 |
Le
concept de cohomologie appartient à la topologie et à la géométrie
algébrique, et sert à mesurer l'obstruction à la résolution d'équations
différentielles et permet de caractériser les formes fermées sur des
variétés ou des espaces topologiques. En topologie différentielle, la
cohomologie concerne les formes différentielles sur une variété (ou
un espace topologique) et les classes d'équivalence de ces formes. Une
forme différentielle est dite fermée si sa dérivée extérieure est
nulle. Elle est exacte si elle est la dérivée extérieure d'une autre
forme différentielle.
La cohomologie d'une
variété X (ou d'un espace topologique) est représentée par une suite
de groupes appelés groupes de cohomologie. Par exemple, Hk(X)
représente le k-ième groupe de cohomologie de X. Ces groupes détiennent
l'information topologique et géométrique de X de manière abstraite et
invariante. En géométrie différentielle, la cohomologie de de
Rham correspond à la cohomologie associée aux formes différentielles
exactes et fermées sur une variété différentiable. Développée pour
des espaces topologiques généraux, la théorie de cohomologie singulière
généralise la cohomologie de de Rham. La cohomologie intervient dans
la théorie des champs, notamment dans la théorie de jauge et les modèles
topologiques de la matière condensée.
En géométrie algébrique,
la cohomologie algébrique généralise la cohomologie de de Rham pour
des variétés définies sur des corps non nécessairement de caractéristique
nulle.La cohomologie équivariante traite des actions de groupes sur les
variétés et des propriétés géométriques invariants sous ces actions.
Exemple : pour une variété M, la cohomologie de de Rham est calculée
en considérant les formes différentielles sur M modulo les formes exactes.
Par exemple, sur un cercle S1, le groupe
de cohomologie H1(S1)
est représenté par les classes d'équivalence des formes différentielles
fermées qui ne sont pas exactes, souvent associées à des objets topologiques
tels que les boucles non contractibles. |
|