| Plombières-les-Bains (au Moyen âge : Plumber, Blumenbadt, Plumières, Aquae-Plombariae) est une commune de France, dans le département des Vosges, arrondissementt d'Epinal, au fond d'une étroite vallée, sur L'Eaugronne. Population : 2000 habitants. Station thermale. - Vue générale de Plombières-les-Bains. Plombières ne remonte pas à une époque très éloignée, mais ses sources étaient connues des Romains, qui opérèrent de gigantesques travaux de captage, encore utilisés aujourd'hui. En 1292, le duc de Lorraine, Ferri Ill, ordonna la construction d'une maison forte (château du Guard), destinée à la protection des baigneurs. Une agglomération se forma alors, dont l'histoire n'est qu'une suite de calamités. Incendié totalement en 1498, puis en 1517 et en 1590, ravagée cinq fois par des inondations (1565, 1591, 1660, 1734 et 1710), trois fois par la famine ou la peste (1588,1629 et 1637), par un tremblement de terre aussi (1682), toujours le bourg se releva et, dans les intervalles de ces catastrophes, des invasions et des guerres, ne cessa d'être fréquenté par l'aristocratie française, de nombreux étrangers et surtout par les Allemands. Les meilleurs écrivains en ont parlé, notamment Montaigne. Au XVIIIe siècle, Voltaire, Mesdames Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV, vinrent y prendre les eaux. Le duc-roi Stanislas avait contribué, par divers embellissements et des fondations charitables, à la prospérité de Plombières, quand une sixième inondation (1770) apporta encore la ruine. Les séjours de l'impératrice Joséphine, de la duchesse d'Orléans, de Napoléon III attirèrent de nouveau à Plombières une société brillante et établirent sa réputation. Hôpital fondé vers 1388 et reconstruit pour la dernière fois en 1861. Maison à arcades, dite le Palais-Royal, élevée par Stanislas pour l'agrément de ses petites-filles. Belle église moderne (1860). Promenade des Dames (1761). Parc et casino. Monument du peintre paysagiste Français. Les armoiries de Plombières sont : D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, qui est de Lorraine simple; l'écu brisé en chef d'un lambel à trois pendants d'argent. (Pierre Boyé). | |