| Gazzaniga (Giuseppe). - Compositeur italien, né à Vérone au mois d'octobre 1743, mort à Crema aux environs de 1815. Protégé par Porpora, Piccini et Sacchini, il composa d'abord Il Finto Cieco, pour l'Opéra italien de Vienne. A partir de ce moment, la carrière lui étant ouverte, il parcourut l'Italie dans tous les sens, semant ses ouvrages dans toutes les villes et faisant preuve, pendant vingt ans, d'une remarquable fécondité. En 1791, on lui offrit la place de maître de chapelle de la cathédrale de Crema, qu'il accepta et qu'il conserva jusqu'à sa mort. A partir de ce moment, il renonça presque complètement à la composition dramatique, ne publia plus que deux ouvrages en ce genre, se consacra surtout alors à la musique religieuse et écrivit, entre autres, un Stabat Mater et un Te Deum à quatre voix et orchestre. On connaît aussi de lui quelques cantates et une messe solennelle pour la Sainte-Cécile. Gazzanica était un compositeur élégant, instruit, délicat, mais qui manquait un peu d'originalité. | |
| Gazzaniga (Marietta). - Cantatrice italienne, née à Voghera en 1824. En 1842, elle débuta à Venise. Après avoir obtenu dans sa patrie de longs et persistants succès, elle partit pour l'Amérique, visita les Etats-Unis et la Havane, et partout se vit acclamer avec une sorte de fureur. Cette grande artiste avait épousé à Turin en 1849, un jeune officier de l'armée piémontaise, le marquis Malaspina, qui la suivit en Amérique et qui mourut à La Havane, de la fièvre jaune. |