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Ecriture cunéiforme
Ecriture cunéiforme ou cludiforme, écriture des textes épigraphiques de la Mésopotamie (Sumer et Akkad, Babylonie, Assyrie), de la Perse, de la Susiane, de la Médie, de l'Arménie, etc., composée de figures de coins ou de clous, ou plus exactement de fers de flèche, diversement groupées et combinées avec la figure d'un angle, d'un chevron, ou peut-être d'un arc. 

Les Sumériens inventèrent un premier système d'écriture aux débuts de l'âge du cuivre. Les premiers éléments de cette écriture, purement pictographiques, représentaient des objets matériels, schématisés, vus de face ou de profil.

Bientôt on constate l'insuffisance de ces signes et on invente l'idéographisme ou peinture des idées : l'objet figuré sert de symbole soit pour d'autres objets matériels, soit pour des idées abstraites, la partie est utilisée pour le tout, la cause pour l'effet, et du groupement de plusieurs idées sortent des idéogrammes composés : le signe de l'eau placé dans le signe de la bouche, par exemple, donne l'idée de l'action de boire. Ceci est encore insuffisant pour exprimer complètement la pensée; il faut, en outre, marquer les rapports grammaticaux qui unissent les diverses parties du discours, c'est-à-dire des sons. Les idéogrammes éveillent dans l'esprit du lecteur les noms mêmes des objets représentés; pour plusieurs d'entre eux, on retient seulement la syllabe initiale et on s'habitue à la lire indépendamment de la valeur idéographique. Un même signe d'écriture sumérienne peut donc avoir plusieurs valeurs distinctes, les unes idéographiques, les autres purement syllabiques ou phonétiques. Pour faciliter la lecture, on prend l'habitude de placer comme déterminatifs certains idéogrammes devant ou derrière les noms appartenant à certaines classes d'objets, par exemple l'image du poisson avant les noms de poissons, et parfois on ajoute à un idéogramme son complément phonétique, c'est-à-dire la dernière de ses syllabes.

Les Sumériens ont employé plus de 800 signes. Il est parfois très difficile ou tout à fait impossible de reconnaître l'objet primitivement représenté, parce que les textes découverts sont pour la plupart écrits sur argile, et il en est résulté une déformation complète des images. Le roseau taillé dont on se servait pour tracer les signes les décomposait en éléments qui ressemblent à des coins ou à des clous, d'où le nom d'écriture cunéiforme par lequel nous désignons l'écriture sumérienne, nom d'autant mieux justifié que, sur la pierre et sur les autres matières dures, on prit de bonne heure l'habitude de copier matériellement les signes tels qu'ils étaient formés sur l'argile, et l'on finit par abandonner complètement le tracé primitif, d'épaisseur égale, rectilinéaire ou curviligne.

L'écriture cunéiforme est formée d'éléments disposés de sept façons différentes les plus usités sont le clou horizontal, le clou oblique de gauche à droite ou coin, et le clou vertical de haut en bas. Elle a été adoptée par les Élamites, habitants du plateau iranien, par les Sémites akkadiens, par les Assyriens; au début du troisième millénaire, elle est connue en Canaan et sur le plateau d'Anatolie; plus tard, elle se répand dans les montagnes d'Arménie; les Perses achéménides, enfin, la simplifient et inventent un syllabaire qui comporte seulement 41 signes. 

Ce fut seulement au XVIIe siècle que l'on connut en Europe quelques inscriptions cunéiformes, et l'on ne sut pas d'abord si l'on devait y voir des caractères réellement significatifs ou simplement un genre particulier d'ornement. Les premiers essais d'interprétatien appartiennent au voyageur Niebuhr, puis à deux orientalistes ses compatriotes, Tychsen et Münter; mais c'est au hanovrien Grotefend qu'appartient l'honneur d'avoir véritablement ouvert la voie. 

C'est grâce aux textes des Perses que le déchiffrement des cunéiformes a pu être effectué. A la fin du XVIIIe siècle, le Danois Carsten Niebuhr constate que dans les ruines de Persépolis les inscriptions, quoique toutes formées du même élément primitif, le trait en forme de coin, ne présentent pas toutes la même physionomie ni le même agencement du signe élémentaire dont se forment les groupes : on distingua trois systèmes différents d'écriture cunéiforme, presque toujours employés simultanément et en regard sur les monuments, le babylonien ou assyrien, le médique et le persan. Le persan occupe la colonne de gauche, si les inscriptions sont placées de front, et la partie la plus élevée, si elles sont superposées; le médique occupe la seconde place, et l'assyrien la troisième. 

En 1798, Tyschen isole dans le premier type le signe qui sépare les mots; en 1902, Münter en conclut que la langue doit être apparentée au zend, langue qu'on parlait en Perse au Ve siècle avant notre ère; un autre signe lui paraît être l'idéogramme de roi. 

Grotefend, instituteur à Goettingen, trouve le titre royal souvent répété deux fois au début des inscriptions et la seconde fois avec une terminaison qui est, pense-t-il, la marque du pluriel; il cherche à identifier les noms princiers qui précèdent ces titres, et comme parfois le titre royal paraît une seule fois, il y voit les noms de Xerxès, Darius et Hystaspe, les interprète en utilisant les transcriptions anciennes et trouve la vraie lecture de 12 signes. Le syllabaire perse n'a pas été complètement identifié avant 1874.  L'écriture persane est la moins ancienne et la plus simple; elle présente un emploi à peu près égal des traits verticaux et des traits horizontaux. Dans le genre médique, les traits verticaux sont plus rares, et l'emploi de l'angle est beaucoup plus fréquent. 

Sur le second type d'écriture, le premier travail sérieux a été tenté en 1844 par le Danois Westergaard; l'étude en a été facilitée par les découvertes de Suse. La langue de ces inscriptions est celle des anciens habitants de l'Élam, appelée susienne, élamite ou anzanite.

Dans l'écriture du troisième type, la plus compliqué des trois, se fait remarquer par la présence de traits diversement inclinés ou se croisant les uns les autres. Dans cette écriture, Grotefend avait isolé les groupes de signes correspondant aux noms des rois; il avait constaté son identite avec celle des briques recueillies à Babylone et, dans ces dernières, séparé le nom de Nabuchodorosor. Les découvertes du consul français Botta à Khorsabad, en 1842, révélèrent de longs textes de même type. Longpérier y déchiffra le nom de Sargon et Saulcy en traduisit 96 lignes. Loewenstern avait déjà constaté des variantes de signes et établi le principe de l'homophonie; Hincks découvrit celui du syllabisme, Rawlinson celui de la polyphonie. 

En 1857, sur l'initiative de la Société asiatique de Londres, quatre savants donnèrent, indépendamment l'un de l'autre, des traductions suffisamment semblables d'un texte de 800 lignes récemment exhumé. La langue de cette troisième écriture est sémitique : c'est celle des Assyriens et des Babyloniens. 

L'étude du sumérien eut probablement été impossible si les anciens peuples qui lui ont emprunté leur système d'écriture n'avaient laissé des documents bilingues, traductions interlineaires de textes suivis où le sumérien est tantôt l'original, tantôt une composition de lettré, et des syllabaires, c'est-à-dire des listes de signes accompagnés de leur valeur en sumérien et en une autre langue, de mots sumériens en regard de leurs équivalents.  (B.).

L'écriture assyro-babylonienne

Les Mésopotamiens écrivaient sur la pierre et sur l'argile molle. Se servaient-ils aussi, comme d'autres peuples, de peaux d'animaux, de feuilles d'arbres; de parchemin même ou de papyrus comme les Egyptiens? Nous n'en savons rien. Jusqu'ici on n'a pas trouvé l'écriture cunéiforme sur une autre matière que la pierre ou la brique, et les inscriptions ne font pas allusion au papyrus ou au parchemin. Bien qu'il soit probable que ces deux substances ne leur étaient pas inconnues, il est certain que, s'ils les employèrent pour écrire, ce fut toujours à l'état d'exception; les documents les plus populaires, les plus usuels mêmes, comme les contrats privés, sont gravés sur la brique, et il convient d'ajouter, bien qu'on ait quelques inscriptions peintes sur les murs et non gravées, qu'il eut été beaucoup plus difficile de peindre l'écriture cunéiforme sur une substance comme le parchemin ou le papyrus que de la graver sur l'argile avant la cuisson. 

L'apparence de coin ou de clou donnée à chaque élément des caractères, n'était pas essentielle à l'écriture, comme nous le verrons en parlant de la transformation des signes; elle fut produite par la forme de la petite spatule le métal qui servait à graver et dont l'extrémité était triangulaire. La gravure sur pierre n'a pas besoin d'être expliquée; elle s'exécutait au moyen d'un ciseau; on l'employait pour les grandes inscriptions monumentales : la netteté des caractères en est généralement admirable. 

Toute autre est l'écriture sur briques. S'agit-il de ces briques cuites au four ou simplement séchées au soleil, qui servent à la construction des édifices, et sur chacune desquelles on reproduit invariablement la même formule, le procédé était l'estampage : sur un moule le bois ou de fer qui sert de matrice, on sculpte en relief et à rebours l'inscription qui doit figurer en creux sur le plat de chaque brique; on procède encore à peu près de la même manière dans les tuileries modernes, pour marquer le nom du fabricant. Mais est-il question de ces contrats d'intérêt privé, de ces textes magiques et mythologiques, de ces observations astronomiques et de toute cette littérature dont nous avons des débris considérables, l'opération est infiniment, plus délicate. Le scribe prend un gâteau d'argile détrempée légèrement, de manière à former une pâte consistante et très épaisse, et à l'aide de sa pointe de fer, il y trace, en traits anguleux, fins et compacts, et en lignes serrées, tous ces caractères cursifs si enchevêtrés qu'il faut déjà être un assyriologue consommé pour en essayer le déchiffrement matériel.

Selon la nature et la longueur des inscriptions qu'on avait à graver, le gâteau d'argile avait des dimensions plus ou moins étendues et des formes variées. Pour les textes racontant les fondations de temples ou de palais, ou d'autres événements historiques, on se servait généralement de cylindres en terre cuite, ayant la forme de petits barils; bombés à leur partie centrale, c'était, si l'on veut, comme deux cônes tronqués soudés l'un à l'autre par leur base : ces cylindres étaient déposés dans une petite cavité ou cachette ménagée dans le mur de fondation des édifices, et c'est là que les archéologues modernes les retrouvent presque à coup sûr. Les contrats d'intérêt privé affectent une autre forme; nous ne saurions les mieux comparer qu'à nos savons de toilette. Ils sont rectangulaires, légèrement bombés au milieu de leurs deux faces plates, et les angles arrondis. 

Le calligraphe gravait l'inscription, les témoins apposaient, sur la tranche de la tablette, l'empreinte de leur sceau s'ils en avaient un, l'empreinte de leur pouce s'ils étaient trop pauvres pour avoir un cachet en pierre dure; puis l'acte était soumis à l'action du feu. Cette première opération terminée, on retirait du four le gâteau durci comme la brique, on l'enveloppait d'une mince couche d'argile molle et l'on répétait sur cette enveloppe extérieure le contenu du contrat, avec les mêmes formalités; après quoi, le monument subissait une seconde cuisson. Ainsi donc, les contrats étaient rédigés en double : un texte invisible et inaltérable par la fraude ou une cause accidentelle, et un texte extérieur auquel les parties pouvaient toujours avoir recours. S'il survenait contestation, altération ou soupçon de quelque nature relativement au libellé de l'acte, le juge brisait la première enveloppe, et l'on pouvait ainsi se reporter au texte intérieur qui n'avait pu être atteint par des modifications ou des surcharges de quelque nature qu'elles fussent.

Par ce qui précède, on peut déjà se rendre compte qu'il y avait deux sortes d'écriture, la monumentale et la cursive; celle-ci plus penchée, plus rapide, plus enchevêtrée. Il y avait aussi une différence notable entre l'écriture de Babylone et celle de Ninive; les exemples suivants feront, mieux que tous les raisonnements, saisir cette différence essentielle :
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Ecriture cunéiforme : écriture de Babylone et de Ninive.

Un autre point important de la paléographie assyro-babylonienne, c'est ce que nous pourrions appeler la genèse des signes. Il ne faudrait pas croire en effet, qu'à Ninive comme à Babylone, l'écriture fût demeurée stationnaire et n'eût subi aucune modification durant cette longue série de siècles que vécurent les empires mésopotamiens. Le syllabaire s'est transformé lentement et graduellement, de telle sorte qu'il est souvent fort difficile de rapprocher un signe archaïque de sa forme moderne quand on ne possède pas les échelons intermédiaires. Sans remonter jusqu'à l'époque où l'écriture cunéiforme était hiéroglyphique, nous croyons pourtant utile de montrer, dans un tableau d'ensemble, quelques-unes de ces transformations :
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Ecriture cunéiforme : évolution des formes.

Les signes de la première colonne, appelée improprement hiératique, représentent l'état de l'écriture vers le temps de Gudea et de Naram-Sin ; nous savons qu'ils dérivent d'hiéroglyphes qui se sont lentement altérés à travers les âges. Ce qui est singulier, c'est que les formes successives de l'écriture ne préjugent en rien de l'époque de la rédaction des inscriptions. Ainsi, sur des cylindres-cachets en pierre dure qui ne sont pas antérieurs à l'époque de Nabuchodonosor, on rencontre encore des inscriptions en écriture hiératique ou archaïque; parmi les grandes inscriptions des Sargonides ou de Nabuchodonosor, les unes sont écrites avec les caractères que nous avons appelés modernes, les autres sont en caractères archaïques; de telle sorte que les écritures anciennes se sont maintenues à coté de leurs dégénérescences et de leurs déformations; dans les grandes inscriptions monumentales, on employait concurremment les unes et les autres, de la même façon que, pour nos inscriptions publiques, nous faisons usage de la majuscule ou de l'onciale.

Jusqu'ici, nous rie nous sommes occupés que de la forme extérieure des signes et de leurs transformations graphiques; étudions maintenant ces signes au point de vue de leur valeur et de leur lecture.

Les caractères cunéiformes employés pour écrire l'assyrien ont, en général, à la fois des valeurs idéographiques et des valeurs syllabiques ou phonétiques. Ainsi, par exemple, le signe  a pour valeurs syllabiques as, rum, ruv, dil et pour valeurs idéographiques ina, dans; Assur; ablu, fils. Le signe  pour valeurs syllabiques: du, gup, kup, qup, kin; et pour valeurs idéographiques, alaku, aller; kanu, fonder. Pour choisir entre ces différentes valeurs d'un même signe, le lecteur ne peut être guidé que par le sens général du discours ou par la grammaire : c'est là ce qui constitue la véritable difficulté du déchiffrement, rebute parfois les commençants. Ce serait sortir de notre cadre que de nous étendre ici plus longuement sur les procédés de lecture des textes assyriens et babyloniens; nous devons ajouter cependant que la lecture est souvent facilitée par ce que les grammairiens appellent « le complément phonétique» : c'est une ou plusieurs syllabes écrites phonétiquement à la suite d'un idéogramme, pour en fixer la lecture et permettre ainsi de choisir avec certitude entre différentes valeurs. Ainsi, si nous rencontrons, dans un texte, l'idéogramme  cité plus haut, le scribe mésopotamien le fait parfois suivre de la syllabe ku pour indiquer qu'on doit lire alaku, ou de la syllabe nu pour marquer qu'il faut, au contraire, lire kanu.

Enfin, on plaçait devant ou après certaines catégories de mots, des déterminatifs préfixes ou suffixes qui permettent a priori de savoir de quelle espèce de choses il est question. Les plus usités sont les suivants :

Ecriture cunéiforme : préfixes déterminatifs.
Il n'y a en général, qu'une manière d'exprimer une syllabe simple comme ba, bu, ab, ub; mais une syllabe complexe comme ban, nak, Iip, peut s'exprimer soit par le signe simple qui y correspond, soit par deux signes juxtaposés : ba + an, na-ak; li-ip. Enfin, un mot ou même simplement les différentes syllabes du corps d'un mot, peuvent être écrites phonétiquement ou idéographiquement, sans que le choix de ces deux modes soit dicté par un autre motif que le caprice du scribe ou le hasard. 

Un exemple fera bien saisir ces variations, rebutantes parfois pour ceux qui commencent l'étude des langues transcrites avec l'écriture cunéiforme. Le mot Nabuchodonosor (Nabu-kudurri-uçur) est, comme tous les noms propres assyriens, une sorte de formule précative à l'adresse d'une divinité; il signifie: « Dieu Nabu, protège ma tiare ». D'après les règles de variations et de substitutions que nous venons d'exposer, on le trouve orthographié indifféremment dans les textes, des huit manières suivantes, relevées par Ménant :
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Ecriture cunéiforme : transcriptions du nom de Nabuchodonosor.

Les langues akkadienne, babylonienne et assyrienne sont des langues sémitiques. La grammaire, le vocabulaire et la syntaxe sont sémitiques, et les racines des mots sont en général trilittères, comme dans les langues congénères. Cependant l'investigation de la racine est parfois rendue singulièrement difficile à cause de l'inaptitude de l'écriture cunéiforme à exprimer certaines particularités des langues sémitiques. Il n'est pas possible, dans cette écriture, de distinguer entre les différentes lettres d'une même classe; toutes les gutturales s'expriment de la même manière; de même pour les labiales, les palatales, les linguales, les dentales. lbru « allié » en assyrien et ipru « poussière », s'écrivent de la même façon;  = ab et ap;  = kut, qud, quth,  = ad, at, ath, etc. 

Dans biens des cas, cette incertitude de l'écriture rend la recherche de la racine tout à fait conjecturale : l'imperfection de l'écriture cunéiforme pour exprimer l'assyrien et les autres langues apparentées prouve incontestablement que cette écriture a été inventée pour une langue non sémitique. De fait, on l'a dit en commençant, elle remonte aux Sumériens, qui parlaient une langue d'une famille différente (dite élamo-dravidienne), et à laquelle appartenaient aussi l'élamite et l'harappéen de la vallée de l'Indus, et aujourd'hui le tamoul ou le telougou. Il est vrai aussi, que l'assyrien prend, dans le groupe des langues sémitiques une place à part; caractérisée par des particularités qu'on ne découvre dans aucun autre idiome. L'assyrien; par exemple, n'a pas ces lettres préfixes comme le beth, le lamed en hébreu, le dolath en syriaque, qui se placent en tête d'une proposition pour marquer la tendance; il les remplace par les prépositions ana « vers », ina « dans » qui sont peut-être un emprunt aux langues indo-européennes; dans les verbes, nous rencontrons une forme optative avec un lamed préfixe qui paraît tout à fait contraire au caractère des langues sémitiques. (F. Lenormant).

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