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Les nuages sont
poussés à des vitesse de l'ordre de 300 km/h. Les plus hauts,
a-t-on pensé apparaissent plus clairs car ils reçoivent directement
la lumière du Soleil. Ceux qui se situent en profondeur sont à
l'ombre des précédents et semblent donc plus sombres. Ce
point de vue est aujourd'hui discuté. Et les différences
de teintes pourraient aussi pour une part provenir de compositions chimiques
différentes.
L'atmosphère de Jupiter peut également
former d'immenses tempêtes. Elles se apparaissent sous la forme de
vastes taches, généralement blanchâtres, parfois brunes,
appelées des ovales, et qui peuvent persister des mois ou des années.
Elles correspondent à des remontées de matière depuis
les profondeurs de l'atmosphère jovienne. Parfois ces tempêtes
se rattrapent, et fusionnent. C'est ce qui est arrivé, par exemple,
en 1998, à deux ovales clairs dont l'évolution était
suivie depuis un demi-siècle.
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Région
de la Grande Tache rouge de Jupiter.
La plus connue de ces perturbations est
cependant assez différente, par son aspect, des précédentes.
Il s'agit d'une gigantesque structure nuageuse tourbillonnaire, correspondant
à une tempête anticyclonique, et qui est appelée la
Grande Tache rouge. D'un diamètre de 30 000 kilomètres, celle-ci
existe depuis au moins 300 ans, mais ne cesse de rapetisser : sa superficie
s'est réduite des deux tiers depuis 150 ans.
L'origine
de la coloration très marquée de cette Grande Tache rouge
reste à élucider. Mais elle est généralement
attribuée à la présence de molécules, pour
la plupart organiques. De façon générale, la variété
des couleurs observées dans l'atmosphère de Jupiter, où
dominent les bruns, le jaune, le roux, et le bleu-vert, traduisent une
chimie complexe et encore mal connue, malgré les progrès
notables qu'on permis d'accomplir ces dernières années le
télescope spatial infrarouge Iso, ou la sonde d'exploration in situ
Galileo.
Satellites
Pas moins de 61 satellites
étaient répertoriés autour de Jupiter fin 2003. La
plupart ne dépassent pas quelques kilomètres de diamètre
et sont en fait de gros blocs de roche ( Les
petits satellites de Jupiter). Peut-être s'agit-il d'astéroïdes
capturés. Mais quatre d'entre eux - ceux qui ont été
découverts par Galilée
- affichent les dimensions de petites planètes. Io
et Europe sont ainsi d'une taille équivalente
à celle de la Lune .
Quant à Ganymède et Callisto,
ils dépassent en diamètre la planète Mercure .
La planète possède par ailleurs
des accompagnateurs : deux groupes de troyens circulent
sur la même orbite qu'elle, à quoi il convient d'ajouter une
famille de comètes
(les comètes joviennes), dont les orbites sont fortement perturbées
par Jupiter, et dont faisait partie Shoemaker-Levy-9
satellisée, puis absorbée par la planète géante.
Anneaux
Les anneaux
de Jupiter sont très discrets. Ils ont été découverts
à partir de l'analyse des clichés pris par les sondes Voyager. |
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