| Farkas Bolyai est un mathématicien né en 1775 à Bolya (Hongrie), mort en 1856. Il étudia en Angleterre, puis à Klausenbourg, puis à Iéna et à Goettingen, où il se lia avec Gauss. En 1802 il devint professeur de sciences physiques et mathématiques au collège de Maros-Vasarhely où il enseigna jusqu'en 1849. Il a publié des ouvrages relatifs aux mathématiques en latin et en magyar. Son oeuvre capitale est : Tentamen juventutem studiosam in elementa matheseos purae introducendi (Maros Vasarhely; 1832, 1833, 2 vol.). Hoüel en a donné des extraits dans son Essai critique sur les principes fondamentaux de la géométrie. (L. L.). | |
| Janos Bolyai, fils du précédent, né à Vasharely en 1802, mort à Klausenbourg en 1860, fut officier du génie. D'abord occupé, à la suite de son père, de démontrer le postulat des parallèles, il finit par renoncer à cette impossibilité et s'employa à développer une géométrie admettant l'hypothèse selon laquelle par un point pris hors d'une droite on peut mener une infinité de droites dans le plan, chacune d'elles étant parallèle à la droite initiale. Il incorpora les résultats de ses travaux dans un appendice au premier volume du Tentamen, sous le titre : Appendix scientiam spatii absolute veram exhibens; c'est un essai de géométrie non-euclidienne, qui a été traduit par Hoüel sous le titre : la Science absolue dans l'espace. Découragé par Gauss et incapable d'imposer seul ses idées, Bolyai s'effaça ensuite devant Lobatchevski, dont les recherches aboutissaient à des conclusions du même ordre. |