|
Ercole
di Giulio Grandi est un peintre
italien, né à Ferrare vers
1462, mort à Ferrare en juillet 1531. Depuis Vasari,
il est confondu à tort avec son compatriote et contemporain Ercole
Roberti, appelé comme lui Ercole da Ferrara. Fils de Giulio Cesare
Grandi, il apprit la peinture à l'école de Lorenzo Costa
et de Francia. Il fut au service du duc de Ferrare
de 1492 à 1499. On lui attribue quelques tableaux, parmi lesquels
il faut citer un Martyre de saint Sébastien, dans l'église
de San Paolo de Ferrare, un Saint Georges terrassant le dragon,
à la galerie Corsini de Rome, et une
Conversion de saint Paul à la National Gallery de Londres.
Sa peinture, très chaude, ressemble fort à celle de Costa
et de Garofalo.
|
|
|
Alessandro
de Grandi est un compositeur italien,
né vers 1576, mort à Bergame
en 1630. Elève de Giovanni Gabrieli, il fut attaché à
l'église Saint-Marc,
de Venise, de 1617 à 1627, comme chanteur,
puis comme vice-maître de chapelle. Il occupa ensuite le poste de
maître de chapelle à Bergame, où il mourut de la peste.
Alessandro de Grandi était un habile compositeur dans le style de
Gabrieli. Son oeuvre, très considérable, comprend un grand
nombre de messes, psaumes,
litanies, motets à
une ou plusieurs voix, avec ou sans instruments,
madrigaux, cantates
et airs. |
|
Guido
Grandi est un mathématicien
italien, né à Crémone
le 7 octobre 1671, mort à Pise le 4 juillet
1742. Entré à seize ans dans l'ordre des camaldules,
il se prit de goût pour la géométrie
à l'âge de vingt-cinq ans en lisant les Oeuvres de
Descartes, alors qu'il était déjà
lui-même professeur de théologie. La solution qu'il donna
(1699) du problème de la voûte quarrable posé par Viviani
le signala à l'attention, et il obtint la chaire de philosophie
à l'université de Pise; en 1714, il y joignit celle de mathématiques.
Il avait déjà
publié, en outre de son premier travail, une démonstration
géométrique des théorèmes d'Huygens
sur les logarithmes (1701), une quadrature du cercle et de l'hyperbole
(1703), des discussions sur les infinis et infiniment petits de divers
ordres (1710 et 1712) (controverse avec Marchetti), des considérations
sur le son (1709) et sur le mouvement des graves sur un plan incliné
(1710). Il avait également fait imprimer en 1705 et 1707 des recherches
sur l'histoire des saints camaldules, à la suite desquelles il faillit
être expulsé de son ordre.
Dans la seconde moitié
de sa carrière, il donna un système du monde (1716), un traité
sur les coniques (1737), des institutions mécaniques (1739), arithmétiques
(1740), géométriques (1741), un travail sur le mouvement
des eaux (1723) et deux recueils de Flores geometrici (1723 et 1728);
le second est consacré à des courbes qu'il appela rhodanées
(en forme de roses) et délies en l'honneur de la comtesse Clelia
Borromei. Grandi a laissé un grand nombre d'ouvrages manuscrits. |