| Dubos (l'abbé J. B.), né à Beauvais en 1670, mort à Paris en 1742, s'appliqua d'abord à la théologie, qu'il abandonna bientôt pour l'étude du droit public, fut chargé de diverses missions par M. de Torcy, par le cardinal Dubois et le régent, et s'en acquitta toujours avec succès. Cependant son goût pour l'histoire et la littérature lui firent abandonner la carrière politique. Il fut reçu à l'Académie française en 1720 et devint deux ans après secrétaire perpétuel de cette compagnie. Le plus connu et le plus estimé de ses ouvrages est intitulé : Réflexions critiques sur la poésie et le peinture, 1719; il a été souvent réimprimé. On a aussi de lui : Histoire de la ligue de Cambrai, 1709; histoire critique de l'établissement de la monarchie française dans les Gaules, 1734: dans ce dernier ouvrage, il prétend que l'établissement des Francs dans les Gaules eut lieu sans conquête, thèse qui fut vivement attaquée. | |
| Dubos (Constant), professeur de rhétorique au Lycée impérial (devenu ensuite Louis-le-Grand) de 1810 à 1820, né en 1168 à Massy, près de Longjumeau, mort en 1845, donna en 1808 les Fleurs, charmant recueil d'idylles et d'allégories; composa jusque dans sa vieillesse des poésies remarquables, parmi lesquelles on cite une Ode à P. Riquet, le créateur du canal du Languedoc (1838), et donna une traduction en vers d'Épigrammes choisies de Martial (1841). On a aussi de lui une traduction de Juvénal. |