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Ferrari

Ferrari est un nom qui a été porté par un grand nombre d'artistes, de savants et de littérateurs italiens. Les principaux sont : 
Gaudenzio Ferrari, dit le Milanais, peintre, né en 1484, mort. en 1550. Il était élève de Pérugin et ami de Raphaël, qui l'employa dans plusieurs travaux au Vatican. Quoique sa manière ait beaucoup de rapport avec celle de Raphaël, on n'y trouve ni autant de grâce, ni autant de beauté; il excelle surtout dans l'expression de la majesté divine et des sentiments pieux. Les galeries du Capitole et du Vatican possèdent plusieurs de ses ouvrages : Une Vision, la femme adultère, la Crèche, Saint Paul mendiant, etc.; 

Lodovico Ferrari, mathématicien, né à Bologne  le 2 février 1522, mort à Bologne en 1565. Ses parents étaient pauvres et, alors qu'il n'avait que 15 ans, Cardan le prit à son service comme petit commissionnaire, mais il l'avait autorisé à suivre ses cours et il devint par la suite son élève le plus célèbre. Trois ans après, il donnait déjà des leçons de mathématiques à Milan. On a fait de lui ce portrait « un petit garçon propre et rose, avec une voix douce, une face joyeuse et un agréable petit nez, aimant le plaisir, d'une grande intelligence-» mais « avec les dispositions d'un démon ». Il l perdit les doigts de la main droite dans une rixe. Ses manières, et de nombreux talents lui procurèrent une place au service du cardinal Ferrando Gonzague; il s'arrangea de façon à y faire fortune. De 1549 à 1556, il fut chargé de diriger les opérations du cadastre dans le Milanais. Une fistule l'obligea de quitter cet emploi et il se retira en 1565 à Bologne, où il professa les mathématiques. La même année il fut empoisonné, soit par sa soeur qui semble être la seule personne pour laquelle il eut un peu d'affection, soit par l'amant de celle-ci.

Sa vie a été écrite par son maître (Oeuvres de Cardan, IX), dont il imita les licences et dont il égala la science. On lui doit : la première solution de l'équation du quatrième degré, qu'il trouva à vingt-trois ans sur un problème proposé par Zuane Tonini da Coi et qui fut publiée dans l'Ars magna de Cardan (1545); une invention pour la production d'un mouvement rectiligne alternatif par une combinaison de rotations (Cardan, Opus novum de prop. 1570). 

En 1547, il commença avec Tartaglia une dispute célèbre qui se termina par la joute mathématique du 10 août 1548, à Milan, et que le Brescian a racontée à sa façon. Les six cartels de Ferrari et les réponses de Tartaglia, imprimés dès le temps de la dispute, ont été publiés à nouveau en 1846 par Gherardi et en 1878 (Milan) par Giordani. Les deux adversaires s'y prodiguèrent les injures à défaut de raisons; mais Tartaglia, quoi qu'il en ait dit, ne s'en tira pas avec avantage. (T.).

Philippe Ferrari, religieux servite, né vers 1570 à Orvillo (près d'Alexandrie), mort en 1626 : on lui doit un Lexicon geographicum (Milan, 1627), qui a servi de base au Dictionnaire de Baudrand

J. B. Ferrari, jésuite de Sienne, 1584-1655, auteur d'un Dictionnaire latin-syriaque, et d'un traité estimé De cultura florum, 1623, avec de belles planches;

Gui Ferrari, jésuite, né à Novare en 1717, mort en 1791; on lui doit plusieurs ouvrages historiques estimés tels : De rebus gestis Eugenii principis a Sabaudia, Rome, 1747-1773.

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Dictionnaire biographique
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