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Galileo Galilei
ouGalilée est un physicien, fils du musicien Vincenzo Galilei
(ca. 1522 - 1591), né à Pise le 18 février
1564, mort à Arcetri le 8 janvier 1642. Son père, établi à Florence,
le destinait à la médecine et l'envoya à l'université de Pise à l'âge
de dix-sept ans. Le jeune étudiant se passionna pour les mathématiques
et en particulier pour les écrits d'Archimède
qui lui suggérèrent, d'une part l'invention de la bilancetta (romaine
hydrostatique) et des recherches sur les centres de gravité; qui, d'un
autre côté, lui enseignèrent, sur la poussée auxquels sont soumis les
corps plongés dans les fluides, une théorie
incompatible avec les doctrines-scolastiques
sur la pesanteur .
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Galilée
(1564 -1642).
Ses connaissances mathématiques lui valurent
bientôt d'être appointé comme professeur (1589), mais son opposition
aux principes-aristotéliques
lui suscita de graves difficultés, et il fut heureux, en 1592, de trouver
une chaire Ă Padoue, oĂą il resta dix-huit
ans. C'est à cette première période de la vie de Galilée que se rapportent
sa découverte de l'isochronisme des oscillations du pendule (1583), faite
en contemplant les lampes suspendues dans la cathédrale de Pise, et, d'autre
part, les premiers travaux sur la chute des corps ,
que résume la célèbre expérience de pensée de la tour de Pise,
censée démontrer l'égalité de temps de chute des corps inégalement
pesants ( au sujet de cette légende,
on trouvera des informations utiles dans : Alexandre Koyré, Etudes
d'histoire de la pensée scientifique, Gallimard, 1966).
Mais ce n'est que tout Ă la fin de sa
vie, dans ses Discorsi e dimostrazioni matematiche intorno a due nuove
scienze attenenti alla mecanica ed ai movimenti locati (Leyde, 1638)
que, Galilée exposa les lois de la chute des corps,
en mĂŞme temps que l'isochronisme du pendule et les recherches qu'il fit
sur la cohésion. A Pise, d'ailleurs, il était loin d'être déjà en
possession de la loi de l'accélération, qu'il ne découvrit que vers
1604, et la publication de ses essais juvéniles sur le mouvement prouve
amplement que, contrairement à l'opinion généralement
reçue, Galilée procéda surtout et a priori ne recourut à l'expérience
que pour confirmer ses thèses. A Padoue,
tout en mûrissant lentement ses idées, il semble
prendre à coeur d'éviter toute provocation contre les opinions régnantes.
Quoique ayant déjà adopté, au moins
depuis 1597, le système de Copernic,
il professe publiquement celui de Ptolémée.
D'ailleurs il ne fait imprimer aucun écrit théorique; il rédige seulement
ses cours sur les fortifications, la cosmographie, la mécanique, etc.,
et les laisse circuler en manuscrits. Ses leçons sur la mécanique, où
il se borne à développer, à propos des diverses machines simples, le
principe déjà aperçu par Guidobaldo del Monte, que ce qui se gagne en
force se perd en vitesse, ont surtout un succès
assez grand pour être traduites et publiées en français par le P.
Mersenne ( les Mechaniques de Galilée; Paris, 1634), alors
qu'elles ne furent imprimées en italien qu'en 1649. Cependant, le goût
de Galilée le portait vers les inventions pratiques; il construisait le
premier thermomètre connu; il combinait un compas de proportion, pour
lequel il avait sans doute eu des modèles, mais qui en diffère sur des
points essentiels. Ce fut Ă cette occasion que la crainte de se voir ravir
son invention le détermina à imprimer son premier opuscule (Le Operazioni
del compasso geometrico e militare; Padoue, 1606). Elle ne lui en fut
pas moins audacieusement disputée par un jeune Milanais, Baldassar
Capra, qui l'avait déjà provoqué à propos de conférences sur la
nouvelle Ă©toile [supernova ]
apparue en 1604 dans le Serpentaire (Ophiuchus ).
Galilée obtint gain de cause complet dans un procès qu'il intenta au
plagiaire, et publia Ă cette occasion une Difesa (Venise,
1607), où il fit un brillant essai de ses aptitudes pour la polémique.
En somme, après un éclatant début, il
n'Ă©tait encore connu, Ă quarante-cinq ans, que comme un bon professeur
et un ingénieux chercheur. Un chercheur qui a donné des démonstrations
pour la recherche du centre de gravité (1586), trouvé la cycloïde et
l'a appliquée à la forme des arches des ponts (1590), découvert la forme
parabolique de la trajectoire des projectiles (1609), mais ce qui va conférer
l'essentiel de sa célébrité au chercheur est encore à venir. Et cela
vient lorsque, sur quelques renseignements relatifs Ă l'invention en Hollande
d'une lunette formée de deux verres, il construisit celle qui porte son
nom, et, après être arrivé à un grossissement de 100 diamètres, se
mit à étudier les astres. Les merveilleux résultats qu'il obtint lui
valurent aussitôt toute l'attention des puissants. Le sénat de Venise
lui confirma sa chaire pour la vie avec un traitement exceptionnel, mais
il préféra retourner en Toscane où le grand-duc le nomma son philosophe
et premier mathématicien. Ce fut la même année (1610) que fut imprimé
le Sidereus nuntius, (= Message ou Messager
des astres), où il fait connaître ses nombreuses découvertes
célestes.
Notons au
passage que Pierre Borel, 1620-1689, né à Castres ,
médecin du Roi, membre de l'Académie des Sciences, a écrit, dans son
Ouvrage De vero telescopii inventore (1655) que Zacharie
Jansen, opticien à Middelbourg, a inventé en 1590 la première lunette
d'approche et que Hans Lippershey, aussi opticien,
à Middelbourg, l'a perfectionnée en 1606. On trouve une idée du télescope
dans l'Optica philosophica (1652 -1656) de Nicolo
Zucchi (1586-1670), né à Parme ,
père jésuite ,
qui affirme avoir eu cette idée en 1616. Un célèbre télescope a été
inventé en 1663 par James Gregory, 1636-1675,
né à Aberdeen (Écosse), oncle de D. Gregory.
Le satellite de Jupiter, découvert par Galilée le 14 janvier 1610, a
été vu le 8 janvier 1610 par Simon Marius
ou Mayer, 1570-1624, astronome, Ă partir de 1604, Ă la cour du margrave
Georg Friedrich de Brandebourg-Anspach .
Sa première découverte est celle de montagnes
et de cratères
circulaires dans la Lune ,
et il parvient même à mesurer géométriquement la hauteur de ces montagnes.
Ensuite il s'aperçoit que la Voie Lactée
est formée d'une quantité innombrable d'étoiles .
Puis il constate que le Soleil
a des taches mobiles,
dont il décrit le cours. La découverte de la première observation des
taches du Soleil revient à Galilée, d'après la plupart de ses historiographes;
mais Arago attribue cette découverte à J.
Fabricius. Quoi qu'il en soit, la découverte des taches du Soleil
dĂ©truisit la croyance ancienne Ă l'incorruptibilitĂ© des cieux et Ă
l'élément, dit sidéral, constituant les astres. Du mouvement des taches
du Soleil, il conclut que cet astre tourne en 25 jours environ d'Occident
en Orient autour d'un axe passant par son centre. La recherche du temps
de cette rotation a été faite d'abord par Scheiner,
puis par Castelli.
Le 7 janvier 1610, Galilée découvre trois
satellites
de Jupiter
et le 14 un quatrième; quelque temps après, ayant trouvé les périodes
de leur marche, il signale les avantages que la géographie, la navigation
et l'optique peuvent retirer de la connaissance des Ă©poques des Ă©clipses
de ces satellites. Examinant VĂ©nus ,
il voit le phénomène, deviné par Castelli,
des phases
que présente cette planète ,
comme la Lune ,
et il en conclut, ce qu'il pensait déjà , que Vénus tourne autour du
Soleil. Il est amené à croire que Mercure
a aussi des phases, mais la trop faible distance de cette planète au Soleil
l'empĂŞche de les voir. Au sujet de Mars ,
Galilée dit lui-même qu'à l'opposition ,
cette planète se montre six fois plus grande qu'à la conjonction ;
il s'aperçoit que Saturne
est accompagné de deux globes, qui, au bout de quelques mois, disparurent,
mais dont il prédit le retour, et qui revinrent en effet, toutefois sous
des formes différentes ( La découverte
des anneaux ).
Enfin, après avoir constaté que la Lune nous présente toujours la même
face, Galilée remarque qu'elle est soumise à une oscillation, appelée
par lui libration .
L'envie ne tarda pas Ă Ă©clater contre
un succès aussi surprenant. Galilée ne répondit ni aux basses attaques
de Martini Horky (Brevissima peregrinatio; Modène, 1610), un de
ses anciens élèves, ni aux prétentions de priorité de Simon
Mayr (Mundus Jovialis; Nuremberg, 1614), ni aux contradictions
de Lagalla et autres. II se contenta de revendiquer dans trois lettres
à Welser, publiées en 1613, la découverte des taches
et de la rotation
du Soleil ,
faite par lui en 1611, et que le jésuite Scheiner,
sous le pseudonyme d'Apelle, avait voulu s'arroger. En mĂŞme temps,
il reprenait, très modestement toutefois, ses attaques contre la doctrine
scolastique du mouvement dans son Discorso intorno alla cose che stanno
in su l'acqua o che in quella si muovono (1612), dédié au grand-duc
Côme II de Médicis, puis défendait ce traité
en prenant le nom de son élève Castelli (1615).
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Dessins
de la Lune dans le Messager Celeste (1610).
En 1611, Galilée s'était rendu à Rome,
y avait montré les taches du Soleil et avait été admis à l'Académie
des Lincei. Mais ses découvertes astronomiques avaient apporté au
système de Copernic des confirmations inattendues,
et de l'Ă©tat de pure hypothèse propre Ă
faciliter l'explication des révolutions célestes,
il passait à celui d'opinion sur la vérité
ou la fausseté de laquelle il fallait se prononcer. En cette période
de Contre-RĂ©forme ( Le Renaissance ),
oĂą l'Eglise
de Rome, ébranlée par la montée du Protestantisme ,
se montrait décidée à empêcher autant qu'elle le pouvait toute parole
dissidente, les jésuites et les dominicains
se prononcèrent pour Ptolémée, et Galilée,
dont l'adhésion à Copernic n'était pas douteuse, quoiqu'il ne se fût
pas prononcé catégoriquement dans ses écrits imprimés, fut dénoncé
Ă l'Inquisition .
II revint Ă Rome en 1615, et put imposer silence Ă ses accusateurs, mais
le 26 février 1616 il fut secrètement admonesté par le cardinal Bellarmin
et il lui fut défendu d'enseigner la doctrine de Copernic et d'en jamais
traiter; puis, le 10 mars, les livres de Copernic, de Didacus Astunica
et de Foscarini furent solennellement prohibés par la congrégation de
l'Index.
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Galilée
fait une démonstration de sa lunette.
Dûment averti, Galilée attendit d'abord
patiemment. L'apparition de trois comètes
en 1618 le fit revenir sur le terrain brûlant, mais le Discorso
qu'il composa (1619) fut mis sous le nom de Guiducci, l'un de ses confrères
de l'Académie de Florence.
Attaqué à ce sujet, dès la même année,
par le jésuite Orazio Grassi, qui prit à son tour le pseudonyme de Lotario
Sarsi (Libra astronomica ac philosophica), il ne lui répondit qu'en
1623 par son Saggiatore (= L'Essayeur). Un nouveau pape,
Urbain VIII, des Barberini de Florence, venait d'être intronisé. La situation
était plus favorable; Galilée s'enhardit peu à peu jusqu'à rédiger
son célèbre Dialogo sopra i due massimi Sistemi del Mondo, où
les arguments pour et contre Ptolémée et Copernic sont mis, sans conclusion,
dans la bouche de trois interlocuteurs. Il alla, en 1630, présenter son
ouvrage au pape, obtint son approbation et crut pouvoir se dispenser de
l'imprimatur officiel de l'autorité ecclésiastique. Le dialogue, paru
en 1632, souleva une tempĂŞte contre l'illustre vieillard. On persuada
le pape que c'était lui-même que Galilée avait voulu railler dans le
personnage de Simplicio, obstinément sourd à tout ce qui n'est pas la
tradition scolastique.
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Frontispice
et page de garde du Dialogue sur deux grands systèmes du monde,
de Galilée.
Le tribunal de l'Inquisition
eut libre carrière pour punir l'infraction incontestable aux défenses
de 1616. Mandé à Rome en avril 1633, il ne put faire prévaloir ses raisons
contre le parti pris des juges. Il subit une détention de vingt jours,
puis fut remis Ă la garde de l'ambassadeur de Toscane. La sentence fut
prononcée le 22 juin; elle l'obligeait à l'abjuration de ses erreurs
et le condamnait à la prison du Saint-Office et à la récitation quotidienne,
pendant trois ans, des psaumes de la pénitence.
Enfin, son dialogue était supprimé. L'abjuration fut prononcée à genoux;
une légende, encore moins fondée que celle de la Tour de Pise, veut que
Galilée ait, en se relevant, frappé la terre du pied et dit à mi-voix
: E pur si muove!
Le récit de l'emploi préalable de la
torture contre Galilée est controuvé. Il dit lui-même avoir été traité
poliment. D'ailleurs, la prison ne fut pas effective. Le condamné du Saint-Office
fut autorisé à se rendre auprès de l'archevêque de Sienne, Piccolomini,
un de ses meilleurs amis, puis, dès décembre 1633, à aller s'établir
dans les environs de Florence. En 1638, sa liberté entière lui était
rendue, mais, dès 1636, il était devenu aveugle. Avant sa mort, il fit
imprimer à l'étranger, par l'intermédiaire du comte de Noailles, ambassadeur
de France, une lettre adressée depuis longtemps à la grande-duchesse
de Toscane, Christine de Lorraine (Novantiqua Doctrina; Worms ,
1636), éloquente et habile discussion des limites de l'autorité ecclésiastique
en matière scientifique, puis ses Discorsi cités plus haut. Il
se préparait à en donner une suite avec la collaboration de Torricelli,
lorsque la mort termina sa longue carrière. Sa vie (et un peu de sa légende)
a été écrite par son disciple Viviani. (Paul
Tannery / E. Lebon).
Galilée.
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Galilée,
Le
messager des Ă©toiles, Points, 2009. - Ce
petit livre, tiré à 500 exemplaires - aussitôt vendus! - il y a exactement
quatre siècles, signale l'un des gestes les plus lourds de sens de l'histoire
des sciences : Galilée tourne sa lunette vers le ciel
et se fait le messager de nouvelles stupéfiantes. Les étoiles
sont plus nombreuses qu'on le croyait. La Lune,
loin d'être une sphère parfaite, est hérissée de montagnes et criblée
de cratères. Jupiter, enfin, possède quatre
lunes, ce qui démontre que la Terre
n'est qu'une planète parmi d'autres. Cinquante
pages pour remettre en question tout un savoir sclérosé et faire passer
l'homme, comme l'avait formulé l'historien Alexandre Koyré, "du monde
clos Ă l'univers infini"... (couv.).
Galilée,
Discours concernant deux sciences nouvelles, PUF, 2000. - Dialogues
et lettres choisies, Hermann, 1997.
Maurice
Clavelin, Galilée copernicien, Albin Michel, 2004. -Galilée,
Pour la science, 2003. - Christian Terras, Galilée l'hérétique,
Golias, 2003. - Claude Allègre, Si j'avais défendu Galilée, Plon,
2002. - Michel Blay, La science en mouvement, de Galilée à Lagrange,
Belin, 2002. - Maurice Clavelin, Galilée philosophe et mathématicien
(Bulletin de la société française de philosophie n°4), Vrin,
2002. - Du même, La philosophie naturelle de Galilée, Albin Michel,
2000. - Fabien Chareix, Le mythe Galilée, PUF, 2002. - Roberto
Casati, La découverte de l'ombre (de Platon
à Galilée, une énigme qui fascine tous les grands penseurs de l'humanité),
Albin Michel, 2002. - Annibale Fantoli, Galilée, pour Copernic et pour
l'Eglise, Publications de l'observatoire du Vatican, 2001. - Erwin
Panofsky, Galilée critique d'art, 2001. - Dava Sobel, La fille
de Galilée, Odile Jacob, 2001. - Hélène Védrine, Censure et
pouvoir, trois procès : Savonarole, Bruno,
Galilée, L'Harmattan, 2001. - Georges Minois, Galilée, PUF
(QSJ), 2000. - Du mĂŞme, L'Eglise et la science, histoire d'un malentendu,
Fayard, 1990-91, 2 vol. : I - de Saint Augustin
à Galilée, II - de Galilée à Jean-Paul II. - Durs Grunbein, Galilée
arpente l'Enfer de Dante et n'en retient que les
dimensions, L'Arche, 1999. - Elhanan Yakira, La Causalité, de Galilée
à Kant, PUF, 1993. - Ludovico Geymonat, Galilée,
Le Seuil (Points), 1992. - Stillman Drake, Galilée, 1992. - Françoise
Balibar, Galilée, Newton, lus par Einstein
(espace et relativité), PUF, 1990.
Bertolt
Brecht, La vie de Galilée, Bréal, 2003. - Claude Renard et
Yves Vasseur, Galilée, journal d'un hérétique, Pyramide (BD),
2001. - Tommaso Campanella, Apologie de
Galilée (avec une présentation approfondie), Les Belles Lettres,
2001.
Pour
les plus jeunes.
Brigitte
Labbé, P.-F. Dupont-Beurier, Jean-Pierre Joblin, Galilée,
Milan, 2009. - Galileo Galilei, dit Galilée (1564-1642),
est un savant italien curieux de tout et un homme obstiné épris de vérité.
La postérité se rappelle de lui pour avoir jeté les fondements des sciences
mécaniques ainsi que pour sa défense obstinée de la conception copernicienne
de l'Univers. Aîné d'une famille de 7 enfants, il fait preuve très tôt
d'une grande habileté manuelle et d'un bon sens de l'observation. Enfant,
il s'amuse à réaliser les maquettes de machines qu'il a aperçues. Jeune
homme, il réoriente ses études de médecine et de philosophie
vers celles des mathématiques et cherchera
dès lors, chose rare à l'époque, à lier la théorie à la pratique
par l'expérience. Homme libre, il n'épouse pas celle qui lui donnera
ses 3 enfants et ne vit d'ailleurs pas sous le mĂŞme toit. Il observe la
Lune grâce à une lunette de sa construction et
ne cessera dès lors d'observer le ciel et ses planètes et de démonter
le système d'Aristote, ce qui lui vaudra de
nombreux ennemis et le courroux de l'Église.
(couv.).
Anciennes
Ă©ditions - Les
oeuvres de Galilée, successivement augmentées par la publication d'écrits
inédits, ont été publiées à diverses reprises (Bologne, 1636; Florence,
1718; Padoue, 1744; Milan, 1808). Mais sa correspondance n'a guère été
révélée que par Venturi (Modène, 1818-1821) et il n'y a pas eu d'édition
générale vraiment complète avant celle de Florence (1842-1856). Une
nouvelle édition, dite nationale, a été commencée en 1890 (Florence),
sous la direction de S. Favaro, dont les nombreuses publications ont
renouvelé la bibliographie de Galilée.
Maurice
Clavelin, Galilée
copernicien, Albin Michel, 2004.
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