| Aemilius Macer, poète latin, né à Vérone, mort en Asie, l'an 15 av. J.-C. Il fut l'ami de Virgile, et dans sa vieillesse lisait ses poèmes à Ovide (Ov. Tristes, IV, 10, 43). Quintilien le cite avec honneur à coté de Lucrèce. Il a décrit les oiseaux, les reptiles, les plantes; l'un de ses poèmes s'appelait Ornithogonia (= génération des oiseaux), un autre Theriaca (= des bêtes sauvages). Les grammairiens Diomède, Charisius; Servius, en ont conservé quelques vers. Pline l'Ancien le cite souvent parmi ses autorités. Le nom. d'Aemilius Macer a été faussement inscrit sur un poème du XIe siècle, De naturis herbarum, dont l'auteur le plus probable est est un Français, Odo de Meung (La botanique au Moyen âge). (A. W.). | |
| Macer (Clodius), préfet d'Afrique, fut tué, en 68 de J.-C., par le procurateur Garucianus, sur un ordre de Galba, contre lequel il s'était soulevé, à la nouvelle de la mort de Néron. |