrent. Par exemple, "Aristote" pourrait être analysé comme "le philosophe qui a été le professeur de Platon". Depuis d'autres théories descriptivistes de l'identité ont vu le jour. Citons quesques-une des plus pertinentes :
• Théorie de la dénotation. - Cette théorie suggère que l'identité d'un objet est déterminée par la manière dont il est dénoté ou référencé par des descriptions linguistiques. Par exemple, si nous pouvons décrire de manière unique un objet ou une personne, cette description détermine son identité.

• Théorie de la référence directe. - Cette théorie stipule que les expressions linguistiques font directement référence à des objets dans le monde sans passer par des descriptions. Cela peut avoir des implications pour la manière dont nous comprenons l'identité, car elle suggère que l'identité est établie sans recourir à des caractéristiques observables ou des descriptions complexes.

• Théorie descriptiviste de la vérité. - Bien que plus liée à la philosophie du langage, cette théorie examine comment les énoncés descriptifs peuvent être vrais ou faux en fonction de la correspondance entre les descriptions et la réalité. Cela peut également être étendu à la manière dont nous décrivons et comprenons l'identité des objets ou des individus.

• Théorie des mondes possibles. - Cette approche, associée à la philosophie modale, suggère que l'identité d'un objet est déterminée par sa persistance à travers différents mondes possibles. Les mondes possibles sont des configurations hypothétiques de la réalité, et un objet est identique s'il est le même dans tous ces mondes.

• Théorie de la description rigide. - Développée par Saul Kripke, cette théorie soutient que certaines descriptions, appelées descripteurs rigides, sont essentielles à l'identité d'un objet et restent les mêmes dans tous les mondes possibles. Cela remet en question les théories qui lient l'identité à des caractéristiques observables ou contingentes. Pour illustrer la rigidité, Kripke utilise l'exemple de l'eau. Selon la théorie de l'identité descriptiviste, l'eau pourrait être définie comme "la substance composée de H2O." Cependant, Kripke propose que l'identité de l'eau est rigide, ce qui signifie que peu importe les propriétés chimiques ou physiques de l'eau dans différentes situations, tant que c'est H2O, c'est de l'eau. La théorie de l'identité de Kripke introduit également la notion de nécessité a posteriori. Cela signifie que certaines identités, bien qu'elles soient nécessaires, ne peuvent être connues qu'après l'expérience. Par exemple, la proposition "l'eau est H2O" est nécessaire, mais elle nécessite une investigation empirique pour être connue.

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