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Section
est un des mots les plus fréquemment employés dans l'ancienne géométrie.
Chaque fois qu'il s'agit de déterminer un point sur une droite, il coupe
cette droite, on plutôt un segment qui y serait placé, d'après certaines
conditions résultant de l'énoncé du problème.
Il est résulté
de cette considération générale que beaucoup de questions ont été
qualifiées de problèmes de section, par exemple, on a les problèmes
de la section déterminée, de la section de raison, de la section aurea
(dorée), de la section en moyenne et extrême raison, pour n'en citer
qu'un petit nombre. La plupart de ces appellations ont été abandonnées
aujourd'hui, et ne présentent plus guère qu'un intérêt historique.
Le mot section est
aujourd'hui plus exclusivement réservé pour désigner les figures qu'on
obtient en coupant une surface par une autre.
Lorsque la surface sécante
est un plan, on a une section plane. Les trois courbes du 2e
ordre peuvent être obtenues en coupant par des plans un cône
de révolution, et c'est cette propriété, l'une
des plus belles découvertes des géomètres de l'Antiquité, qui a valu
à ces courbes le nom de sections coniques,
ou, plus brièvement, de coniques.
Dans l'étude des
surfaces du 2e ordre, l'étude des sections
planes joue aussi un rôle important; ces sections sont également des
coniques. Les cas particuliers où l'on obtient des cercles, ou des systèmes
de deux droites, sont spécialement intéressants.
Ces études se trouvent
dans tous les traités classiques de géométrie analytique; pour les surfaces
d'ordres supérieurs, la théorie des sections planes est encore d'un haut
intérêt. (C.-A. L.). |
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