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La découverte du monde > Le ciel > Les calendriers |
Les calendriers orientaux |
On trouvera ici de brèves indications sur les calendriers traditionnels de l'Inde et de la Chine. Une page plus complète décrit le calendrier solaire hindou, et une autre donne des informations sur les ères chronologiques de l'Inde. | |||||||||||
Calendriers
de l'Inde
Les calendriers utilisés en Inde sont d'une originalité désespérante; les calculs astronomiques qui en sont la base nécessaire fournissaient un aliment commode au besoin d'infini qui tourmentait leurs auteurs; aussi les systèmes chronologiques se sont-ils multipliés en Inde avec un luxe effrayant; pour en étudier l'ensemble, il est nécessaire de les répartir en un petit nombre de classes, en prenant pour base le principe de division des années. On obtient ainsi quatre catégories : Le Calendrier
solaire Hindou
Calendriers basés
sur le cycle luni-solaire.
Les mois lunaires portent les mêmes
noms que les mois solaires, en partant du mois solaire où la conjonction
se produit. L'année est intercalaire quand deux nouvelles lunes
tombent dans le même mois solaire; on se contente alors de répéter
le nom du mois lunaire correspondant, l'un s'appelle, le mois ordinaire
(nidja), l'autre le mois supplémentaire (adhika). La méthode
d'intercalation diffère dans le Nord et dans le Sud de l'Inde.
Dans le Nord, le mois supplémentaire s'insère après
la première moitié du mois ordinaire : a+ (a'+b')+b; dans
le Sud, le mois supplémentaire se place le premier : a' + b' + a
+ b. Il arrive une fois par période de cent soixante ans que dans
un des six derniers mois lunaires il n'y a pas de nouvelle lune; le Soleil
étant au périgée, ils contiennent
seulement trente et vingt-neuf jours chacun. On retranche alors le nom
de ce mois; mais la même cause ramène fatalement la symétrie;
car dans les années de ce genre il y a toujours deux mois répétés.
Calendriers cycliques.
1° Prabhava;Eres dérivées de l'Hégire. Les ères dérivées de L'Hégire rentrent dans le système solaire ou luni-solaire. Nous en donnerons la liste à l'article Eres de l'Inde. Le calendrier Chinois Le calendrier chinois est un calendrier qui est réglé sur les mouvements vrais du Soleil et de la Lune, rapportés au méridien de Pékin : les tables astronomiques nécessaires à la fixation des dates ont été publiées en 1644 par le tribunal de mathématiques de Pékin (Wan-Nien-Chou) et comprennent la période de 1624 à 2021 : elles servaient de base aux calendriers présentés annuellement à l'empereur et publiés en Chine jusqu'au début du XXe siècle. L'année commence lorsque le Soleil entre dans le signe zodiacal des Poissons, soit, actuellement, fin janvier ou début février (pour Pékin); commune, elle a 12 lunaisons ou mois, soit 354 ou 355 jours, mais on intercale parfois une treizième lunaison pour la concordance avec les mouvements de la Lune et du Soleil : l'année est alors pleine et comporte 383 ou 384 jours. A l'époque impériale, les années se comptaient depuis l'avènement de l'empereur régnant, mais étaient réparties, chronologiquement, par cycles de 60 ans; dans ce cycle même l'on compte parallèlement de deux façons, soit avec 6 cycles décimaux ou des 10 kan (troncs), soit avec 5 cycles duodécimaux ou des 12 tchi (branches). D'après le tribunal de mathématiques (décision de 1684) le soixante-dixième cycle aurait commencé en 1864, tandis qu'il faudrait en compter 6 de plus suivant la chronologie dressée et déposée au XVIIe siècle par ordre de l'empereur qing Kien-long. Le tableau suivant montre la correspondance
des ères chrétienne, chinoise et bouddhiste et du cycle duodécimal
(où chaque année prend le nom d'un animal - nom chinois en
italiques), avec celui des cinq éléments (qui changent
tous les deux ans), et dont la combinaison forme le cycle de 60 ans.
Les mois sont sjao (petits) ou ta (grands) suivant qu'ils ont 29 ou 30 jours; le jour civil commence à minuit avec 12 parties égales, shi, qui ont reçu les mêmes noms que les parties du cycle duodécimal déjà mentionné. |
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