| La peinture des Fleurs est une catégorie de peinture, qui comprend aussi les fruits et quelques accessoires, fait partie de la peinture de genre. Elle demande beaucoup de patience et de goût, une grande finesse d'exécution. II ne suffit pas d'arriver à une exacte représentation du modèle qu'on a choisi; il faut encore savoir composer un bouquet, et lui donner la vie en harmonisant les fleurs, de formes et de couleurs si variées. On réussit également bien à peindre les fleurs à la gouache sur le papier et à l'huile sur la toile : la première manière exige plus de légèreté et de délicatesse; la seconde, plus de vigueur et une fonte plus habile des couleurs. Les Anciens ont connu la peinture des fleurs, ainsi que le prouvent les arabesques des Thermes de Titus et les peintures d'ornement trouvées à Herculanum. Chez les modernes, l'Italie peut citer, parmi les artistes qui ont cultivé ce genre, Jean d'Udine, Nuzzi, Bernasconi, et Bonzi dans l'école romaine; Gori et Bimbi, dans l'école florentine; Domenico Leva et Manzoni, dans l'école vénitienne; Procaccini, Maderno et Mario di Crespini, dans l'école milanaise; Mezzadri, Zagnani, Barbieri et Cittadini, dans l'école bolonaise. Mais c'est surtout dans les écoles hollandaise et flamande que la peinture des fleurs a eu ses plus illustres représentants, Rachel Ruysh, Van Huysum, Mignon, J. de Heem, Van Royen, Seghers et Verendael. La France cite Van Spaendonck, qui était originaire des Pays-Bas, Redouté, Saint-Jean, et Bessa. - Fleurs sur la bordure d'un manuscrit médiéval. | |