| On nomme Astronomiques des traités en vers sur l'astronomie. Les principaux ouvrages en ce genre sont, en grec : 1° les Phainomena (Phénomènes) d'Aratus (texte en ligne), traduction en vers de l'ouvrage du mathématicien Eudoxe; le poète y expose la place et l'apparition des étoiles; 2° les Diosémeia, du même Aratus, ou signes de Zeus, c. -à-d. signes célestes, pronostics. Il y est traité des pressentiments du temps d'après les signes naturels. Cet ouvrage est médiocre, et ne vaut pas la dernière moitié du premier livre des Géorgiques de Virgile, où le même sujet est traité avec un talent tout autre. Les Phénomènes sont d'un ordre supérieur, quoiqu'ils ne se distinguent véritablement que par la pureté du langage et l'harmonie des vers. Ils ont été traduits en vers latins par Cicéron, César Germanicus, et Aviénus : cette dernière traduction, qui n'est pas la meilleure, nous est parvenue seule entière. 3° En latin, les Astronomiques de Manilius, en 5 livres, qui traitent de l'influence des constellations sur la destinée des humains; c'est plutôt un poème astrologique, mal composé, mais bien écrit, et renfermant plusieurs passages brillants. Le dernier livre est incomplet. 4° Pronostics, en vers, de César Germanicus, compilation extraite de plusieurs auteurs et savants grecs. 5° L'Astronomie, de Daru, poème didactique en 6 chants, Paris, 1830. (P.). | |