| Davies (William), voyageur du XVIe siècle. - Chirurgien-barbier à Londres, il s'embarqua en 1598 sur un vaisseau marchand, visita Cività Vecchia, Alger, Tunis, fut pris par des galères appartenant au duc de Florence, et demeura esclave à son service pendant huit ans. Il fut alors emmené en expédition sur l'Amazone par un capitaine florentin, et au retour en Italie fut saisi par l'Inquisition pour avoir voulu enterrer lui-même le corps d'un pirate anglais. Soumis à la question et emprisonné, il fut délivré par un armateur anglais qui le ramena à Londres en 1614. Davies a écrit un intéressant récit de ses aventures, a True Relation of the Travailes and captivitie of William Davies (Londres, 1614; réimp. en 1746 dans les Travels and voyages d'Osborne). (R. S.) | |
| Davies (Thomas Stephens), mathématicien né en 1795, mort à Shooter's Hill, près de Woolwich, le 6 janvier 1851. Membre de la société royale d'Edimbourg (1831) et de la société des archéologues (1840), professeur de mathématiques à l'école militaire de Woolwich (1834), il a écrit d'intéressants mémoires sur les propriétés du trapèze, l'hexagramme mystique de Pascal, les propriétés symétriques des triangles, la théorie mathématique du magnétisme terrestre (Philosophical Magazine, Transactions of the R. Soc. of Edinburgh, Philosophical Transactions), a imaginé un nouveau système de géométrie sphérique et a donné d'originales solutions de problèmes sous le titre : Solutions of the principal questions in Dr Hulton's Course of mathematics (1840, in-8). (L. S). |
| Davies (John). - Critique né à Londres en 1679, mort en 1732, fut ministre à Fen-Ditton près de Cambridge, puis chanoine d'Ely, et devint en 1717 chef du Collège de la Reine à Cambridge. On a de lui des éditions estimées de César et de Maxime de Tyr, 1706; mais il est surtout connu par ses travaux sur les ouvrages philosophiques de Cicéron : on lui doit les Tusculanes, Cambridge, 1709; De Finibus, 1715; De natura Deorum, 1718; les Académiques, 1725; De Legibus, 1727, avec d'excellents commentaires. On lui a reproché d'être trop hardi dans ses corrections. | |