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L'arrondissement de Saint-Girons |
Les arrondissements de Foix et de Pamiers répondent à peu près au bassin de l'Ariège; l'arrondissement de Saint-Girons, dans l'ancien Couserans, le plus occidental du département de l'Ariège, répond au bassin d'un autre affluent de la Garonne, le Salat. Au Sud, la crête des Pyrénées le sépare de la Catalogne, province espagnole, à l'Ouest et, au Nord, il confronte au département de la Haute-Garonne; à l'Est, il touche à l'arrondissement de Foix; et, sur un petit espace, à celui de Pamiers. Ainsi délimité, il descend du Sud au Nord la formidable pente de 2500 mètres : telle est la différence de niveau entre le Pic de Maubermé (2880 mètres), sur l'arête internationale, et l'endroit où passe en Haute-Garonne la riviérette Volp, tributaire de droite de la Garonne en aval du Salat. En même temps que le pays s'abaisse, les substances qui le composent sont moins vieilles; de la haute chaîne à l'extrémité septentrionale de l'arrondissement se suivent les roches archéennes, les schistes primitifs, les oolithes du jurassique et craies, les terrains tertiaires, les alluvions quaternaires (Cénozoïque). Quant au climat, il s'améliore naturellement à mesure que le sol se rapproche du niveau général : tout en haut, les neiges perdurables, tout en bas, la température amène, chaude, évocatrice des herbes, des grains et des fruits : la tête du Maubermé, du splendide mont Valier, sont comme si elles se levaient en Sibérie; les rives du Salat, en aval de Saint-Girons, sont comme une vallée de Tempé. Il n'y a pas ici de grandes industries, c'est pourquoi cette contrée, en somme favorisée de la nature, dotée de forêts (pas assez), de prairies, de mines et de carrières, de hautes chutes de torrents, n'a pas le chiffre de population qu'elle mérite. Elle est de 28.833 habitants (en 2013) répartis dans 82 communes (6 cantons), pour une superficie de 151 200 hectares (soit une densité de population de 19 hab./km²). Des temps reculés de la Préhistoire datent les ossements, les objets dans les antres troglodytiques; des Romains, qui succédèrent ici aux Consorani, population ibérienne, restent les murs et les tours de saint-Lizier, leur Lugdunum Consoranorum (ou Austria Consoranorum); du Moyen âge, quelques églises, quelques châteaux forts, dont quelques-uns dans des sites hautains, tel Mirabat. (O.R.). Localisation et population des communes
et dans le département (dép.).Cliquer sur les liens textuels pour afficher un plan de la commune; cliquer sur l'icône pour afficher l'article correspondant de l'encyclopédie. Saint-Girons. L'histoire de cette petite ville se confond avec celle du Couserans, dont Saint-Lizier était la capitale. Jusqu'à la Révolution de 1789, qui détruisit la suprématie de Saint-Lizier et supprima le siège épiscopal de cette dernière ville, Saint-Girons ne jouit que d'une importance très secondaire. La ville est assez jolie et se divise en deux parties : la plus ancienne s'étend sur la rive droite du Salat et communique avec Villefranche, partie moderne, par deux ponts en marbre. Le monument le plus remarquable est sou église, de construction moderne, à laquelle tient un clocher du XIVe siècle. Saint-Lizier. La ville, en amphithéâtre sur le versant méridional d'une colline dont le Salat baigne le pied, conserve encore quelques monuments de son passé. Le plus important est l'ancien palais épiscopal, d'un aspect grandiose et pittoresque et surmonté de trois tours semi-circulaires. Il fut transformé autrefois en asile d'aliénés. L'ancienne cathédrale (Xe, XIIe et XIVe siècle) est surmontée d'un clocher crénelé. - Cloître des XIIIe et XVe siècles (monument historique). - Donjon. - Enceinte de la cité gallo-romaine (12 tours romaines). - Débris de tombeaux, ruines de temples de marbre. - Bouches d'aqueducs avec sculptures antiques. - Tour de l'horloge et tour protégeant un ancien moulin, toutes les deux du XIIe siècle.- Pont sur le Salat construit au XIIe siècle. Castillon-en-Couserans. Moulis. Biert. Massat. Oust. Aulus-les-Bains. Sainte-Croix-Volvestre. Ustou. |
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