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Fuchs

Leonhard Fuchs est un médecin et botaniste né à Membdingen (Bavière) le 17 janvier 1504, mort à Tubingue le 10 mai 1566. Reçu docteur en médecine en 1524, il professa successivement à Ingolstadt et à Tubingue et conquit un grand renom, tant par son enseignement que par ses nombreux ouvrages. Il a été l'un des restaurateurs de la médecine grecque, et il compte surtout au nombre des plus éminents botanistes. Son Historia stirpium (Bâle, 1542, in-fol., traduite en français, Lyon, 1545) eut une vogue prolongée, et son nom a été donné au genre Fuchsia. (Dr  L. Hn.).
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Fuchs.
Leonhard Fuchs (1504-1566).
Georg-Friedrich Fuchs est un compositeur, né à Mayence le 3 décembre 1753, mort à Paris le 9 octobre 1821. Clarinettiste habile, il fut d'abord chef de musique dans un régiment allemand. En 1784, il s'établit à Paris. A l'époque de l'organisation du Conservatoire (1795), il fut chargé, comme professeur de clarinette, de former des musiciens pour les armées de la République. Il a été un des compositeurs de musique militaire les plus féconds de son temps. Il a publié une grande quantité de suites d'harmonie, de marches, de fanfares, des concertos pour clarinette, flûte, cor, des quatuors pour instruments à vent, etc. (Ch. Bordes).
Johann-Nepomuk von Fuchs est un savant né à Mattenzell, près de Bremberg (Basse-Bavière), le 15 mai 1774, mort à Munich le 5 mars 1856. Il étudia d'abord la médecine, mais, à partir de 1801, se consacra exclusivement à la chimie et à la minéralogie, qu'il alla enseigner aux universités de Landshut (1805) et de Munich (1826). Il avait été nommé en 1823 membre de l'Académie des sciences et conservateur du musée de minéralogie de cette dernière ville. Le roi de Bavière l'anoblit en 1854. 

Les résultats de ses importants travaux se trouvent dans de nombreux mémoires et notes publiés par les recueils de l'Académie de Munich, les Archive de Kastner, les Annalen de Poggendorff, les Journale d'Erdmann, de Dingler, de Schweigger. Il a en outre fait paraître : Ueber den fluss der Chemie und Mineralogie (Munich, 1824) ; Ueber die Theorien der Erde (Munich, 1844), etc. Kaiser a donné une édition de ses oeuvres précédée d'une nécrologie (Munich, 1856). (L. S.).

Conrad-Heinrich Fuchs est un médecin né à Bamberg le 7 décembre 1803, mort à Göttingen le 2 décembre 1855. Il fut professeur de clinique à Wurtzbourg et à Göttingen. Ce fut l'un des représentants de l'école de Schoenlein. Ses ouvrages sur les maladies cutanées sont remarquables; ses recherches historiques ne le sont pas moins. Citons seulement : Die ältesten Schriltsteller über die Lustseuche
land von 1495 bis 1510, etc. (Göttingen, 1853, in-8). (Dr L. Hn).
Ferdinand-Karl Fuchs est un compositeur né à Vienne le 11 février 1811, mort à Vienne le 7 janvier 1848. Il a fait représenter à Vienne, en 1849, un opéra : Der  Tag der Verlobung. Son meilleur ouvrage est Gutenberg, opéra romantique, qui eut du succès sur les théâtres allemands en 1846. Il a publié quelques mélodies pour voix avec accompagnement de piano. (Ch. B.).
Philippe-Jacques-Edmond Fuchs est géologue et minéralogiste né à Strasbourg le 1er avril 1837, mort à Paris le 7 septembre 1889. Il fut élève du lycée de Strasbourg et de l'Ecole polytechnique, entra à l'Ecole des mines en 1858 et, dès sa sortie, fut chargé d'enseigner aux élèves des cours préparatoires de cet établissement la géométrie descriptive, la physique et la topographie souterraine (1862-1878). De 1879 à sa mort, il occupa à la même école la chaire de géologie technique, spécialement créée pour lui. Il avait été adjoint en 1865 à Béguyer de Chancourtois pour la préparation de la Carte géologique détaillée de la France, dont il a personnellement dressé une dizaine de feuilles. Il fut promu ingénieur en chef en 1881. 

D'une activité infatigable, il a accompli, soit à titre de missions officielles, soit pour le compte de sociétés industrielles, soit pour ses propres travaux, plus de soixante voyages d'études embrassant les diverses réions minières et géologiques de l'Europe et s'étendant au Chili (1870), à la Tunisie (1873 et 1874), au Tonkin et au Cambodge (1881-1882), à la Californie (1885), au Mexique (1888); il en a rapporté une ample moisson de précieux renseignements. Il est demeuré jusqu'à la fin de sa vie un adepte convaincu de la doctrine du réseau pentagonal ( Elie de Beaumont). Mêlé à la question de la mer saharienne (projet Roudaire), il a établi, par un contrôle effectué sur les lieux, le véritable caractère de la dépression saharienne et a réussi à faire abandonner le percement projeté. 

Ses écrits comprennent, outre une remarquable monographie sur l'Or (en collaboration avec Cumenge) parue en 1888 dans l'Encyclopédie chimique de Fremy, une vingtaine de mémoires et notes donnés aux Annales des mines, aux Comptes rendus de l'Académie des sciences de Paris, au Bulletin de la Société géologique; quelques-uns ont été publiés à part : Etude sur les gisements métallifères des vallées Trompia, Sabbia, etc., en Lombardie (Paris, 1869, in-8); Mémoire sur l'exploration des gîtes de l'Indo-Chine (Paris, 1882, in-8); Notice sur A. Béguyer de Chancourtois (Paris,1887, in-8) ; Note sur la constitution des gîtes de phosphate de chaux (Nancy, 1887, in-8). (L. S.).

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