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00 N, 4 00 W
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Le
Mali
est un Etat d'Afrique,
enclavé au Sud-Ouest du Sahara.
Il est entouré par l'Algérie,
le Niger, le Burkina
Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée,
le Sénégal et la Mauritanie.
Population totale : 21 millions d'habitants (estimation juillet 2024).
D'une superficie de 1,24 million de km², le territoire malien englobe
une partie du
Sahara méridional (Azawad [Azaouad],
Tanezrouft,
Adrar des Ifoghas) et, au centre,
une grande partie du Moyen-Niger, dont les
l'enchevêtrement de bras forme une vaste zone mérécageuse. En se dirigeant
vers le Sud, les paysags évoluent du désert,
à la steppe semi-aride (Sahel),
puis à la savane, qui concentre aussi les principales
surfaces cultivées.-
Carte
du Mali. Source : The World Factbook.
D'un point de vue administratif,
le Mali est divié en 8 régions (Gao, Kayes, Kidal, Koulikoro, Mopti,
Segou, Sikasso, Tombouctou) et un district (Bamako).
Géographie physique
du Mali
Relief et topographie.
La majorité du
Mali se situe sur un plateau relativement plat appelé le plateau du Sahel,
qui s'étend sur la région sahélienne de l'Afrique. Ce plateau a
une altitude moyenne d'environ 300 à 500 mètres.
Situées dans le
nord-est du pays, cette chaîne des montagnes de l'Adrar des Ifoghas est
le point culminant du Mali, avec des sommets atteignant jusqu'à 2541 mètres
(mont Hombori Tondo). Elles sont composées de formations rocheuses anciennes
et de plateaux élevés.
Le massif du Tondibi,
situé au sud des montagnes de l'Adrar des Ifoghas, se compose de collines
et de petites montagnes.
Situées dans la
région de Mopti, ces formations rocheuses spectaculaires sont classées
au patrimoine mondial de l'Unesco et sont célèbres pour leurs falaises
abruptes et leurs villages troglodytes.
Dans le nord du Mali,
notamment dans la région de Tombouctou, se trouvent des zones désertiques
avec des dunes de sable caractéristiques du Sahara.
Hydrographie.
Le fleuve Niger
est le plus important cours d'eau du pays, qui traverse le Mali du sud-est
au sud-ouest. Le fleuve est vital pour l'agriculture et les activités
économiques, et il forme un delta intérieur à la ville de Mopti.
Le fleuve Sénégal
forme une partie de la frontière ouest du Mali avec le Sénégal. Ce fleuve
est crucial pour l'agriculture et l'approvisionnement en eau dans la
région de Kayes.
Le lac Faguibine
est u lac saisonnier situé dans la région de Mopti, qui joue un rôle
important dans les cycles agricoles et la biodiversité locale.
Climat.
Le climat du Mali
est principalement tropical, avec des variations significatives entre le
nord aride et le sud plus humide. Au nord, le climat est aride avec des
températures extrêmement élevées, peu de précipitations, et de grandes
variations de température entre le jour et la nuit. La région centrale,
ou Sahel, a un climat semi-aride avec des saisons sèches prolongées et
des pluies sporadiques, généralement concentrées entre juin et septembre.
Le sud du Mali bénéficie d'un climat plus humide avec une saison des
pluies plus marquée, généralement de juin à septembre, et des températures
plus modérées.
Écosystèmes
et biodiversité.
La partie sud du
Mali est couverte de savanes arborées et de prairies, avec une biodiversité
riche comprenant des animaux tels que les lions, les éléphants et les
antilopes, bien que ces populations soient menacées par la déforestation
et la chasse.
Le long des principaux
fleuves, comme le Niger et le Sénégal, on trouve des forêts galeries
qui fournissent un habitat important pour la faune et la flore locales.
Dans le nord, le
désert du Sahara et les dunes offrent des écosystèmes uniques avec des
plantes adaptées aux conditions extrêmes et des animaux comme les addax
et les fennecs.
Défis environnementaux.
L'avancée du
désert du Sahara menace les terres agricoles et les écosystèmes, exacerbée
par les pratiques agricoles non durables et le changement climatique.
La coupe de bois
pour le combustible et le défrichement des terres pour l'agriculture contribuent
à l'érosion des sols et à la perte de couverture végétale.
La gestion des ressources
en eau est cruciale, surtout en période de sécheresse. Les variations
saisonnières du fleuve Niger affectent l'agriculture et les approvisionnements
en eau.
-
Bamako,
la capitale du Mali. Photo : Guaka (Licence
: Creative Commons).
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Géographie humaine
du Mali
Population.
La population du
Mali est d'environ 21 millions d'habitants (2024), avec une répartition
inégale entre les zones urbaines et rurales. Environ 40% de la population
vit dans les zones urbaines et environ 60% de la population vit dans des
zones rurales, où l'agriculture est la principale activité économique.
Les populations rurales sont souvent organisées en villages dispersés
le long des principaux cours d'eau et dans les savanes.
Les migrations internes
sont fréquentes, surtout des zones rurales vers les villes en quête d'opportunités
économiques. Le Mali accueille également des migrants et des réfugiés
en provenance des pays voisins, comme le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal,
en raison des conflits et des conditions économiques.
Une grande partie
de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, particulièrement
dans les zones rurales. Bien que l'accès à l'éducation se soit amélioré,
des défis subsistent en termes de qualité de l'éducation, de taux de
scolarisation, et d'accès, surtout dans les zones rurales. L'accès
aux soins de santé est limité, avec des défis liés aux maladies infectieuses,
à la malnutrition et à l'infrastructure sanitaire insuffisante.
Les principales
villes du Mali
•
Bamako.
- Capitale du Mali, située dans le sud-ouest du pays, sur les rives
du fleuve Niger. Bamako est la plus grande ville du Mali avec une population
d'environ 3 millions d'habitants (2024). En tant que capitale, Bamako est
le centre politique et administratif du pays, abritant les institutions
gouvernementales et les ambassades. C'est le principal centre économique
du Mali, avec de nombreuses entreprises, banques et marchés. La ville
est également un important hub pour le commerce et les services.
Bamako est bien connectée par route et dispose d'un aéroport international,
l'Aéroport Modibo Keïta, facilitant les déplacements nationaux et
internationaux. La ville est le siège de plusieurs institutions éducatives
importantes, y compris l'Université de Bamako. Bamako est un centre
culturel majeur, avec des institutions comme le Musée National du Mali,
le Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ, et des festivals musicaux
et artistiques. La ville est également connue pour son dynamisme culturel
et sa vie nocturne.
• Ségou.
- Située au centre du Mali, sur la rive gauche du fleuve Niger, à environ
230 kilomètres au nord de Bamako. Ségou a une population d'environ 80
000 habitants, mais la région métropolitaine est plus vaste et plus densément
peuplée. Ségou est un important centre commercial et de transport, notamment
pour le commerce du coton et des produits agricoles. Le marché de Ségou
est l'un des plus actifs du pays. Ségou est un carrefour routier important
avec des liaisons régulières vers Bamako et d'autres régions du Mali.
La ville dispose également d'un aéroport national. La ville est connue
pour son architecture traditionnelle, notamment les mosquées et les maisons
en banco (briques d'adobe). Ségou accueille également le Festival sur
le Niger, un événement culturel majeur célébrant la musique, la danse
et les arts.
•
Gao.
- Située sur la rive gauche du Niger, en aval de Tombouctou. Elle a un
territoire fertile qui produit du riz et du tabac. La population (150 000
personnes environ) se compose principalement de Songhaï, de Touareg et
de Foulbé (Peuls). Du XIe au XIVe
siècle, Gao fut la capitale du grand Empire Songhaï. Au XVe
siècle, on la citait encore pour son importance commerciale : elle s'étendait
alors sur les deux rives du |
fleuve;
elle était le rendez-vous des caravanes des pays Haoussa et de Tombouctou.
Gao a beaucoup perdu de son importance politique dans le Mali contemporain,
bien que sa population ait grandi notablement.
• Kayes.
- Située dans l'ouest du Mali, près de la frontière avec le Sénégal,
sur les rives du fleuve Sénégal, Kayes a une population d'environ 80
000 habitants. Kayes est un centre commercial important, surtout pour les
produits agricoles comme le coton et le maïs. C'est également un centre
de production de cuivre et d'or. La ville est un point de transit important
pour les échanges commerciaux avec les pays voisins, notamment le Sénégal.
La ville possède un aéroport national et est bien reliée par route Ã
d'autres grandes villes du Mali. La ville est un centre culturel pour les
groupes ethniques comme les Soninké, les Bambara et les Fulani. Kayes
est connue pour ses festivals traditionnels et ses célébrations culturelles.
•
Mopti.
- Située dans le centre du Mali, à environ 600 kilomètres au nord-est
de Bamako, au confluent des rivières Niger et Bani, Mopti a une population
d'environ 120 000 habitants, avec une région métropolitaine plus étendue.
La ville est un centre commercial important, surtout pour le commerce fluvial.
Le port fluvial de Mopti, avec des connexions régulières pour le transport
de marchandises et de passagers, est crucial pour le transport des marchandises
le long du fleuve Niger. La ville possède également un aéroport national.
Mopti est connue pour ses sites historiques et ses marchés animés. Mopti
est souvent appelée la « Venise du Mali » en raison de ses nombreux
canaux et de son importance historique en tant que carrefour commercial.
• Tombouctou.
- Située dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Sahara,
à environ 900 kilomètres au nord de Bamako, Tombouctou a une population
d'environ 50 000 habitants. En raison de sa localisation dans le
désert, Tombouctou est moins accessible que les autres grandes villes
du Mali. La ville est reliée par des routes et un aéroport national.
La ville est célèbre pour son histoire en tant que centre intellectuel
et commercial majeur pendant les périodes médiévales. C'était un important
centre de l'Empire du Mali et un carrefour du commerce transsaharien. La
ville est reconnue pour ses anciennes mosquées en terre, ses manuscrits
anciens et son rôle en tant que centre d'apprentissage islamique. Les
sites de Tombouctou sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco. |
Diversité ethnique
et culturelle.
Le Mali est l'un
des pays les plus ethniquement diversifiés d'Afrique de l'Ouest, avec
plus de 15 groupes ethniques principaux. Parmi ceux-ci, on trouve :
Les
Bambara.
Les Bambara (ou
Bamanan) sont principalement situés dans le centre du Mali, autour de
la région de Bamako et dans les zones environnantes de Ségou et de Koulikoro.
Ils constituent environ 36% de la population malienne. Les Bambara ont
une structure sociale hiérarchique traditionnelle, avec des chefs de village
et des autorités locales jouant un rôle important dans la gouvernance
communautaire. Ils sont également connus pour leurs sociétés secrètes,
comme les Nyamakala (artisans spécialisés). Les Bambara sont principalement
des agriculteurs, cultivant des céréales comme le mil, le sorgho, le
maïs, ainsi que du riz le long du fleuve Niger. Le coton est également
une culture importante pour les économies locales. Ils sont réputés
pour leur artisanat, notamment le travail du cuir, le tissage, et les sculptures
en bois. La majorité des Bambara sont musulmans, bien que certains pratiquent
des croyances traditionnelles africaines en parallèle. La langue bambara,
une langue mandingue, est la plus parlée comme langue véhiculaire au
Mali et joue un rôle crucial dans la communication interculturelle. Le
bambara est également utilisé dans les médias et les affaires. Les Bambara
ont joué un rôle important dans l'histoire du Mali, notamment à travers
l'Empire Bambara (ou Empire de Ségou), qui a dominé le centre du Mali
du XVIIe au XIXe
siècle avant d'être conquis par les Français.
Les
Fulani.
Les Fulani (ou Peuls)
sont dispersés dans plusieurs régions du Mali, principalement dans le
centre, le sud et le nord du pays. Ils sont présents aussi dans d'autres
pays ouest-africains comme le Sénégal, le Nigeria, et le Guinée. Ils
représentent environ 10% de la population malienne. Les Fulani sont traditionnellement
des éleveurs nomades ou semi-nomades, spécialisés dans l'élevage
de bovins, de chèvres et de moutons. Cependant, certains Fulani se sont
sédentarisés et se sont intégrés dans des activités agricoles et commerciales.
L'élevage est la principale activité économique des Fulani, avec une
attention particulière portée à la gestion du bétail, la mobilité
des troupeaux et l'organisation communautaire autour de l'élevage.
Certains Fulani, surtout ceux sédentarisés, pratiquent également l'agriculture,
cultivant des céréales et des légumineuses. Les Fulani sont connus pour
leur culture riche et complexe, avec des cérémonies traditionnelles comme
les gerewol, où les hommes se maquillent et dansent pour attirer
des partenaires. Ils sont également réputés pour leurs costumes colorés
et leur musique. La langue fulfulde (ou peul) est la langue principale
des Fulani. Elle appartient au groupe des langues nigéro-congolaises et
est parlée par les Fulani dans toute la région sahélienne. La majorité
des Fulani sont musulmans, avec une pratique religieuse souvent marquée
par une forte identité culturelle et religieuse. Avant la colonisation
européenne, les Fulani ont fondé plusieurs États musulmans importants
en Afrique de l'Ouest, notamment l'Empire Fulani de Sokoto (au Nigeria)
et l'Empire du Macina
(au Mali).
Les
Songhaï.
Les Songhaï sont
principalement situés dans le sud-ouest du Mali, le long du fleuve Niger,
particulièrement dans la région de Gao. Ils représentent environ 7%
de la population malienne. Les Songhaï ont une organisation sociale traditionnelle
avec des structures communautaires basées sur des clans et des chefferies
locales. Ils sont connus pour leur système de gouvernance basé sur des
conseils de chefs. Les Songhaï pratiquent l'agriculture le long du fleuve
Niger, cultivant des céréales comme le mil, le sorgho, et le riz, ainsi
que des légumes et des fruits. Historiquement, les Songhaï ont été
de grands commerçants, surtout dans le commerce transsaharien. Aujourd'hui
encore, ils jouent un rôle important dans les activités commerciales
régionales. La langue songhaï, avec ses différents dialectes, est la
langue principale des Songhaï. Elle est également utilisée comme langue
véhiculaire dans les régions qu'ils habitent. La majorité des Songhaï
sont musulmans. L'islam a été introduit dans cette région depuis le
Moyen Âge et a influencé les pratiques culturelles et sociales. Les Songhaï
ont fondé l'un des grands empires d'Afrique de l'Ouest, l'Empire
Songhaï, qui a dominé la région du XVe
au XVIe siècle. L'empire a connu son
apogée sous le règne de l'empereur Askia Muhammad, avec une administration
sophistiquée et un commerce florissant.
Les
Touareg.
Les Touareg (ou
Twareg) sont principalement situés dans le nord du Mali, dans les régions
de Kidal, Tombouctou et Gao. Ils sont également présents au Niger, en
Algérie et en Libye. Leur population au Mali est estimée à environ 3%
de la population totale. Traditionnellement, les Touareg sont des nomades
ou semi-nomades, élevant du bétail (chameaux, moutons, chèvres) et se
déplaçant en fonction des saisons et des ressources. Leur mode de vie
est organisé autour des campements familiaux et des caravanes commerciales.
L'élevage est la principale activité économique, avec des activités
comme le commerce du bétail et des produits dérivés. Historiquement,
les Touareg étaient des commerçants transsahariens, utilisant leurs connaissances
des routes désertiques pour le commerce entre l'Afrique subsaharienne
et le Maghreb.
Les Touareg sont
connus pour leur culture distincte, incluant des pratiques comme le port
de vêtements traditionnels (comme le turban bleu), des bijoux en argent,
et des sculptures et artisanat en métal. Ils célèbrent des festivals
et des cérémonies comme le "Festival des Rites de Passage" où ils mettent
en avant leurs traditions culturelles. Les Touareg parlent le tamasheq,
une langue berbérophone appartenant à la famille des langues afro-asiatiques.
Le tamasheq est également connu sous les noms de tamahaq ou tamachek,
selon les dialectes. La majorité des Touareg sont musulmans, principalement
de l'islam sunnite. Leur pratique religieuse est souvent intégrée Ã
leurs traditions culturelles nomades.Les Touareg ont une histoire riche
et complexe, avec une influence significative sur les routes commerciales
transsahariennes. Leur histoire a été marquée par des conflits et des
luttes pour l'autonomie régionale, en particulier au cours des rébellions
contre les gouvernements centraux.
Les
Dogon.
Les Dogon vivent
principalement dans la région des falaises de Bandiagara, au centre du
Mali. Leur population est estimée à environ 700 000 personnes, soit environ
3% de la population malienne. Les Dogon sont principalement des agriculteurs,
cultivant des céréales telles que le mil, le sorgho et le maïs. Leur
mode de vie est organisé autour des villages perchés sur les falaises
et les montagnes. Les Dogon sont renommés pour leur art et leur architecture
uniques, notamment leurs sculptures en bois et leurs maisons traditionnelles
en terre. Ils ont également des rituels et des cérémonies complexes,
comme les danses rituelles et les cérémonies d'initiation. L'agriculture
est la principale activité économique, avec des techniques agricoles
adaptées aux conditions climatiques difficiles des falaises. Les Dogon
sont célèbres pour leur artisanat (sculpture en bois, masques cérémoniels,
textiles). Ils parlent plusieurs langues dogon, appartenant à la famille
des langues nigéro-congolaises. Il existe de nombreux dialectes parmi
les Dogon. Les Dogon pratiquent une religion traditionnelle animiste complexe,
centrée sur le culte des ancêtres, les divinités et les forces naturelles.
Leurs croyances sont également influencées par l'islam et le christianisme
dans certaines régions. Les Dogon ont une histoire de résistance aux
invasions et aux influences extérieures. Ils ont maintenu leur culture
et leurs traditions malgré les pressions politiques et économiques.
Les
Mossi.
Les Mossi sont principalement
situés dans la région de Ouagadougou,
au sud du Burkina Faso, ainsi que dans certaines
régions du Mali. Leur population au Mali est estimée à environ 5% de
la population totale. Les Mossi sont principalement des agriculteurs,
cultivant des céréales comme le mil, le maïs et le sorgho. Ils vivent
généralement dans des villages organisés autour de chefs traditionnels
et de structures communautaires. Les Mossi ont une riche tradition culturelle,
avec des fêtes, des danses, et des cérémonies importantes comme la Fête
des Masques et les rites d'initiation. Ils sont également connus
pour leurs sculptures en bois et leurs textiles traditionnels. L'agriculture
est la principale activité économique des Mossi, avec des techniques
agricoles adaptées aux conditions climatiques locales. Ils sont également
connus pour leurs compétences en artisanat, y compris la fabrication de
vêtements et d'objets d'artisanat.Les Mossi parlent le moré, une
langue voltaïque appartenant à la famille des langues nigéro-congolaises.
Le moré est également utilisé comme langue véhiculaire dans leur région.
Les Mossi pratiquent principalement l'animisme, avec un système complexe
de croyances centrées sur les ancêtres, les esprits de la nature et les
rites traditionnels. Certains Mossi se sont convertis au christianisme
ou à l'islam. Les Mossi ont formé plusieurs royaumes importants dans
la région, tels que le Royaume de Tenkodogo et le Royaume de Ouagadougou.
Leur histoire est marquée par des interactions avec d'autres groupes ethniques
et des influences extérieures.:
Langues et religions.
Le français est
la langue officielle et de l'administration. Le bambara est la langue la
plus parlée comme langue véhiculaire, avec d'autres langues locales importantes
telles que le fulfulde, le songhaï, le tamasheq (des Tuareg), et le dogon.
La majorité de la
population est musulmane (environ 90%). L'islam est pratiqué principalement
dans sa branche sunnite, avec une influence importante sur la vie quotidienne
et les traditions. Le christianisme représente environ 2% de la population,
principalement concentré dans le sud et dans les zones urbaines. Certaines
populations, notamment les Dogon et les Bambara, pratiquent des religions
traditionnelles africaines en parallèle ou en combinaison avec l'islam.
Economie.
Bien que le Mali
ait connu une croissance économique d'environ 5% par an entre 1996-2010,
il compte parmi les 25 pays les plus pauvres dans le monde. Son économie
est fortement dépendante de l'exploitation minière d'or et de l'exportations
de produits agricoles. Le Mali reste également dépendant de l'aide étrangère.
L'activité économique est en grande partie confinée à la zone riveraine
irriguée par le fleuve Niger (cultures du
riz et du coton, élevage de bovins) et environ 65% de sa superficie est
désertique ou semi-désertique. Le pays fait face à des défis en matière
d'infrastructures de base, notamment l'accès à l'eau potable, l'électricité,
et les routes.
Environ 10% de la
population est nomade et environ 80% de la population active est employée
dans l'agriculture et la pêche. Les principales cultures sont le mil,
le sorgho, le maïs, le riz, le coton (qui est une culture de rente importante),
et le tabac. L'élevage est également crucial, notamment pour les populations
nomades comme les Fulani (Peuls). Les principales espèces élevées sont
les bovins, les ovins et les caprins.
Le Mali est un important
producteur d'or, avec des mines situées principalement dans les régions
de Kayes et de Sikasso. Le pays possède également des réserves de phosphate,
de sel et de manganèse.
L'industrie est
relativement peu développée mais en croissance. L'activité industrielle
est concentrée sur le traitement des produits agricoles. Le Mali s'est
engagé dans le développement de sa culture du coton et de ses industries
d'extraction de minerai de fer afin de diversifier son commerce extérieur.
Le tourisme est limité
par les conditions de sécurité, mais le Mali possède des sites historiques
et culturels importants comme les villes de Tombouctou, Djenné (avec ses
mosquées en terre), et les falaises de Bandiagara.
Ressources
naturelles.
Le pays est un important
producteur d'or, avec des mines situées principalement dans les régions
de Kayes et de Sikasso. Le Mali possède également des réserves de phosphate,
de manganèse et de sel.
Les sols fertiles
le long du fleuve Niger permettent la culture de riz, de maïs, de millet,
et de coton. Le coton est une culture de rente clé pour l'économie malienne.
Le fleuve Niger est
utilisé pour la production d'électricité via des barrages, comme celui
de Sélingué.
Cartes du Mali
Zones
de végétation |
Activité
économique |
Démographie |
Topographie |
Sud-Ouest
du Mali |
Centre
du Mali |
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sur les miniatures pour afficher les cartes.
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Lucille
Reyboz, Belles
de Bamako, Editions de la Martinière, 2011.-
La photographe Lucille Reyboz connaît bien l'Afrique. Les rues de Bamako
sont parmi ses premiers souvenirs. Elle a été très vite fascinée par
la beauté de ces femmes élégantes et nonchalantes. Wax éclatants, épaules
généreuses, sensualité des peaux et des regards… ici s'exprime une Afrique
heureuse et lumineuse. Jours de mariage, de fête à Bamako, mais aussi
beauté simple du quotidien, Belles de Bamako est une véritable ode Ã
la femme africaine. Cet ouvrage trilingue français-anglais-japonais est
le catalogue de l'expo Belles de Bamako qui a eu lieu à Tokyo en
janvier 2011 sous le patronage de Chanel Japon. (couv.). |
--
Carte
du Mali. (Base cartographique par les contributeurs
d'OpenStreetMap).
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