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L'arrondissement de Pamiers |
Des trois circonscriptions sous-préfectorales du département de l'Ariège. l'arrondissement de Pamiers est de beaucoup le moins hérissé, le plus bas; à tel degré que les deux autres étant pays de montagne, et même de haut mont il est, lui, pays de collines et de plaines. Il s'étend, en effet, au Nord du Plantaurel ou Petites Pyrénées, qui est le dernier et le plus infime des trois étages pyrénéens du département : Grande Chaîne frontalière, chaîne de Saint-Barthélemy, Plantaurel. Ce qu'il y a de plus élevé se dresse dans ledit Planlaurel, à 833 mètres seulement : l'endroit, le moins haut, au passage de la Lèze en Haute-Garonne - c'est aussi le lieu inférieur de toute l'Ariège - ne domine la mer que de 195 mètres. C'est est aussi la plus jeune, relativement des trois circonscriptions ariégeoises. L'arrondissement n'a pas de roche archéenne; ni vieux schistes, ni trias : il ne va, dans la suite des temps géologiques, que du jurassique aux alluvions quaternaires; celles-ci de grande étendue le long de l'Ariège et de son affluent l'Hers Vif. Climat doux, soleilleux, bons coteaux, plaines riches. Superficie : 132.700 hectares, partagés en 114 communes (7 cantons). Population : 74.411 habitants (en 2013). Ici vivaient antan des tribus, ignorées même de nom, conquises par les Volces Tectosage, peuple celtique : les mégatithes du canton du Mas-d'Azil nous les rappellent peut-être. Des Romains, rien : du Moyen âge, très peu : à peine peut-on mentionner deux bourgs féodaux plus ou moins intacts, chacun sur sa haute butte : Carla-Bayle et Montaut-de-Crieux, et des « bastides », le Mas-d'Azil, Mirepoix, Mazères-sur-l'Hers, la Bastide de Besplas. Localisation et population des communes
et dans le département (dép.).Cliquer sur les liens textuels pour afficher un plan de la commune; cliquer sur l'icône pour afficher l'article correspondant de l'encyclopédie. Pamiers. C'est une ville élégante, aux rues larges. Il ne reste plus du vieux château qu'une motte très élevée qui supportait jadis le castela (donjon) et d'où l'on jouit d'un admirabe panorama. Les monuments de la ville sont : la cathédrale (XIIIe s.), le bel évêché, le grand séminaire, les débris de l'abbaye de Frédélas et enfin la très ancienne église Notre-Dame-du-Camp, qui rappelle par sa façade sévère les constructions à la fois militaires et religieuses du XIIIe et du XIVe siècle dans le Midi. - Source minérale des Barraques. Mirepoix. Simon de Montfort vint assiéger le château et le prit le 22 septembre 1209; il le donna à l'un des siens, Guy de Lévis, dont les descendants le conservèrent jusqu'à la Révolution. En 1318, la ville de Mirepoix fut dotée d'on évêché qu'elle conserva jusqu'à la Révolution. En 1363, un chef de routiers la pilla et l'incendia; elle fut alors entourée de fossés et de remparts pour prévenir le retour de semblables calamités. Les monuments de la ville sont : l'église paroissiale, commencée, en 1401. C'est un monument historique remarquable par la belle flèche octogonale de son clocher élégant et par les sept chapelles qui entourent le choeur; un beau pont en pierres de taille (7 arches, 20 mètres), bâti vers l'époque de la Révolution, les restes de l'ancien évêché et d'un couvent de cordeliers, de belles places ornées de fontaines, de magnifiques boulevards dans les anciens fossés, et enfin, dans le cimetière, le mausolée du maréchal Clausel, qui est né dans ce chef-lieu de canton. Mirepoix a aussi donné le jour à l'astronome Vidal. Le Mas-d'Azil. La ville est située dans un vallon fertile, entre de hautes montagnes; au nord et à l'est se trouvent deux dolmens bien conservés. - Cabane de Roland. - Pont sur l'Arize. - Eglise paroissiale. - Curieuses grottes de l'Arize, percées dans la superbe roche du Mas, un peu au sud-est du bourg. L'Arize disparaît dans ces grottes. - Source salée de Camarade. Saverdun. |
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