| Thucydide est un historien grec du Ve siècle av. J.-C. Thucydide était Athénien, du dème d'Halinonte, et naquit entre les années 470 et 460. Son père s'appelait Oloros, comme le roi Thrace dont Miltiade avait épousé la fille, et il descendait par sa mère de la grande famille des Philaïdes à laquelle avaient appartenu Miltiade et Cimon. Il était riche, et les mines d'or de Scapté-Hylé en Thrace, dont il était le propriétaire ou le fermier au nom de l'Etat, qui assuraient de grands revenus. Il fut cependant peu mêlé à la vie publique. Elu stratège en 424, ce qui suppose qu'il avait fait déjà plusieurs campagnes, et chargé de garder les côtes de Thrace, il ne put empêcher le Spartiate Brasidas de prendre Amphipolis, et les Athéniens irrités l'exilèrent. Pendant vingt ans il dut vivre hors de son pays d'origine, et c'est alors qu'il ramassa les matériaux de son Histoire de la guerre du Péloponnèse et qu'il en écrivit probablement quelques parties. Enfin, rappelé à Athènes par un décret d'amnistie, en 404, il continua son histoire et la révisa tout entière. Il était occupé à ce travail, quand il mourut, laissant son oeuvre inachevée. Le lieu, les circonstances et l'époque de la mort de Thucydide ne sont pas connus. Il est probable toutefois qu'il périt de mort violente, peut-être pendant un voyage à Scapté-Hylé, et à une date voisine de l'an 400, mais sûrement antérieure à 395. L'histoire de Thucydide s'arrête à la vingt et unième année de la guerre, en 408. Elle est divisée en huit livres, mais cette division n'est pas de l'auteur, et d'ailleurs elle n'est pas la seule que les anciens aient connue, car il y avait aussi des éditions en neuf livres, d'autres en treize. Il y a une grande différence entre l'ouvrage de Thucydide et ceux des historiens grecs qui l'avaient précédé, les logographes et Hérodote. Une vingtaine d'années seulement séparent la naissance de Thucydide de celle d'Hérodote, et pourtant il semble que leurs histoires appartiennent à des époques très distinctes. Celle d'Hérodote est un récit épique, celle de Thucydide une histoire philosophique. Des traditions rapportent qu'il fut élève du philosophe Anaxagore et des rhéteurs Prodicus et Antiphon; ce qui est sûr, c'est que pendant sa jeunesse les plus illustres des sophistes enseignèrent à Athènes avec un succès extraordinaire, qu'il fut le contemporain de Périclès, dont il étudia de très près le génie politique, et que ces diverses influences contribuèrent à développer en lui l'esprit critique, Ce qu'il veut faire, c'est une oeuvre utile et durable; aussi son choix s'est-il porté sur un événement contemporain, susceptible de fournir d'instructives leçons. Par là même il se sépare nettement des logographes qui avaient raconté l'histoire mythique des diverses cités grecques, et d'Hérodote chez qui le récit des guerres médiques est encombré de légendes. Pour Thucydide, la qualité fondamentale de l'historien est l'exactitude qui entraîne avec elle l'impartialité, et son premier devoir est la recherche de la vérité. Lui-même a exposé sa méthode au début de son livre (I, 20, 21, 22), où il nous dit le soin qu'il a mis à recueillir tous les documents, tous les témoignages, et à les comparer entre eux, pour en tirer ce qu'ils contenaient de vérité. Les expressions dont il se sert sont caractéristiques, soit qu'il blâme les hommes d'accueillir sans critique les récits dés événements passés, soit qu'il constate que pour la plupart la recherche de la vérité est exempte de fatigue, soit enfin qu'il dise avec combien de peine il a pu démêler la vérité parmi les renseignements contradictoires qui lui étaient fournis. Mais la méthode d'exposition de Thucydide n'est pas moins remarquable que sa méthode de recherche. L'ouvrage commence par un préambule célèbre où l'auteur expose les raisons qui l'ont déterminé à écrire de préférence la guerre du Péloponnèse; c'est l'événement le plus important de l'histoire grecque jusqu'à son époque, et, pour le démontrer, il fait un exposé concis plein de hardiesse et de pénétration de l'histoire grecque jusqu'aux guerres médiques. Puis il expose sa méthode historique. Et, après cette sorte de préface, il montre avec une extrême précisions les causes lointaines ou immédiates qui ont mis aux prises Athènes et Sparte. Une fois arrivé au récit même de la guerre, il établit avec le plus grand soin la date des premières hostilités, et désormais se renferme exclusivement dans son sujet. Point de digressions sur les affaires intérieures de Sparte et d'Athènes ou des autres États de la Grèce, encore moins sur l'histoire des événements antérieurs et sur celle des autres peuples. Ni anecdotes ni récits oratoires; rien que ce qui est indispensable pour l'exactitude et la clarté du récit. Il raconte les faits de la guerre année par année, saison par saison, par étés et par hivers, embrassant à la fois tous ceux qui se sont passés en différents endroits pendant la même période, et ne craignant pas de morceler ainsi ses récits. Il décrit les lieux qui servent de théâtre aux opérations de la guerre, et il pousse le souci de l'exactitude matérielle jusqu'à insérer dans son ouvrage un monument authentique, le texte d'un traité entre Athènes et Argos, qu'on a retrouvé gravé sur une plaque de marbre. Contenue par une méthode si inflexible, la narration de Thucydide est nécessairement très sobre, un peu raide même et un peu sèche. C'est à peine si, pour mieux faire comprendre les faits, il y mêle des réflexions générales très rapides, des définitions morales, des analyses de sentiments. Il s'arrête pourtant quelquefois et suspend le cours de son récit pour expliquer dans quelques résumés lumineux, dans quelques considérations profondes, les causes des événements, la situation morale des peuples, le fond même de la politique. Il décrit ainsi la "peste" (typhus) d'Athènes, dont l'influence fut si grande au début de la guerre; il trace, à l'occasion des troubles de Corcyre, et pour en expliquer l'origine, un tableau général des moeurs grecques à cette époque. - La peste d'Athènes « La peste se répandit d'abord parmi les Athéniens. Plusieurs fois déjà, dit-on, Lemnos et d'autres contrées en avaient ressenti les terribles atteintes; mais nulle part, de mémoire d'homme, on n'avait été frappé d'une telle contagion, d'une aussi terrible mortalité. Les médecins, dans le principe, n'y connaissant rien, ne pouvaient apporter de remèdes; la mort les frappait les premiers, à cause de leur commerce plus fréquent avec les malades. Toute industrie humaine était superflue : prières dans les temples, oracles consultés, pratiques de toute espèce, tout devenait inutile; on finit par y renoncer, vaincu par la force du mal. Il commença par l'Éthiopie, au-dessus de l'Égypte, descendit dans l'Égypte et dans la Libye, gagna plusieurs provinces des États du roi, et soudain fondit sur Athènes. Ses premières victimes furent des habitants du Pirée. Ils allaient jusqu'à dire que les Péloponnésiens avaient sans doute empoisonné les puits, car il n'existait pas encore de fontaines dans ce quartier. Le mal se répandit ensuite dans la ville haute, et ce fut alors qu'il exerça de plus grands ravages. On convenait que, cette année surtout, les autres maladies s'étaient fait peu sentir : celles qui se manifestaient prenaient aussitôt les caractères de la peste; mais en général elle frappait subitement, au milieu de la meilleure santé, et sans qu'aucun symptôme l'annonçât. D'abord on éprouvait de violentes chaleurs de tête, et les yeux devenaient rouges et enflammés, la gorge et la langue sanguinolentes, l'haleine extraordinairement fétide; à ces symptômes succédaient l'éternuement, l'en rouement; en peu de temps le mal gagnait la poitrine et occasionnait les toux les plus violentes [...]. La partie extérieure du corps soumise au toucher n'était ni brûlante ni pâle, mais rougeâtre, livide et couverte de petites pustules et de petits ulcères; l'intérieur était dévoré d'un tel feu, que le malade ne pouvait souffrir ni les manteaux les plus légers ni les plus fines couvertures [...]. L'impossibilité de prendre aucun repos et une cruelle insomnie se soutenaient pendant tout le temps de la maladie. Tant qu'elle était dans sa force, le corps ne maigrissait pas, et, contre toute attente, il résistait aux souffrances. La plupart, conservant encore quelque vigueur, périssaient le neuvième où le septième jour, consumés par un feu intérieur, ou, s'ils passaient ce terme, une violente ulcération se formait, et généralement on mourait ensuite de faiblesse. Cette maladie, plus affreuse qu'on ne saurait le dire, eut un caractère de violence supérieure aux forces humaines, et montra éminemment qu'elle différait des maladies ordinaires; car ni les oiseaux, ni les quadrupèdes qui se nourrissent de cadavres humains, n'approchaient des corps qui restaient en grand nombre sans sépulture, ou, s'ils en goûtaient, ils périssaient aussitôt [...]. Ce qu'il y avait de plus terrible, c'était le découragement des malheureux que la peste attaquait : ils perdaient aussitôt toute espérance, tombaient dans un entier abandon d'eux-mêmes et ne cherchaient pas à résister. On s'infectait mutuellement comme les troupeaux malades, et l'on périssait ce qui causait une affreuse destruction. Ceux qui par crainte ne voulaient point approcher des autres mouraient délaissés, et bien des maisons s'éteignirent faute de gens qui donnassent des soins aux malades; ceux qui leur en donnaient recevaient la mort. » (Thucydide, Livre II). | De ces réflexions, de ces peintures morales et de l'ensemble de l'oeuvre, se dégage la philosophie de Thucydide. Il ne voit pas dans les événements humains le résultat d'une intervention divine, mais la conséquence de lois générales qui gouvernent le monde. Quand il décrit une éclipse de Soleil ou de Lune, c'est comme le ferait un savant. S'il parle des oracles, c'est parce que c'est de l'histoire, sans y croire. Il se place à un point de vue purement humain, et quand il parle des dieux, c'est à titre de réalités pour les Grecs de son temps. Il leur oppose la faiblesse de l'humain, faiblesse dont il ne peut se relever que par la raison (gnômè). Et c'est ici que l'on peut trouver une analogie entre Thucydide et Anaxagore; seulement tandis que le noûs d'Anaxagore est l'intelligence prise en soi, la gnômè de Thucydide est l'intelligence appliquée à la connaissance des choses. C'est cette qualité que Thucydide met au premier rang; elle représente à ses yeux ce qu'il y a de supérieur dans l'humain, et quand il fait l'éloge de quelques grands personnages, c'est toujours à cause de leur gnômè. Sans doute, l'intérêt est le mobile des actions humaines; mais il ne faut pas que l'humain se laisse entraîner par la passion égoïste; pour réussir, celle-ci doit être intelligente et par conséquent morale. C'est pour n'avoir pas observé les lois des choses que les humains échouent dans leurs entreprises. Une telle philosophie est nécessairement impartiale, et en effet Thucydide s'efface de son livre autant que possible, pour se placer au point de vue de ceux dont il raconte les actes. Mais l'impartialité n'exclut ni le patriotisme ni les préférences politiques, et dans plus d'un passage de son histoire on reconnaît l'oeuvre d'un Athénien fier de sa patrie, dans maint autre on voit qu'il était porté vers une démocratie tempérée et n'avait pour les démagogues que du mépris. L'histoire de Thucydide n'est pas seulement une oeuvre soumise à des exigences scientifiques. Comme toutes les histoires écrites par les anciens, elle est aussi une oeuvre d'art. Sans doute, Thucydide cherche avant tout la vérité, mais il veut que cette vérité émeuve autant qu'elle instruit, et la composition de son livre est essentiellement dramatique. Schlegel a même pu comparer l'Histoire de Thucydide à une sublime tragédie historique. Il y a, en effet, soit dans l'ensemble, soit dans les différentes parties, un intérêt intense et croissant qui entraîne vers le dénouement. Les récits qui font connaître les événements, les descriptions qui en donnent l'impression pathétique, les harangues qui en font connaître les causes s'y succèdent dans des proportions harmonieusement calculées pour éclairer l'intelligence et toucher la sensibilité du lecteur. Jamais Thucydide ne sacrifie au désir d'émouvoir le souci de l'exactitude; mais chacune des parties principales de son histoire n'en est pas moins composée comme un drame avec ses péripéties et son dénouement. Les narrations n'y ont rien d'oratoire, et l'auteur n'y intervient pas; c'est la force même des expressions, la gravité du ton, le choix savant des détails qui font naître l'émotion. Ce pathétique de Thucydide, apparent dans de courts récits, se montre surtout dans les narrations des grands événements et dans les descriptions de batailles. L'ardeur des passions humaines et la tristesse de la guerre y apparaissent avec un saisissant relief. Quant aux harangues, Thucydide, comme Hérodote, en a usé volontiers. On n'en compte pas moins de trente-neuf en style direct dans les sept premiers livres de son histoire, et en cela il obéissait à une tradition littéraire dont les origines remontent jusqu'à l'épopée. Mais l'usage qu'il en fait est bien différent, et il se tient à égale distance de la méthode esthétique de son prédécesseur et de la méthode scientifique moderne. Lui-même a d'ailleurs expliqué (I, 22) la façon dont il les a composées : elles lui servent à amener la narration, mais surtout à faire connaître les humains, les partis, les peuples. Il est rare, en effet, que Thucydide se livre à des considérations personnelles sur la conduite de ses personnages ou qu'il en trace des portraits; à peine rencontre-t-on quelques mots sur Archidamos, Périclès, Cléon, Brasidas, Hermocrate, Phrynichos et Antiphon : il les fait agir ou parler, et c'est ainsi que nous les connaissons. D'ailleurs, il n'a garde de reproduire textuellement leurs paroles, c'eût été impossible le plus souvent, ou même de leur donner un langage très voisin de la réalité : l'art antique, attaché à l'harmonie de la forme, n'eût jamais admis dans une composition littéraire les différences de dialecte et de style que des discours originaux y auraient apportées. La forme de ces harangues est donc toujours à peu près la même, et c'est par les idées seulement qu'elles diffèrent : Thucydide fait parler ses orateurs selon la vraisemblance, d'après leur rôle, leur situation, leur caractère, et en donnant toute leur force aux raisons qu'ils ont dû soutenir. Il arrive même parfois que l'orateur n'est pas désigné. C'est alors pour ainsi dire « à la situation même » que l'auteur donne la parole, préoccupé qu'il est, dans une circonstance où la personnalité de l'orateur est indifférente, de reproduire simplement les traits principaux d'une scène historique. D'ailleurs, Thucydide ne fait guère parler ses orateurs, anonymes ou non, que dans les circonstances graves où il s'agit de prendre une résolution : les choses se passaient ainsi dans la vie publique des Grecs. Et alors il a soin d'opposer les discours deux à deux, nous fournissant les arguments contraires des politiques en présence, et peut-être entraîné à ce parallélisme par son goût pour l'antithèse. Seul, dans l'Histoire de Thucydide, Périclès n'a pas de contradicteur; et que ce soit parce qu'il représentait plus particulièrement les idées de l'auteur, ou que Thucydide ait voulu montrer l'influence prépondérante de cette éloquence qui dirigea pendant quarante ans les affaires d'Athènes, toujours est-il qu'il lui a donné une place exceptionnelle. L'Histoire de Thucydide est écrite en dialecte attique; elle diffère par là de celle d'Hérodote dont le fond est le nouvel ionien, et des écrits des logographes. Sa langue et son style ont une ressemblance souvent notée avec ceux d'Antiphon, dont il fit lui-même un grand éloge, et les anciens ont fréquemment associé leurs noms en les citant comme les maîtres du style ancien et sévère. Thucydide est remarquable par la propriété des termes et la richesse du vocabulaire. Il choisit ses mots de façon à rendre toutes les nuances de la pensée, et emploie au besoin des locutions archaïques ou poétiques; il affectionne les termes abstraits, et use fréquemment d'adjectifs neutres, de participes et de verbes employés substantivement. Sa phrase admet une certaine liberté de construction; et comme il aime la vigueur et la concision tout autant que l'exactitude, il s'écarte parfois, pour y atteindre, des règles grammaticales, change de sujet sans l'annoncer, supplée une expression nécessaire, mais qui se trouve impliquée dans une autre, abandonne une construction commencée, et va ainsi jusqu'à l'anacoluthe; ce qui rend une lecture rapide assez malaisée et justifie le reproche d'obscurité qu'on lui a adressé dès l'Antiquité. Mais ce qu'il y a de plus frappant dans son style, et qui trahit l'influence des sophistes c'est l'antithèse, qui d'ailleurs n'est pour lui qu'un instrument de précision. Les mots, les membres de phrasé sont opposés ou juxtaposés en une symétrie savante et cherchée, destinée à mettre en relief les différentes parties de la pensée. La structure des phrases n'a pas le laisser aller d'Hérodote, mais ce n'est pas davantage la période d'Isocrate ou de Démosthène. Les propositions y sont laborieusement accouplées les unes aux autres, et les idées secondaires accumulées autour de l'idée principale, mais plutôt par la force de la pensée que par la rigueur de la syntaxe. Nulle part, même dans les harangues, le style n'est oratoire ou passionné : il y règne une harmonie grave et sévère, presque toujours égale. L'Histoire de Thucydide fut à peine publiée qu'on la considéra comme un chef-d'oeuvre. Xénophon dans ses Helléniques, Théopompe, Cratippus entreprirent de la continuer. Démosthène la copia, dit-on, huit fois de sa main. Cicéron, Quintilien et tous les anciens, à l'exception de Denys d'Halicarnasse, ont porté sur son auteur les jugements les plus élogieux. Thucydide a même été imité non seulement par des historiens, comme Plutarque (Vie de Nicias), Polybe (Siège de Diépanum), Salluste, mais par des poètes comme Lucrèce. L'admiration des modernes n'a pas été moindre. Charles-Quint portait toujours sur lui dans ses expéditions la traduction de Seyssel. Le chancelier de L'Hospital l'a cité aux États généraux le 13 décembre 1561. Enfin, nombre d'auteurs de l'époque moderne, Hobbes, Macaulay, Grote, etc., s'accorderont à voir en lui un des plus grands historiens qui aient jamais existé : « Ce n'est pas l'historien, dira Heeren, c'est l'histoire même qui semble parler. » (Paul Giqueaux).
| En bibliothèque - Éditions critiques de Bekker (Berlin, 1832),. J.-M. Stahl (Leipzig, 1873), A. Croiset (livres I et II, Paris); annotées de Poppo (1821-40), Cassen (1862-78), Krüger 1860), et les éditions Classiques de Arnold (1840), Boehme (1864-76), Didot (Paris, 1875, 2e éd.), etc. Principaux ouvrages : Denys d'Halicarnasse, De Thucydide historico judicium. - Otfried Muller, Histoire de la littérature grecque (traduction Hillebrand). - J. Girard, Essai sur Thucydide; Paris, 1860. - A. Croiset, Histoire de la littérature grecque; Paris. - Philippe Constantineau, La doctrine classique de la politique étrangère : Thucydide, Xénophon, Isocrate, Platon et Aristote (la Cité et les autres), L'Harmattan, coll. Ouverture philosophique, 2000. En librairie - Thucydide, La Guerre du Péloponèse (prés. Pierre Vidal Naquet), Gallimard, 2000. - L'ouvrage peut également se trouver dans la Série grecque des Belles Lettres, en plusieurs volumes. - Hérodote, Thucydide, Oeuvres, Gallimard, coll. La Pléiade, 1964. Jean Drocourt, La démarche stratégique chez Thucydide, Presses universitaires du Septentrion, 2000. Pothou Vassiliki, La place et le rôle de la digression dans l'oeuvre de Thucydide, Presses universitaires du Septentrion, 2000. - Luciano Canfora, Le mystère Thucydide : enquête à partir d'Aristote, éd. Desjonquères, coll. le Bon sens, 1997. - Pierre Huart, Gnomh (Gnômè) chez Thucydide et ses contemporains, Klincksieck (études et commentaires n° 81), 1992. | | |