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Les satellites galiléens | ![]() |
![]() Aperçu |
Les quatre principaux
satellites
de Jupiter sont des planètes naines.
Il s'agit de Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ces satellites,
placés sur des orbites presque circulaires
et très proches du plan équatorial de Jupiter![]() ![]() ![]() -
le cas notamment de la Lune qui, elle aussi, présente toujours le même hémisphère à la Terre. --- ![]() Les satellites galiléens de Jupiter : Ganymède, Callisto, Io et Europe. Photographies prises par la sonde Galileo. Source : NASA. Callisto,
composé aux deux-tiers de glace d'eau, est plus gros que Mercure Io, principalement composé de roche, a, au contraire, une surface extrêmement jeune, renouvelée par une activité volcanique intense. On a identifié sur cette planète naine plus de cent volcans, dont plusieurs actuellement en activité. Ce sont les rejets soufrés de ces volcans qui donnent à la surface de cet objet sa couleur unique. Europe, dans une situation intermédiaire a, comme Io, une taille équivalente à celle de la Lune. Sa surface de glace relativement lisse pourrait reconvrir un vaste océan liquide. Quant à
Ganymède,
qui est la plus grosse des planètes naines, c'est de la glace d'eau
à 90%. On y observe des terrains anciens, mais aussi de grandes
bandes plus jeunes, que l'on interprète comme le résultat
de l'épanchement par de grandes fissures d'un matériau initialement
liquide (eau et ammoniac) monté des profondeurs.
Les éclipses |
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![]() Rouages |
Les
satellites de Jupiter tournent de l'ouest à
l'est (par analogie avec les planètes![]() ![]() ![]() Les éclipses des satellites offrent, sous un point de vue général, une parfaite analogie avec les éclipses de Lune; mais il y a des différences dans les détails. En raison de la beaucoup plus grande distance où Jupiter est du Soleil, et de ses grandes dimensions, le cône d'ombre qu'il projette est considérablement plus vaste et plus allongé. D'ailleurs, les satellites se meuvent autour de Jupiter, dans des orbites moins inclinées par rapport à l'écliptique de cette planète, et de dimensions plus petites, comparativement à celles de la planète principale. Il résulte de toutes ces circonstances que les trois satellites intérieurs de Jupiter (Io, Europe et Ganymède) passent dans l'ombre, et sont totalement éclipsés à chaque révolution; tandis que le quatrième, Callisto, dont l'orbite est un peu plus inclinée, échappe quelquefois à l'éclipse totale, et ne fait qu'effleurer le cône d'ombre. Mais ce cas est rare, et, généralement parlant, il est éclipsé totalement comme les autres à chaque révolution. D'un autre côté, ces éclipses ne sont pas vues, comme celles de Lune, du centre des mouvements du corps éclipsé, mais d'une station éloignée et dont la situation par rapport au cône d'ombre est variable. Cette circonstance n'influe en rien sur les temps des éclipses, mais bien sur les conditions de leur visibilité, et sur les situations relatives apparentes de la planète et du satellite, lorsqu'il gagne et quitte l'ombre. ![]() Soient S le Soleil, T la Terre dans son orbite T F G K,. J Jupiter, a b l'orbite de l'un des satellites. Le cône d'ombre aura son sommet au point X, très reculé au-delà des orbes de tous les satellites; et à cause de la grande distance du Soleil et de la petitesse de l'angle que son disque sous-tend à la surface de Jupiter, la pénombre ne s'étendra, dans les limites des orbes des satellites, qu'à une distance très petite de l'ombre, ce qui fait que nous négligeons de la représenter sur la figure. Un satellite qui se meut de l'ouest à l'est, dans la direction des flèches, sera éclipsé lorsqu'il entrera dans l'ombre en a, mais non pas soudainement, parce qu'il a comme la lune un diamètre considérable, vu de la planète qui l'éclipse. Le temps écoulé depuis le premier déchet de sa lumière jusqu'à l'extinction totale, sera celui qu'il met à décrire autour de Jupiter un angle égal à son diamètre apparent, vu du centre de cette planète. Il sera même plus considérable, en raison de la pénombre, et la même remarque s'applique à l'émersion en b. Or, à cause de la différence de télescope à télescope et d'oeil à oeil, il n'est pas possible d'assigner l'instant précis du premier obscurcissement ou de l'extinction totale en a, pas plus que celui de la première illumination on de la complète récupération de lumière en b. En conséquence, une observation d'éclipse, qui ne s'appliquerait qu'à l'immersion ou à l'émersion, serait incomplète, et l'on n'en pourrait rien conclure avec précision, en théorie ni en pratique. Mais si la même personne observe, avec le même télescope, tant l'immersion que l'émersion, l'intervalle des temps donnera la durée de l'éclipse; et le milieu de cet intervalle correspondra exactement au milieu de l'éclipse, c'est-à-dire à l'instant où le satellite est dans la ligne S J X, en opposition avec le Soleil. Les intervalles des éclipses donneront les périodes synodiques des satellites. Il est évident, d'après la seule inspection de la figure, que nous observons les éclipses à l'ouest de la planète, quand la terre est à l'ouest de la ligne SJ, c'est-à-dire avant qu'elle arrive en opposition avec Jupiter, et au contraire que nous les observons à l'est, lorsque la terre se trouve dans l'autre moitié, de son orbite, après l'opposition. Quand la Terre approche de l'opposition, la ligne visuelle approche de plus en plus de coïncider avec la direction de L'ombre, et les lieux apparents des éclipses sont de plus en plus voisins du corps de la planète. Lorsque la terre est en F ou en I, points déterminés par la condition que les lignes bF, al, touchent le corps de la planète, l'émersion ou l'immersion cessent d'être visibles, et, sur toute la longueur de l'arc FI, le commencement ou la fin de l'éclipse sont cachés par le disque de la planète. Quand la terre se trouve en G ou en H, l'immersion ou l'émersion disparaissent à leur tour, et, sur la longueur du petit arc G H, le satellite passe derrière le disque de la planète, sans qu'on puisse observer aucune phase de son éclipse. Lorsque le satellite
arrive en m, son ombre se projette sur le disque de Jupiter, et ce disque
doit paraître traversé par une tache noire, jusqu'à
ce que le satellite soit arrivé en n. Mais le satellite lui-même
paraîtra en dehors du disque, jusqu'à ce qu'il atteigne une
ligne menée de la terre T au bord oriental du disque, et il ne semblera
le dépasser que lorsqu'il aura atteint une autre ligne menée
pareillement au bord occidental. De cette manière, on voit que l'ombre
précédera on suivra le satellite sur le disque, selon que
l'éclipse arrivera avant ou après l'opposition. Lors des
passages des satellites, qui peuvent être observés avec une
grande précision à l'aide de forts télescopes, il
arrive souvent, qu'on observe le disque comme une tache brillante sur une
bande obscure; mais parfois, au contraire, il paraît comme une, tache
obscure de dimensions plus petites que l'ombre. Ce fait curieux, observé
par Schroeter |
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