|
Antoon van Dyck
est un peintre flamand, né à Anvers
en 1599, mort à Londres en 1641, fut élève de Rubens,
voyagea en Italie,
en Hollande,
en France
en Angleterre,
où il était appelé par Charles
Ier (1632)
et où il se fixa. Le peu d'encouragement qu'avaient reçu
ses tableaux historiques lui fit abandonner presque entièrement
le genre de l'histoire, dans lequel
il égalait presque Rubens, pour se livrer à celui du portrait,
où il a rivalisé avec Titien. Il
travaillait avec une extrême facilité, et il a produit un
grand nombre d'ouvrages. Sa manière est plus idéale que celle
de Rubens; elle a plus de grâce et de finesse, mais moins d'unité.
On connaît de Van Dyck plus de 70 tableaux d'histoire; pour ses portraits,
le nombre en est immense; il lui arrivait souvent d'en faire plusieurs
dans une même journée. On regarde comme ses chefs-d'oeuvre
le Saint Sébastien (au Louvre),
le Saint Augustin en extase (à Anvers), gravé par
P. de Jode; le Couronnement d'épines
(à Courtray) et le Jésus élevé en croix,
gravés par Bolswer. Outre le Saint Sébastien, le Louvre
possède une vingtaine d'ouvrages de ce mettre, entre autres la
Vierge et l'Enfant Jésus, Vénus demandant à Vulcain
des armes pour Énée; le portrait de Charles I
et le sien propre. Van Dyck a gravé à l'eau-forte, de la
manière la plus pittoresque, une suite de portraits. |
|
|
Daniel Van den
Dyck est un peintre et graveur, hollandais suivant les uns, français
suivant les autres, qui travaillait à Venise
et à Mantoue
en 1658. Il a gravé : Suzanne au bain; Diane et Endymion; Une
Bacchante; la Déification d'Enée, etc. |
|
Philippe Van Dyck
est un peintre, né à Amsterdam
en 1679, mort en 1752. Ses contemporains l'avaient surnommé le
petit Van Dyck; il a peint dans la manière de Boonen, son maître,
de petits tableaux d'histoire, des
scènes d'intérieur et quelques portraits.
Sa peinture, travaillée et maniérée, est poussée
au noir. Massard a gravé d'après lui Sara présentant
Agar à Abraham et le Renvoi d'Agar. |
|
Hermann Dyck
est un peintre né à Wurtzbourg (Allemagne)
en 1812, mort à Munich le 25 mars 1874. Peintre d'architecture et
de genre, il a été très goûté pour le
soin et l'élégance de son exécution. Parmi ses tableaux
nous citerons : die Befestigung van Kehlheim, an der Stadtmauer zu Erding
(1857); ein Kassenvorzimmer (1858); die Schreibstube (1860),
auf dem Speicher, im Atelier (1861), Inneres einer Klosterkirche
(1863), die Deputation (1864), Heimkeler des Burgermeisters (1868).
Il a été le dessinateur le plus spirituel des Flicgende
Bloetter; il publia Deutsche Sprichwaerter und Reime in Bildern
(Dusseldorf, 1839-1840, 2 livr.); il rendit de grands services à
l'art industriel comme directeur de l'école spéciale de Munich. |
|
Floris Dyck
est un peintre hollandais, né en 1577 (?), mort vers 1652, nommé
en 1610 membre de la confrérie des peintres de Harlem, qu'il présida
en 1637. Il a peint des tableaux de fleurs,
de fruits et d'animaux et, paraît-il, quelques tableaux
d'histoire. |