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Henry Briggs
est un mathématicien né
en 1561 à Warley Wood (Yorkshire), mort le
26 janvier 1630 à Oxford. Admis en 1579 au collège de St-Jean
à Cambridge, prit son grade de maître és-arts
en 1581, et obtint une agrégation en 1588. Il se distingua
assez pour que le chevalier Gresham, fondateur (1569) du collège
de ce nom, à Londres, lui donnât la chaire de géométrie.
Il se consacra surtout au calcul de tables pour l'astronomie
et la navigation et en publia diverses en 1602, 1606, 1616.
Dès qu'il connut l'invention des
logarithmes par John
Napier (Neper), il entra en relations avec lui, fit deux voyages à
Edimbourg, et discuta le projet de calculer
des tables, en adoptant 10 pour la base du système. La mort de Napier
(1617) lui laissa toute la charge et toute la gloire de l'entreprise. Dès
1618, il publiait sa Logarithmorum chilias prima, avec 14 décimales
pour les 1000 premiers nombres. En 1621, paraissait son Arithmetica
logarithmica, donnant, avec le même nombre de décimales,
les logarithmes des nombres naturels de 1 à 20,000
et de 90,000 à 100,000.
Il dirigeait sept collaborateurs, dont
l'un, Edward Gunther, son collègue à Gresham College, mort
en 1626, publiait, dès 1620, une table de logarithmes des sinus
et tangentes pour tous les degrés et minutes
du quart de cercle; c'est à un autre, Henri Gellibrand, que Briggs,
mourant à la tâche, laissait l'achèvement du travail
commencé, logarithmes des sinus et tangentes avec 14 décimales
pour chaque centième de degré du quart de cercle (de plus
les sinus naturels avec 15 décimales, les tangentes et sécantes
avec 10). Ces tables parurent en 1633, à la suite d'un ouvrage intitulé
Trigonometria britannica, à Gouda
(Hollande), par les soins d'Adrien Vlacq qui, en 1628, avait déjà
réimprimé, en les complétant à 10 décimales
pour les chiliades manquantes, les tables de Briggs et celles de Gunther.
L'introduction de l'Arithmetica logarithmica
de Briggs est remarquable par les nombreuses idées qui s'y trouvent
en germe, et elle prouve suffisamment que le puissant calculateur aurait
pu jouer un rôle important comme théoricien. On doit d'ailleurs
lui attribuer une bonne partie au moins de la Trigonometria parue
sous le nom de Gellibrand. (P. Tannery).
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William Briggs
est un médecin anglais, né
à Norwich en 1642, mort à Town-Malling (Kent) le 4 septembre
1704. Il étudia à Cambridge,
puis à Montpellier sous Vieussens,
obtint, en 1682, la direction de l'hôpital Saint-Thomas, de Londres,
puis devint le médecin du roi Guillaume.
Il fit sur la structure de l'oeil et la
théorie de la vision des recherches qui lui valurent l'estime de
Newton : Ophtalmographia, sive oculi ejusque partium descriptio anatomica
(Cambridge, 1676, in-12); edit. alt. cui accessit nova visionis Theoria
(Londres, 1685, in-12; Leyde, 1886, in-12, et autres édit.). (Dr
L. Hn.). |
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Henry Perronet Briggs
est un peintre d'histoire et portraitiste
anglais, né à Walworth en 1791, mort à Londres le
18 janv 1844. Destiné par son père au commerce, il s'adonna
de bonne heure à l'art pour lequel il se sentait une vocation invincible.
Il entra à l'Académie royale en 1811, en qualité d'étudiant.
En 1813, il se rendit à Cambridge où il exécuta beaucoup
de portraits.
Ses meilleurs tableaux sont les suivants
: Othello et Desdémone, lord Wake of Cottingham, Première
entrevue entre les Espagnols et les Péruviens (à la National
Gallery), Scènes de Shakespeare, George III et le comte Howe.
A partir de 14832, époque à
laquelle il fut élu membre de la Royal Academy, il ne fit que des
portraits.
Ses tableaux sont bien construits, avec
des figures en général très expressives, mais les
chairs sont mal rendues et le coloris est mauvais. (GE). |