| Jacques Besson est un mathématicien français, né à Grenoble vers 1540. Il professa les mathématiques à Grenoble, indiqua de nouveaux moyens pour découvrir les sources souterraines et inventa d'ingénieux appareils pour faciliter les démonstrations mathématiques. On a de lui : De ratione extrahendi olea et aquas e medicamentis simplicibus (Zurich, 1559, in -8; trad. franç., Paris, 1571, in-4); le Cosmolabe, instrument pour les démonstrations mathématiques (Paris, 1567, in-4); l'Art et science de trouver les eaux et les fontaines cachées sous terre (Orléans, 1569, in-4); Description et usage du compas euclidien (Paris, 1571, in-4). (L. S.). | |
| L'abbé N. Besson est un érudit, né à Flumet (Savoie), mort vers 1780 à Chapeiry (Haute-Savoie), village dont il était curé. On lui doit : Mémoire pour l'histoire ecclésiastiqdes diocèses de Genève, Tarentaise, etc. (1759, in-4); Table généalogique de la maison de Savoie (s. d., in-fol). |
| Alexandre Besson est un homme politique français né à Amancey (Doubs) en 1757, mort en 1826. Il exerçait la profession de notaire à Lons-le-Saunier lorsqu'il fut élu reprises. tant du peuple à la Législative. Réélu à la Convention, il siégea avec les Montagnards. Fut chargé de diverses missions dans les départements après la réaction du 9 thermidor. Il fut ensuite membre du conseil des Cinq-Cents. Pendant l'Empire il resta en France, dans la vie privée, mais il dut s'exiler au retour des Bourbons en 1815. (L. Lu.). |
| Jean-Séraphin-Léon-Désiré Besson est un peintre et sculpteur français, né à Saint-Laurent en Grand-Vaux (Jura) en 1795, mort à Dôle en 1864. D'abord fabricant d'horlogerie, il devint ensuite professeur à l'école de dessin de Dôle, et créa dans cette ville, en 1823, un musée dont il fut le conservateur jusqu'à sa mort. Il figura au Salon de 1850 avec une peinture, Oiseaux morts et une Statuette, portrait. Ce fut à la sculpture qu'il s'attacha principalement et l'on voit sous son nom, dans les galeries de Versailles, le buste en plâtre du lieutenant-général baron Bernard. L'église de Dôle contient aussi de lui deux Anges adorateurs, placés sur le maître-autel, et le musée et la bibliothèque de cette ville, les bustes de Henri IV et de Philippe Ier, du Dr Bouvier et du président de Choisey. Cet artiste a été décoré en 1864. (A.T.). |
| Faustin Besson est un peintre français, né à Dôle (Jura), en 1821, mort à Paris en mars 1882. Fils de J.-S. Besson (ci-dessus), cet artiste vint à Paris et entra à l'école des Beaux-Arts en 1840; il suivit en même temps les leçons de Decamps et ensuite celles d'Ad. Brune et de J. Gigoux. Il débuta au Salon de 1842 par des portraits, mais ce fut principalement dans la peinture de genre qu'il trouva le succès. Après les Salons de 1844, de 1846 et de 1848, où ses petits tableaux passèrent inaperçus, il exposa en 1849 un Retour de vendangeurs au soleil couchant, et des Courtisanes et seigneurs vénitiens; on en loua le coloris chatoyant, la composition spirituelle et hardie, les figures élégantes et expressives. Deux grandes toiles, commandes de l'administration, qu'il exposa ensuite au Salon de 1851. la Fuite en Egypte (musée de Besançon) et la Communion de saint Louis, prouvèrent qu'il n'avait pas les qualités nécessaires à la grande peinture. Au Salon de 1852, parut un de ses meilleurs ouvrages, la Jeunesse de Lantara, commande du ministère de l'intérieur (au musée de Dôle, gravé par Jazet à la manière noire). - Les Sociétaires de la Comédie française en 1855, de Faustin Besson. Les oeuvres remarquables qu'il produisit ensuite sont : Boucher et Rosine (autrefois au Palais de Saint-Cloud; gravé par Jazet à la manière noire); Portrait de M. Amédée Achard (S. 1853); les Maîtres mosaïstes (S. 1855, musée de Besançon); Enfance de Grétry (S. 1857, musée de Toulouse, gravé par Jazet); Portraits de Mlles Favart et Devienne, de la Comédie-Française (S. 1859). Faustin Besson a en outre exécuté de nombreux travaux de décoration, fleurs et figures, aux anciens palais de Saint-Cloud et des Tuileries et au ministère de l'intérieur, plus des tableaux religieux dans les églises Saint-Eustache et Saint-Paul et Saint-Louis. Nommé conservateur du musée de Dôle à la mort de son père, il reçut l'année suivante (1865), la croix de la Légion-d'honneur. (A. T.). |
| Gustave-Auguste Besson est un industriel français, né à Paris en 1820. Il se fit remarquer de bonne heure par son aptitude pour la fabrication des instruments en cuivre, et obtint plusieurs récompenses à l'Exposition de 1844. On lui doit les pistons qui portent son nom et la perce-pleine qui permet de donner aux instruments le diapason voulu. (L. S.). |
| Paul Besson est un avocat et homme politique français, né à Lons-le-Saunier (Jura) le 5 juin 1831, et mort le 20 juin 1902 à Paris. Après avoir fait ses études de droit à Paris, il se fit inscrire en 1860, au tableau des avocats. En 1867, il acheta une charge d'avocat au Conseil d'Etat. Il eut à plaider devant cette juridiction quelques causes retentissantes, notamment celle des dominicains dans le procès que leur intenta le frère du père Lacordaire pour demander l'annulation du testament fait par ce dernier en faveur de l'ordre. En 1871, Besson fut élu député à l'Assemblée nationale par le département du Jura. Il siégea sur les bancs de la droite et vota constamment avec les adversaires de la République. Après la dissolution de l'Assemblée nationale, Paul Besson se présenta au Sénat dans le Jura, en 1876. Mais il échoua et rentra dans la vie privée. (G. L.). |
| Besson-Bey est un amiral égyptien, né en France en 1782, mort à Alexandrie le 12 septembre 1837. Entré fort jeune dans la marine française, il parvint au grade de lieutenant de vaisseau en 1807. Attaché à l'état-major de Rochefort en 1815, il présenta à Napoléon un plan destiné à le faire passer en Amérique. Besson disposait de plusieurs navires appartenant à son beau-père, armateur de Kiel, et l'entreprise, bien combinée, n'était pas impossible. Napoléon fut tenté de suivre ses conseils, puis il revint à son idée première, qui était de se rendre en Angleterre. Besson se retira alors à Kiel et fut quelque temps capitaine au long cours. Vers 1820 le vice-roi d'Egypte Mehemet-Ali s'occupait de créer une marine, Besson lui offrit ses services et fut nommé membre du conseil d'amirauté. |
| Philibert Besson est un homme politique français né le 6 juin 1898 à Vorey-sur-Arzon, en Haute-Loire, et mort en prison à Riom, le 16 mars 1941. D'abord ingénieur et officier de la marine marchande, il est élu à la Chambre en 1932. Accusé de malversations et déchu de ses fonctions en 1935, il pris le maquis en Haute-Loire pendant un an et devint l'homme le plus recherché de France. Il mena plusieurs combats durant toute sa vie, contre les Puissants, les monopoles, en l'occurrence les compagnies de chemins de fer, les compagnies d'électricité (les « Vautours» ), etc. Par ailleurs, membre du mouvement fédériste de Joseph Archer, il créa dès 1928, l'ancêtre de l'euro, l'Europa, la monnaie universelle, la monnaie de la paix gagée sur le capital-travail. (J.-L. Dousset). |