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Dumont (Jean). - Publiciste français, né vers 1660, mort à Vienne en 1726, suivit d'abord la profession des armes, puis voyagea dans presque toutes les contrées de l'Europe et finit par se fixer en Autriche. Les renseignements qu'il avait recueillis dans ses voyages lui fournirent le sujet de plusieurs ouvrages qui eurent un grand succès et lui valurent l'estime de l'empereur d'Allemagne, qui le nomma son historiographe et lui donna le titre de baron de Karlskroon. Les plus importants de ses ouvrages sont : Mérmoires politiques pour servir à l'intelligence de la paix de Ryswyck,1699; Recueil de traités d'alliance, de paix et de commerce depuis la paix de Munster, 1710; Corps universel diplomatique, ou Recueil des traités depuis Charlemagne, 1726 et années suivantes, ouvrage capital, qui a été continué par J. Rousset. | ||
Dumont (Etienne).
- Publiciste, né à Genève en 1759, mort en 1829, fut
d'abord pasteur de l'église française réformée
à Genève, vint en France
en 1789, se mit en relation avec Mirabeau; rédigea
pour lui plusieurs discours et l'aida dans la publication du Courrier
de Provence; alla quelques années après s'établir
en Angleterre,
s'y lia étroitement avec Jérémie
Bentham, dont il fut le collaborateur pendant plus de vingt ans et
ne revint à Genève qu'en 1814 : il y fut nommé membre
du Conseil souverain et fit adopter un code pénal conforme aux principes
de Bentham.
Les ouvrages qu'a rédigés
Etienne Dumont pour exposer les doctrines de Bentham
sont : Traité de législation civile et pénale,
1802; Théorie des peines et des récompenses, 1812;
Tactique des assemblées délibérantes, 1816;
Traité des preuves judiciaires, 1823; De l'organisation
judiciaire et de la codification, 1828. Il fit en outre paraître
une série de Lettres sur Bentham
(dans la Bibliothèque britannique, vol. V-VlI). On a publié
après sa mort ses Souvenirs sur Mirabeau. 1831.
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Dumont,
sculpteurs. Ce nom a été porté par une famille connue
depuis le XVIIe siècle dans la statuaire.
Pierre Dumont, né vers 1650, beau-frère d'Antoine Coypel, remporta en 1709 le premier prix de sculpture en traitant David pardonnant à Abigail. |
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