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Belfort |
Belfort est une ville de France, chef-lieu du Territoire de Belfort, à 78 kilomètres au Sud-Ouest de Colmar, à 424 kilomètres à l'Est de Paris; 52 300 habitants. Bâtie sur une colline d'une altitude de 364 m, dont la Savoureuse baigne le pied et s'adossant à un rocher à pic d'une altitude de 418 m, portant la citadelle du Château, la place de Belfort commande le passage entre les Vosges méridionales et le Jura, connu sous le nom de Trouée de Belfort et a été considérée comme une des clefs de la France. La ville se compose de. trois parties : 1° l'ancienne ville, entourée d'une enceinte fortifiée avec deux portes construites par Vauban : la porte de France et celle de Brisach;Devant la porte de France se réunissent les quatre routes de Montbéliard, de Lyon, de Paris et d'Epinal; après avoir franchi la Savoureuse sur le même pont long de 40 m, elles traversent la ville pour sortir par la porte de Brisach; à la sortie de cette porte elles se bifurquent; l'une traverse le camp retranché du Vallon, sort par une porte située à l'extrémité septentrionale de ce camp entre les forts de la Justice et de la Miotte, puis se dirige vers l'Alsace; l'autre, la route de Bâle, entaillée dans le rocher à 20 m de profondeur, oblique à droite entre la Château et la colline de la Justice. Histoire. A l'époque gallo-romaine, une agglomération d'habitations, peut-être une station militaire, doit avoir existé tout près de Belfort, sur l'emplacement d'un village détruit; mentionné sous le nom de Brace dans les documents du Moyen âge. Au XIXe siècle, on y a découvert de vastes substructions et de nombreuses monnaies, qui ne laissent aucun doute à cet égard. Cet établissement gallo-romain, probablement détruit lors des invasions barbares, à la fin du Ve et dans le cours du VIe siècle, se releva de ses cendres au commencement du Moyen âge. Dans les documents du XIIe et du XIIIe siècle, il figure sous le nom de Brace ou Brasse, et était à cette époque une localité d'une certaine importance. Son église, dédiée à saint Christophe, dont la nef a été démolie en 1876, passe pour avoir été l'une des plus anciennes de la contrée. Belfort à la fin du XIXe s. En bas à gauche, la statue "Quand Même" En haut, à droit, le Lion de Bartholdi; au-dessus, des fortifications aujourd'hui disparues. Ce village, mentionné pour la dernière fois dans une charte de 1223, doit être considéré comme le berceau de Belfort; à cette époque il disparaît pour se fondre dans le bourg en création. Cependant la forteresse féodale, bâtie sur la Roche, doit remonter à une époque antérieure; d'après Liblin, elle devrait son origine à Louis de Mousson, comte de Montbéliard, qui régna de 1024 à 1070. Le plus ancien titre relatif à Belfort est un traité de paix par lequel le comte de Ferrette céda à Thierry, comte de Montbéliard, «-tous les droits et prétentions qu'il avait au château de Belfort » (Duvernoy, Éphémérides du comté de Montbéliard, p. 479). Désormais, ce château et ses dépendances firent exclusivement partie des domaines des comtes de Montbéliard, qui entourèrent la ville de sa première enceinte de fortifications. En 1307, Renand de Bourgogne, comte de Montbéliard, dans un pressant besoin d'argent, vendit aux habitants de Belfort une charte d'affranchissement. D'après l'acte de franchises, confirmé successivement par les seigneurs subséquents de Belfort, Renaud leur accorda le droit d'élire un « magistrat » de neuf bourgeois, chargé d'administrer les affaires civiles et judiciaires de la ville, tout en se réservant le droit de nommer un prévôt, chargé de « salver son droyt et sa rayson, et maintenir la justice et recepvoir ses droits et ses rentes, telz comme il les a ou pourrait avoyr esditz lieux ». Cette charte d'affranchissement nous apprend que Belfort était alors du diocèse de Besançon, quoique plus voisin de celui de Bâle, et se divisait en trois parties bien distinctes : le châtel, le bourg et la basse ville. A cette époque, Belfort commençait à devenir une ville commerçante; il y avait des marchés fréquentés par les paysans du Sundgau et quatre foires par année. Par disposition testamentaire du 14 mars 1321, Renaud céda la seigneurie de Belfort a Jeanne, sa fille aînée. La comtesse Jeanne, qui prit possession de son domaine en 1332, était une femme remarquable par sa beauté, sa piété et les nobles qualités de son intelligence. En 1342, elle érigea l'église paroissiale en collégiale qui, enrichie par les dotations de la princesse, fut placée sous l'invocation de saint Christophe, le patron de Brace, et celle de saint Denis. Peu de temps avant sa mort, en 1347, elle fonda un asile pour douze pauvres de la ville, connu sous le nom d'hôpital des Poules. Elle mourut en 1350 et laissa la seigneurie de Belfort à sa fille Jeanne, issue de son mariage avec Ulric II, comte de Ferrette, son premier époux. Jeanne II, comtesse de Ferrette, par suite de différentes transactions avec ses soeurs d'un autre lit, acquit la terre de Belfort et la fit passer dans la maison d'Autriche par un mariage avec l'archiduc Albert ll, dit le Boiteux, landgrave de la haute Alsace. Les archiducs d'Autriche confirmèrent, à plusieurs reprises, les anciennes franchises de la ville et contribuèrent à sa prospérité et an développement de son commerce en lui accordant des privilèges importants. Vers 1558, une confrérie de marchands fonda l'hôpital des bourgeois sous l'invocation de sainte Barbe pour remplacer l'ancien hôpital des Poules, dont les revenus reçurent une autre destination et qui, tombé en ruines, fut vendu, en 1690, par les chanoines de la collégiale. Vendue en 1469, par l'archiduc Sigismond à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, la terre de Belfort fut rachetée cinq ans plus tard pour être engagée, peu de temps après, à titre d'hypothèque, aux seigneurs de Morimont qui en eurent l'usufruit jusqu'en 1563. Pendant tout ce temps, Belfort continuait à ne relever que des archiducs d'Autriche, ses suzerains, qui en gardèrent la possession jusqu'au traité de Westphalie. Vers la fin du XVIe siècle, le château reçut, de la part de la régence d'Ensisheim, une garnison permanente. En 1619, l'archiduc Léopold, pour combattre les progrès que la Réforme avait faits dans ces contrées, céda aux capucins de la province de Bourgogne la léproserie ou maladrerie, située sur la rive droite de la Savoureuse, pour y élever un couvent. Cette maison des capucins subsista jusqu'à la Révolution, époque à laquelle on la transforma en hôpital militaire.
Louis XIV et Vauban comprirent quelle était l'importance stratégique de la position; le plan des fortifications et de l'agrandissement de la ville arrêté par Louvois et le grand ingénieur militaire fut mis en exécution dès 1686. La forteresse de Vauban fut assiégée trois fois : en 1814, en 1815 et en 1870. Chaque fois elle a trouvé un illustre défenseur : Jean Legrand, Lecourbe, Denfert-Rochereau. Jean Legrand, assiégé par un corps de Bavarois et de Wurtembergeois, qui fut renforcé par des colonnes d'Autrichiens, résista, du 25 décembre 1813 au 12 avril 1814, à un bombardement et ne capitula que lorsque, après la destruction de la fontaine principale par les boulets enne mis, le soif était venue s'ajouter à la faim. L'année suivante la place fut de nouveau attaquée par les Autrichiens. Lecourbe, à la tête d'une armée de 16,000 hommes, lutta pendant quinze jours contre l'ennemi qui lui était supé rieur en nombre. Il défendait avec une grande habileté les approches de la ville et se préparait à une résistance à outrance, quand la chute de Napoléon amena, le 11 juillet, la cessation des hostilités et la levée du siège. Avant d'aborder l'histoire du dernier siège, mentionnons la fameuse conspiration des carbonari qui, en 1821, avait fait de Belfort un des principaux centres d'action pour le mouvement républicain. L'insurrection devait éclater à Belfort pour s'étendre jusqu'à Paris. Tout était prêt, le signal allait être donné quand, au dernier moment, la conjuration fut découverte. Trahis par quelques sous-officiers qu'on avait eu le tort d'initier au secret, les conjurés furent arrêtés et traduits devant la cour d'assises de Colmar, qui les condamna chacun à cinq ans de prison. Le colonel Caron cherchait à sauver les accusés en se mettant à la tête de quelques soldats quand, trahi à son tour, il lut arrêté. Traduit devant un conseil de guerre, le malheureux colonel fut condamné à mort et exécuté à Strasbourg le 1er octobre 1822. Le siège de 1870-1871. Les fortifications de Belfort sur une ancienne photographie. Les projectiles provenaient en partie du temps de Louis XIV et de Napoléon ler; aussi pour le tir à longue portée et malgré l'installation d'une fonderie d'obus, les munitions étaient limitées à cinq cents coups par pièce. L'artillerie de campagne faisait complètement défaut; plus tard, pour pouvoir emmener quelques pièces quand on faisait une sortie, on improvisa une petite batterie de quatre canons avec un attelage de chevaux achetés en ville. Par contre, l'approvisionnement de cartouches était assez considérable et les vivres abondaient; ta garnison en avait pour plus de cent quatre-vingts jours et la population civile pour trois mois. C'est dans ces conditions que le colonel Denfert fut chargé du commandement supérieur et de la défense de la place. Avec cet armement imparfait, ces ressources insuffisantes et cette armée composée de troupes sans cohésion et en partie sans instruction militaire, il a résisté à un siège de cent trois jours et à un bombardement sans trêve qui en a duré soixante-treize. Après la capitulation de Metz, la division du général de Treskow reçut l'ordre d'entreprendre le siège de Belfort. Pour l'arrêter dans sa marche, un détachement de la garnison de Belfort détruisit, à Dannemarie, le viaduc de la Largue. L'ennemi ne pouvant pas réparer cet ouvrage éprouva dans la suite une grande gène pour renouveler ses approvisionnements. Le 2 novembre, les premiers Allemands furent signalés sur la route de Strasbourg. Les combats livrés à Roppe et à Gros-Magny par les mobiles du Rhône et ceux de la Haute-Saône ne purent pas les empêcher de commencer le mouvement d'investissement dès le même jour. Aussi le lendemain le blocus de Belfort était un fait accompli. Les troupes ennemies, placées en cercle, à 5500 m autour de la place, avaient successivement occupé Sermamagny, Evette, Chalonvillars, Banvillard, Sévenans, Vezelois, Bessoncourt et Roppe. Elles se mirent aussitôt à retrancher les villages qu'elles occupaient et à préparer des épaulements pour pièces de campagne en attendant les pièces de siège qui devaient arriver de Neuf-Brisach, et elles continuèrent leurs travaux malgré l'artillerie des forts. Les assiégés ne parvinrent plus à briser le cercle qui les enserrait ni par les nombreuses escarmouches livrées dans le cours du mois de novembre, ni par la lutte réitérée autour de la position de Bavilliers, ni par la sortie sur Bessoncourt, tentée le 15 du mois. Au moment de l'investissement, l'armement des forts, les blindages, les abris, la construc tion du fort de Bellevue, les travaux de défense à faire aux positions extérieures à occuper n'étaient pas encore achevés. On dut redoubler d'ardeur, on travailla sans relâche, souvent sous le feu de l'ennemi. Denfert, adoptant le système de la défense avancée, se décida à défendre pied à pied les approches de la place aussi loin que la portée des canons permettrait de soutenir les soldats et fit occuper, pendant l'investissement, les bois de la Miotte, les pentes de la forêt d'Arsot, la Forge, les hauteurs du Mont entre Cravanche et Essert, Bavilliers, Danjoutin, Pérouse et les bois qui avoisinent ces villages; on couvrit ces positions par des tranchées et on crénela les murs et les maisons. Tout cet ensemble de mesures prises par la commandant formait, à une distance moyenne de 2500 m autour de la ville, une ligne de défense opposée à la ligne d'investissement, un cordon continu de troupes qui devaient surveiller tous les abords et qui, en poussant de nombreuses reconnaissances, avaient pour mission de causer à l'ennemi d'incessantes alertes. Le 4, la général de Treskow envoya par un parlementaire une lettre à Denfert pour l'engager à rendre la place. Le colonel répondit fièrement que « la retraite de l'armée prussienne était le seul moyen que conseillaient l'honneur et l'humanité pour éviterà la population de Belfort les horreurs d'un siège ». L'armée d'investissement, évaluée à 25,000 hommes par le colonel Denfert, était composée, le 1er novembre, d'une division de 14,409 hommes d'infanterie, de 1221 de cavalerie avec trente pièces d'artillerie, en tout, sans compter les officiers et les soldats du train, 15,630 hommes. Au commencement du mois de décembre, à l'arrivée de l'artillerie de siège, cette armée fut renforcée et comprenait vers la fin de 1870 30 bataillons d'infanterie, 7 escadrons de cavalerie, 6 batteries d'artillerie de campagne, 18 compagnies d'artillerie de siège et 6 compagnies du génie (Pioniere), en tout 27,743 hommes dont 918 de cavalerie. Aussitôt que les pièces de siège furent arrivées, les Allemands commencèrent à construire leurs batteries et à ouvrir les premières tranchées. Quelque pénible que ce travail ait été à cause de la nature rocheuse du terrain et du feu continuel de l'artillerie du Château, une première parallèle était terminée dès le 3 décembre près du village d'Essert et immédiatement vingt-huit canons ouvrirent le feu contre le Château, le fort des Barres et la redoute de Bellevue. L'artillerie de la forteresse, répondant avec une grande énergie, força les assiégeants de retirer quelques pièces qui se trouvaient dans une position peu favorable. C'est à ce moment que les misères du siège commencèrent à se faire sentir. Le temps était très mauvais, la neige et la pluie avaient détrempé les terrains aux abords de la place, ce qui, dans certaines positions, comme au Mont et à Bellevue, par exemple, occasionnait aux assiégés des souffrances horribles; nécessairement la santé devait s'altérer; la petite vérole éclata et faisait de nombreuses victimes dans les rangs de la garnison ainsi que dans la population civile; à ces calamités se joignirent quelques défections et plusieurs cas d'indiscipline. Cependant l'ennemi, qui ne souffrait pas moins, s'approchait lentement, mais sûrement. Le 9 décembre, la parallèle était continuée jusqu'au village de Bavilliers et, le 11, une sortie, faite dans cette direction, fut repoussée et l'attaque des ouvrages provisoires des Perches, dont Denfert avait ordonné en toute hâte la construction et l'armement, put être préparée; mais préalablement, il s'agissait pour les Allemands d'occuper le village de Danjoutin, d'où les parallèles devaient partir. Cette position, héroïquement défendue, fut prise dans la nuit du 7 au 8 janvier. C'est à ce moment que le général Bourbaki s'avançait à la tête de armée de l'Est. Denfert en fut averti par dépêche et, le 9 on entendit dans la ville assiégée le canon de Villersexel. Tandis que Treskow continuait l'investissement et le bombardement, le général de Werder vint prendre position entre lui et Bourbaki sur la Lisaine avec son corps d'armée renforcé d'abord par toutes les troupes et pièces d'artillerie dont l'armée d'investissement pouvait se passer et enfin par l'armée du maréchal de Manteuffel qui était accouru par le plateau de Langres à marches forcées. Bourbaki, après une lutte désespérée qui dura trois jours, ne put forcer les positions ennemies avec ses troupes éprouvées par un froid intense et .exténuées tant par la faim que par les fatigues. Sa tentative de déloger les Allemands échoua et il dut se réfugier vers la sud. Après cette diversion, Treskow poussa les travaux du siège avec un redoublement d'activité; le cercle d'investissement se resserra et le bombardement fut continué avec acharnement. Dans la nuit du 21 janvier, les assiégeants prirent d'assaut le village de Pérouse ; de là, ainsi que de Daujoutin, ils ouvrirent des parallèles avec batteries pour prendre les Basses et les Hautes-Perches. Cette position, après un premier assaut victorieusement repoussé dans la nuit du 26 au 27 janvier, fut prise le 8 février. Un dernier combat d'artillerie très violent s'engagea et dura huit jours consécutifs. A tout prix les Allemands voulaient forcer la capitulation; si, à la veille de faire la paix, ils ont con tinué le siège, malgré les difficultés de toute nature avec lesquelles ils avaient à lutter, c'était uniquement pour avoir, avec la prise de la forteresse, une chance de plus de pouvoir annexer le territoire de Belfort avec le reste de l'Alsace. Le 23 janvier déjà lorsque, devant Paris, on commençait à discuter les conditions d'un armistice, Bismarck avait exigé entre autres la reddition de Belfort. Quand Jules Favre eut repoussé cette prétention avec énergie, on convint, après de longs débats, que les effets de l'armistice ne s'étendraient pas à la partie Sud-Est du théâtre de la guerre. Vers la fin du mois de janvier et au commencement de février la situation de la place investie devenait de plus en plus critique; il y eut quelques défaillances, des désertions et quelques cas d'insubordination, surtout quand on eut appris la capitulation de Paris; la fièvre typhoïde s'était jointe à la variole et faisait des ravages effrayants: les vivres aussi commençaient à manquer et l'administration militaire dut vendre aux habitants une partie de ses réserves. Treskow n'eut pas autant d'humanité que le général de Werder : il ne permit pas aux enfants, aux femmes et aux vieillards de sortir quand une députation de Suisses généreux vint le lui demander. Cependant Denfert ne se laissait influencer ni par la pression venant du dehors, ni par celle qui était exercée sur lui dans l'intérieur de la ville même. Il restait ferme; à toutes les sommations que lui adressait le général ennemi, il opposait un non énergique : «-Moi vivant, dit-il, Belfort ne se rendra pas ». Depuis ces tristes événements, la ville de Belfort a gagné en importance d'une manière remarquable; sa prospérité, son industrie et son commerce ont pris un développement extraordinaire, même si la ville a subit beaucoup de dommages au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sa population, qui était de 4380 habitants en 1803, de 8101 en 1861 et de 9886 en 1876, dépasseen 1900 le chiffre de 20,000, et plus de 52 000 aujourd'hui.
Monuments. L'église Saint-Denis de Belfort. L'hôtel de ville renferme la bibliothèque et le musée, où l'on voit des ossements et un certain nombre de crânes d'hommes fossiles, découverts avec des débris de l'industrie préhistorique dans les cavernes de Cravanche. Le théâtre, qui se trouvait autrefois à l'hôtel de ville, occupe maintenant remplacement d'une ancienne promenade; quant aux autres édifices publics, ils n'offrent rien de remarquable. Sur la place de l'Hôtel-de-Ville, devant l'église Saint-Denis, on voit le monument commémoratif de la défense de 1870 avec l'inscription : Quand même, oeuvre de Mercié. C'est un groupe en fonte, représentant une Alsacienne aux grands flots de rubans, qui d'un bras retient un jeune mobile chancelant, frappé à mort, et de l'autre brandit en l'air le fusil dont le soldat mourant ne se servira plus. Le socle porte un double médaillon représentant en tête Denfert, le défenseur de Belfort, et Thiers, le libérateur du territoire.
Au pied du rocher de la citadelle du Château se dresse le Lion colossal sculpté par Bartholdi, haut de 16 m et large de 24. Ce monument aux proportions gigantesques, élevé par souscription nationale, symbolise l'héroïque résistance de la place pendant le siège de 1870-1871. A l'Ouest de la ville, une belle promenade, ornée d'une fontaine monumentale, longe les bords de la Savoureuse. (GE). Le Lion de Bartholdi, à Belfort. |
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