 | Olympiodore est un alchimiste. On connaît sous ce nom un historien grec, natif de Thèbes en Égypte, qui prit part à une ambassade envoyée en 412 par Honorius à Attila. Il a voyagé chez les Blemmyes, en Nubie, visité les prêtres d'Isis à Philae, et il a écrit l'histoire de son temps, une continuation d'Eunape en 22 livres, embrassant la période de 407 à 425 et dont Photius ( Myriobiblion ) a conservé un extrait (Cf. Dindorf, Historici graeci minores, t. I). Photius le désigne sous le nom caractéristique de poiétès, c.-à-d. opérateur en alchimie. Dans la collection des alchimistes grecs (publiée par Berthelot et Ruelle, texte et traduction, 1887-88, 3 vol. in-4), figure sous son nom un ouvrage alchimique considérable et fort intéressant; il y cite les opinions des philosophes ioniens sur les principes des choses et les amalgame avec les idées des alchimistes égyptiens, Hermès et Agathodémon, dans un langage imprégné de gnosticisme : mélange singulier qui caractérise cette époque de syncrétisme et de décadence, qui marqua la fin de la civilisation antique. (M. Berthelot). | |
 | Olympiodore, d'Alexandrie, est un philosophe néoplatonicien de la fin du VIe siècle, est auteur de commentaires sur le Gorgias de Platon; sur le Philèbe; sur le Phédon , dans les Anecdota Graeca de Mustoxydes, et sur le premier Alcibiade avec une Vie de Platon, dans les Initia philosophiae ac theologiae ex Ptatonicis fontibus ducta, de Creuzer. |