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Dans la Bible,
le mot lumière est le plus souvent synonyme d'éclat.
La Genèse
dit que le Yahveh ayant créé la
matière du ciel et de la Terre,
et les ténèbres étant répandues
sur le chaos :
Dieu dit
: Que la lumière se fasse, et la lumière se fit; et Dieu
vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière
des ténèbres; et cela fut fait le premier jour.
Les commentateurs bibliques demandent quelle
pouvait être cette lumière du premier jour, différente
du Soleil, qui ne fut créé que
le quatrième jour. Quelques rabbins soutiennent
que c'est la lumière du Soleil, et que ce qui est dit au verset
7 du même chapitre de la création du Soleil de la Lune
et des étoiles au quatrième jour,
est une récapitulation. D'autres croient que Dieu créa exprès,
le premier jour du monde, un corps lumineux à peu près semblable
à celui qui éclairait les Hébreux dans le désert
pendant la nuit.
La lumière se met aussi souvent
pour la prospérité, de même que la nuit pour l'adversité.
In viis tuis splendebit lumen :
Vos voies seront toutes éclatantes
de lumière;
Dieu favorisera toute votre conduite.
Signatum est super nos lumen vultus
tui :
Vous nous avez comblés de vos
faveurs.
Je ne vois pas la lumière du
ciel,
disait Tobie pendant sa disgrâce,
pendant qu'il était aveugle.
Le Nouveau testament
utilise le terme de lumière dans un sens métaphorique. Jésus
prédit à ses disciples que ce qu'il leur dit dans les ténèbres,
sera publié dans la lumière, et se répandra
par tout le monde. La lumière des vivants marque, dans le
sens littéral, une vie heureuse, et accompagnée.de prospérités;
mais dans le sens moral et spirituel, elle signifie le bonheur de la vie
éternelle, comme le malheur des méchants est désigné
par les ténèbres de la mort.
Dieu est qualifié
le père des lumières, l'auteur de toutes grâces;
et Jésus est qualifié la lumière du monde, la lumière
qui éclaire les nations, la lumière de justice, la
lumière de vie. Les apôtres sont la lumière
du monde, saint Matth. V, 14. Et : Les justes brilleront dans l'éternité,
comme des astres dans le firmament. Prov.
IV. 18.. |
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