| Hahn ou Han (Ulrich), en latin Udalricus Gallus, typographe romain, né à Ingolstadt (Bavière), mort à Rome fin 1475 ou en 1476. Il reçut le droit de cité à Vienne en 1450, ce qui donna naissance à la légende qu'il établit dans cette ville, en 1462, une imprimerie qui aurait été saccagée par le peuple. Ce qui est certain, c'est qu'il fut appelé à Rome par le célèbre cardinal Torquemada, dont il imprima, en gros caractères gothiques, l'ouvrage mystique, les Meditationes (Rome, 31 décembre 1467, in-fol.), premier livre orné de gravures sur bois qui ait été publié en Italie; on n'en connaît que trois exemplaires. Il s'associa ensuite, pour l'exploitation de son imprimerie, un marchand lucquois, Simone-Nicholai Chardella, qui lui servit de commanditaire, et, en 1476, il eut pour successeur son frère Wolfgang Han (Lupus Gallus). (G. P-i.). | |
| Hahn (C.-Hugo), missionnaire né à Riga le 18 octobre 1818. Il partit en 1841 pour l'Afrique du Sud et resta jusqu'en 1844 chez les Namaquas; à cette date, il se rendit dans le Damaland où il fonda la station de Neubarmen. Il étudiait en même temps la langue des habitants et, à son retour en Europe (1855), publia un dictionnaire et, une grammaire de la langue des Hereros. Hugo Hahn entreprit à différentes reprises des voyages dans la direction du Counéné; en 1857, il accompagna le missionnaire Rath et, en 1859, le chasseur d'éléphants Green jusqu'à Ondonga où régnait le roi Nangoro (L'exploration de l'Afrique). Il ne put pousser plus loin à cause de la défense de celui-ci ; mais en 1866, le roi Tjikongo, son successeur, l'invita à revenir. Hugo Hahn atteignit alors le Counéné; en 1870, il fut l'intermédiaire de la paix conclue entre les Namaquas et les Hereros, et visita (1873) le pays de ces derniers. En 1874, il revint en Europe et est retourné presque aussitôt après en Afrique. (Ph. B.). |