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00 N, 5 00 W
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La Côte d'Ivoire
est un Etat de l'Afrique
de l'Ouest, baigné par le golfe
de Guinée. Elle est frontalière, à l'Ouest, avec le Libéria
et la Guinée, au Nord avec le Mali
et le Burkina Faso, Ã l'Est avec le Ghana.
C'est une république, dont la superficie
est de 322.460 km², et la population, en
2009, de 20, 6 millions d'habitants.
Le pays se divise administrativement en
19 régions. Yamoussoukro est la capitale
officielle depuis 1983, mais
Abidjan ,
la plus grande ville, reste le centre administratif et commercial du pays.
Autres grandes villes : Bouaké, Korhogo, Grand-Bassam et son port, Divo,
Gagnoa, Bouaflé, Dimbokro, Daloa, Man, Biankouma, Abe,gourou, Adzopé,
Agboville.
Les divisions
administratives de la Côte d'Ivoire
Agneby
Bafing
Bas-Sassandra
Denguelé
Dix-Huit
Montagnes |
Fromager
Haut-Sassandra
Lacs
Lagunes
Marahoué |
Moyen-Cavally
Moyen-Comoé
N'zi-Comoé
Savanes
Sud-Bandama |
Sud-Comoé
Vallée
du Bandama
Worodougou
Zanzan |
Comme dans tous les autres pays qui se
trouvent en bordure du golfe de Guinée Ghana,
Togo,
Bénin, etc.), on peut distinguer en Côte d'Ivoire,
disposées en bandes parallèles orientées de l'Ouest à I'Est et se succédant
du Sud au Nord, trois régions différentes :
1° au Sud, immédiatement en
bordure de la mer, la plaine côtière, qui se prolonge par une zone intermédiaire
entre la plaine et la forêt;
2° la zone forestière, avec à l'Ouest,
quelques hauteurs : Monts de Toura et Monts Nimba (point culminant du pays
à 1752 m);
3° au Nord du 8e
degré de latitude, la zone soudanaise.
Chacune de ces régions présente un aspect
et des aptitudes différents. Formant façade sur la mer
par une côte passe, bordée de lagunes
que les alluvions des fleuves
tendent, suivant le processus habituel sur pareille côte, à fractionner
et à colmater, la plaine s'étend couverte de
hautes herbes, peu boisée, habitée par une population
groupée en villages sur les rivières. La zone intermédiaire est plus
boisée; les villages s'entourent de plantations de bananiers, d'orangers,
de citronniers; le kola,
le karité apparaissent.
Sur les pentes montant vers ces plateaux
où les anciennes géographies
avaient placé d'imaginaires "monts de Kong ", c'est la forêt
équatoriale avec ses palmiers, ses acajous, ses fromagers, ses lianes
à caoutchouc, région humide, sauf pendant quelques mois d'automne
plus secs. Les ressources y sont, d'ailleurs, assez abondantes. Dans les
clairières, dégagées par le brûlage, viennent le riz,
le manioc, l'igname, la canne à sucre, le coton,
à l'état sauvage. Mais les ressources essentielles proviennent de la
forêt elle-même le palmier, qui donne l'huile de palme, le vin de palme,
des fibres pour la vannerie; les bois d'acajou; surtout la kola.
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Carte
de la Côte d'Ivoire. Source : The World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une grande carte).
Au delà de la forêt
s'étendent les plateaux, avec l'ancienne ville
de Kong qui fut jadis prospère comme l'un des grands centres du commerce
soudanais.
Les fleuves de
la Côte d'Ivoire sont : le Tanoë, la Comoë ou Akba, le Bandama, le Sassandra,
le San-Pedro et le Cavally. Ces fleuves ne sont navigables que jusqu'Ã
une distance variant de 50 à 100 kilomètres de leur embouchure; ils sont
obstrués alors par les premiers rapides que forment les derniers contreforts
du plateau soudanais. Le système des lagunes corrige
heureusement ce défaut de communications fluviales, en permettant au commerce
de naviguer à l'intérieur d'une côte inhospitalière à l'abri de la
grosse mer et de la fameuse « barre », ce fort ressac qui rend
la côte d'accès si difficile. Ces lagunes s'étendent sur une longueur
de plus de 220 kilomètres de l'embouchure du Tanoë à celle du Bandama,
sous différents noms (lagunes d'Assinie, de Grand Bassam et de Grand Lahou).
La température moyenne de la côte varie
de 20°C à 36°C; elle est un peu plus élevée dans la forêt.
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Léa
Salmo-Marchat, Les
enfants de la rue à Abidjan, L'Harmattan, 2004. - Abidjan,
capitale économique de la Côte d'Ivoire a longtemps été citée en exemple.
en tant que fleuron du modernisme africain, avec ses grandes tours administrative,
qu'elle arborait fièrement et qui lui ont valu le surnom de "Manhattan
de I' Afrique". Pourtant, force est de contstater que ce bel édifices'est
terni au fildes ans et la réalité actuelle n'est guère reluisante.
A l'instar
des autres pays en développement, les crise successives, économiques,
sociales, politiques, ont touché la Côte d'Ivoire en
plein
coeur de son développement, tant et t si bien qu'elle a oublié
ce qui
en
faisait sa force, c'est-Ã -dire ses enfants. Cette exclusion symbolique
est le reflet de la perte de référence identitaire ivoirienne et de sa
violence exacerbée comme mode d'expression.
Cette
étude réalisée partir d'une enquête de terrain, a voulu mettre en exergue
cette génération sacrifiée et montrer comment elle s'adapte à cet univers
périlleux que représente la rue. Enfin, elle s'est interrogée sur une
éventuelle vie, après. Autrement dit, sortir de la ruee à Abidjan est-il
voeux pieux, a fortiori dans un climat de crise profonde? (couv.). |
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