Vidal-Lablache ca. 1910 | Cette carte retrace la Gaule depuis le commencement de sa conquête par César (58 avant J.-C.) jusqu'à son organisation par Auguste. La Province, soumise depuis l'an 118, forme une division politique : au contraire, l'Aquitaine, la Celtique et la Belgique ne sont encore que des circonscriptions ethnographiques répondant aux trois groupes de peuples qu'indique César au début de ses Commentaires. En conséquence, l'Aquitaine est restreinte au sud de la Garonne. Les villes conservent encore intactes leurs dénominations gauloises. Parmi les mots gaulois qui entrent dans leur formation et dont le sens est connu, citons : dunum (colline); magus (centre d'habitation); ritum (gué); briva (pont); bona (source); divona (fontaine); nemetum (temple); condate (confluent). Ce n'est qu'après l'organisation de l'an 27 qu'apparaissent des noms formés par la combinaison d'un mot gaulois avec ceux de César, de Jules ou d'Auguste : Augustodunum (Autun), Juliobona (Lillebonne), etc. Sur la côte de la Méditerranée, des noms grecs Antipolis (Antibes), Agatha (Agde), et au pied des Pyrénées des noms ibères (Illiberis, Eliberris), se mêlent a la nomenclature gauloise. - Carte de la Gaule au temps de César. La carte indique tous les peuples qui figurent au nombre des 60 peuples de la Gaule chevelue organisés en cites par Auguste en l'an 27. Leurs noms, ainsi consacrés par l'administration romaine, se sont perpétués en partie dans ceux de nos provinces et de nos villes. Ex. : Santones, Saintonge, Saintes.(V.-L.). - Alésia. Cliquez sur les cartes pour les agrandir. | |