| Pollet (Victor Florence), graveur et aquarelliste, né à Paris en 1811, mort à Mayenne en 1882. Prix de gravure en 1838, il exposa, de 1844 à 1852, divers tableaux : l'Amour profane et l'Amour sacré, la Vénus, d'après Titien ; il Giocatore di violino, de Raphaël; la Naissance de Vénus, d'après Ingres, etc. Vers 1849, cependant, il reprit le burin, et fit paraître les gravures si connues : la Jeanne d'Arc d'Ingres, il Giocatore de Raphaël, le Bonaparte en Italie de Raffet, les Portraits de l'empereur et de l'impératrice, d'après Winterhalter, etc. Le Mur de Salomon, d'après Bida (1861), et deux Portraits à l'aquarelle (1863) lui valurent l'un des plus beaux succès de sa carrière. Citons encore : l'innocence, la Sieste, le Bain, Paresse, le Songe d'une fille d'Eve, deux grandes aquarelles d'un coloris puissant et d'une exécution magistrale. | |
| Pollet (Joseph Michel-Ange), sculpteur, né à Palerme, de parents français, en 1814, mort en 1871. Il exécuta à Rome, en 1834, un Buste de Bellini et un bas-relief, Philoctète à Lemnos, qui furent remarqués. Il se rendit ensuite à Paris, puis à Gand (1838). Une Esmeralda, gracieuse statuette en marbre, une statue du duc de Brabant (musée de Bruxelles) commencèrent sa réputation. Durant un voyage en Italie (1843-1845), il compléta ses études d'après l'antique, et, revenu définitivement à Paris, il exposa, entre autres oeuvres : l'Elégie, statue en marbre, une Heure de la nuit, plâtre, trois Bustes de bacchantes, le beau groupe en marbre, Achille et Déidamie, Eloa (1863), etc., ainsi qu'un certain nombre de bustes de personnages contemporains. |