| Thiers-sur-Thève est une ville de France, dans le département de l'Oise, arrondissement de Senlis, sur la Thève; population : 980 habitants. - D'abord possession de la maison de Nanteuil, cette seigneurie fut donnée en 1269 par Renaud de Nanteuil, évêque de Beauvais, à sa mense épiscopale. Cette forteresse, ayant été prise et dévastée par la Jacquerie, fut démantelée en 1431, puis vendue en 1566 par le cardinal de Châtillon au connétable de Montmorency, qui la joignit alors à sa terre de Chantilly. Les ruines de la forteresse de Thiers (mon. hist.) présentent encore un aspect imposant; elles se composent d'un rectangle de 70 m de côté, entouré de fossés et de boulevards, et flanqué de neuf tours ayant 7 m de diamètre intérieur. Son architecture paraît faire remonter la construction au commencement du XIIIe siècle. (C. ST-A.). | |
| Thiers (lat. Tigernum). - Chef-lieu d'arrondissement du département du Puy-de-Dôme, sur le ravin de la Durolle (affluent de droite de la Dore); population : 13 300 habitants. L'aspect de la ville est très pittoresque avec ses constructions étagées sur les pentes abruptes du mont Besset, d'où rues et maisons dégringolent jusqu'aux rives de la Durolle. La ville a accentué cette physionomie depuis que ses édifices noircis par la houille ne sont plus dominés par son château et son énorme donjon; les trois faubourgs, qui de la ville proprement dite dévalent vers la rivière : Pont-de-Seychalles, Saint-Jean, Moutier, se rejoignent. Le coin le plus pittoresque est la rue de la Vaure composée de maisons aux étages à surplomb et poutres sculptées; elle aboutit à la place du Pirou remarquable par sa maison du XVe siècle; citons encore : l'église Saint-Geniès fondée en 575, rebâtie en 1120 et souvent remaniée; l'église du Moutier, le pont Saint-Jean ou de Seychalles avec ses deux arches du XVe siècle, en contre-bas de la belle chute du Creux-Saillant |