| McKellar (Andrew), astronome né à Vancouver (Canada) en 1910, m. en 1960. Formé à l'université de Colombie Britannique puis à l'université de Californie, il a d'abord travaillé au MIT, puis a rejoint le Dominion Astrophysical Observatory de Victoria, où il restera un quart de siècle. Elu à la Société royale du canada en 1942, il a également été le président de la Société astronomique du Pacifique (ASP) en 1956 et 1957, puis président de la Société astronomique Royale du Canada jusqu'à sa mort. MacKellar s'est surtput intéressé à la spectroscopie moléculaire. Ses premières recherches l'ont conduit à travailler sur la détermination des abondances isotopiques de 12C et du 13C dans les étoiles à carbone. Et surtout à la découverte des premières molécules dans le milieu interstellaire, grâce à l'idenfication qu'il fait des raies du CH et du CN. Pouvant déduire déduire des mêmes spectres la température de rotation de ces molécules, il en déduit que le milieu interstellaire doit être très froid. Adams et Durham avaient montré en 1940 l'existence d'une raie en absorption très étroite dans le violet. C'est Andrew McKellar qui a suggéré qu'il s'agissait de cyanogène (un atome d'azote associé à un atome de carbone) et a prédit aussi une deuxième raie, d'intensité trois fois fois moindre, correspondant à la rotation de la molécule sous l'effet d'un rayonnement. Peu de temps après, cette seconde raie est observée par Adams. Ses caractéristiques correspondent à un chauffage des molécules par un rayonnement à environ 3 K. A l'époque on ne croit pas que cela puisse être la bonne interprétation. Il faudra attendre 1964, pour que Penzias et Wilson mesurent directement ce rayonnement. Ajoutons, qu'il a également travaillé sur le spectre des comètes, et les mécanisme d'excitation de leur gaz. | |