 |
Baryton,
n. m. - Voix d'homme, intermédiaire entre le ténor
et la basse, appelée au XVIIe
s. en France concordant. Son étendue
varie selon les individus. ( La Voix
de baryton)
J.-B. Martin
(mort en 1837), dont le nom servit longtemps à désigner certains
rôles d'opéra-comique, Faure, Lassalle ont été
de célèbres barytons français. Parmi les rôles
écrits pour ce genre de voix, il suffira de citer ceux de Don
Juan ,
dans l'opéra de ce nom, de Mozart
(1787), de Figaro, dans
Le Barbier de Séville ,
de Rossini (1816), de Wolfram, dans
Tannhäuser ,
de Wagner (1845), de Rigoletto ,
dans l'opéra de Verdi
(1851).
|
|
 |
Le baryton
est aussi un instrument
à cordes, à archet, tombé en désuétude
après avoir joui d'une certaine vogue pendant le XVIIe
et le XVIIIe
s., en Allemagne et en Italie,
où il était appelé
viola di bordone. Ses dimensions
et son accord étaient ceux de la basse
de viole. Il était
monté de cinq ou six cordes de boyau, passant sur la touche, et
d'un nombre de cordes métalliques variant de sept à vingt-sept,
tendues au-dessous de la touche, résonnant par sympathie, et qu'au
besoin des doigts de l'exécutant pouvaient atteindre et pincer à
vide, par une ouverture ménagée derrière le manche.
Le prince Nicolas Esterhazy, au service duquel
Haydn
était attaché, ayant pour le baryton une sorte de passion,
le maître ne composa pour son usage pas moins de 175 ouvrages. |
 |
Le nom
de baryton est joint à celui de quelques instruments à
vent, bugle, saxophone, etc., pour en indiquer
l'ambitus.
(Michel Brenet). |